LA !DELET
Nous avons déjà donne la figure et la description de trois espèces de ce sous-
genre tr è s - r ich e , de la ( M i s dés Martes,-eetl« du F uret cowtùon, celle du Furet
de Java et celle du Putois. l a B le t t e ne di‘ k r e de ces animaux que par la taille
et les couleurs. Elle a tÊmm-tfm wuwritue essentiellement leur organisation, e ' par
conséquent leurs I N f e . -, ; k. . , iuraic et leurs caractères génériques. La 'petitesse
de sa taille, kelegano? de ses bûmes e t la beaute de sort pelage, en font un
des animaux les pius agréables à la vue qui vivent dans nos contrées 5 mais elle
est aussi un des plus sauvages, des plus infects, et des plus sanguinaires.
Elle est un peu plus petite qu’un Ra t : sa longueur, des épaules à l’origine de
la q ueue, est de trois pouces huit lignes; son co u , des épaules à la base de
Ioreille, a treize lignes; et sa tê te , de la base de l’o reille au bout du museau,
un pouce : sa queue a d ix -h u i t lignes; sa hauteur est aussi d ’environ d ix -h u it
lignes au train de d e r r iè re , et elle est un peu moindre au train de devant.
Toutes les parties supérieures de son corps, c’est-à-dire le dessus de la tête,
le dessus et les côtés du cou, le dessus et les côtés du co rp s, les pattes de devant
antérieurement et extérieurement, les cuisses, les fesses, les pattes de derrière
extérieurement et postérieurement, et toute la queue, sont d’un beau marron clair;
la mâchoire inférieure, le dessous du cou, la poitrine, le v entre, les pattes de
devant intérieurement et ; ustérieurement. les caisses à leur bord antérieur et à
leur face interne; les jambes de d e r r iè r e , à la partie supérieure de leur côté
interne, sont blancs, seulement une petite tache brune isolée se remarque sur
la partie blanche de la mâchoire inférieure, en arrière de la bouche : les doigts
sont aussi recouverts de poils blancs, mais en si petite quantité, que leur peau,
couleur de chair, se voit au travers, et qu'ils paraissent être de celte couleur; le
muiïle 68t brun, et ies yeux sont noirs.
La belette est timide à cause de.sa faiblesse, et cruelle à cause de ses appétits;
aussi ces deux qualités réunies rendent-elles ce joli petit animal si farouche, qu’il
devient excessivement difficile à apprivoiser, quelque jeune qu’on l’ait pris; et la
chose est en quelque sorte tout-à-fait impossible lorsqu’il est adulte. Les Belettes
ne craignent point le grand jour; on les voit souvent dans le voisinage de leur gîte,
se tenant debout sur leurs pieds de derrière, et observant ce qui se passe autour
< "est cependant durant la nuit q.a elles vont à la recherche de leur proie, la-
iseaux, et petits quadrupèdes tels que Taupes, Mulots, Cam-
pagnois, etc. Lorsqu’elles le peuvent, cils.; s’introduisent dans les poulaillers, oit elles