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LE DJU H v 0A1RE,
VARIÉTÉ Ri.ANCHE.
L e s Dromadaires d’après lesquels ■••■tul que ntm» pwWiws *.#» avant
déjà fait le sujet d’un article de mon frère, dans i ouvrage intitule / v. -■.■tagerie
du Muséum dHistoire naturelle, etc., nous croyons ne pouvoir mieux faire que
den donner un- extrait, en y .-ajoutant les particularités peu nombreuses que nous
ayons été a portée d'observer nous-mêmes sur ces- animaux.
Le Chameau qui n’a qu’une seule bosse portait chez les anciens le nom de
Chameau d Arabie ; c’est ainsi du moins que l’appellent Aristote et Pline, par
opposition à celui à deux bosses, qu’ils nomment Chameau de■ Bactriane. En effet
la premier de «*es espace« est la seule oue les Arabes emploient, et qu'ils aient
conduite ch-oi'.: îienx ou ùs se sont é talés , en byvit. .«5* febyUïkÙc, ri.
dans tous les pays -,„=.,0 h- Ai,n offKv;-. ô;: i ' d - • r ;
jusqu’au royaume de Maroc. T1 v a dans cette espèce une race plus petite' et
beaucoup plus rapide à là course, qu'on +,.n nfaihari ou iUmméilt
Diodore et Strabon l’ont nommée Ka^nAoç S'^àç, pu Chameau coureur, trou les
modernes ont lait le mot Dromadaire, qu’ils ont étendu, contre son étymologie
et contre i usage- d-v. Ot-eeS et des Arabes', à toute l’espèce du Chameau d’Arabie.
Comice cette extensio y. ■-¡»O'î rer par JButïbii el par Linnæus, a été adoptée par
tobs les naturalistes, nous ue nous en • .nierons point, et c’est dans ce sens
généra! que nous y emploierons toujours le mot. Dromadaire.,
Les Dromadaires ont depuis cinq jusqu’à sept pieds de hauteur au garot ; leur
bosse est placée sur le milieu du dos. arrondie et jamais tombantei, leur museau
est moins renflé que cèlui dès Chameaux; leur poil, doux, laineux, est fort inégal,
et plus long qu’ailîeurs sur la nuque, sous la gorge et sur sa bosse ; leur couleur
varie du blanc-sale au brun plus ou moins Ko .{{ y a , comme dans le Chameau,
des callosités dénuées de poils au coude ci au genou des jambes de devant,
à la' rotiile et au jarret de cellès de derrière •; i une beaucp.u-'* plus grande sur
la poitrine.
On ne sait pas bien d’où cette espèce est originaire : quelques auteurs disent
qu’on en trouve de sauvages sur les frontières méridionales de la Sibérie et vers
les conlins de la Chine; mais il n’est pas certain que ce ne soient point des
descendants d’individus échappés à l’esclavage.
Les grands Dromadaires portent depuis sept cents jusqu’à mille ou douze cents