
arrière &vers 1 épaulé, & fe termine au-deflus de
1 omoplate, particularité tout-à-fait propre aux
animaux de ce genre.
Les Sauve-gardes d'Amérique ont le corps de
1 os en forme de chevron, prolongé de part &
d autre par la corne poftérieure. Sur fon angle
s'attache le premier article de la paire antérieure
qui fe dirige en avant & fait un angle aigu fur lui-
même pour recevoir le fécond, qui fe recourbe
comme chez le Monitor, fur les côtés du cou. ’
Cet angle fe prolonge en avant & le termine
par un ligament qui va fe perdre à la face interne
de la mâchoire inférieure.
En ayant, le corps jette une courte apophyfe dans la bafe de la langue.
t',0l:nes P°ftérieures font la partie la plus
offifiee de cet appareil hyoïdien, mars leurfommet
elt cartilagineux.
Dans les Geckos (i), le corps de l'hyoïde eft
une longue tigegrêie. qui pénètre dans la langue &
dont la partie poftérieure fe bifurque pour porter
les cornes poftérieures. Le premier article des
anterieures, dirigé en ayant, eft élargi & fi mince
que c'el! plutôt une membrane qu'un cartilage.
Le fécond, qui contourne le cou, eft grêle'&
plus dur.
Dans les Iguanes (2) & les Dragons, le corps
de 1 hyoïdej qui n’eft , pour ainfi dire , que le résultat
de la réunion des lept cornes qui conftituent
1 appareil, ne.prend point d'élargiffement latéral
mars apres avoir fourni en avant une branche im-
paire O), qui pénètre dans la langue fans s'y fixe-
& s erre articulé avec (es deux paires de cornes,
il le. prolonge directement en arrière en une troi-
jième pane (4), donc les branches collées en-
lemble marchent dans le tranchant du goître que
ces animaux portent fous la gorge & maintiennent
fon élafticité, (ans pourtant avoir de con-.
flexions ni avec des mufcles, ni avec des liera- i
mens (y j ;. • ’ o
Les deux premières paires de cornes (é) font
greles & a peu près de même grandeur. L'antérieure
offre en avant une articulation.
. Les Lpards proprement dits (7) font les Sau-
riens qui prelentent la troifièmé paire de cornes
la plus diftinéle (S); chez eux, elle fe prolonge
fous la trachee-artere (9). 3
I I , fig. 5.
(1) PI. L X X V
(a) Ibidem, fi (3) Ibidem , a
(4) Ibid., b.
( 5) Selon M.
(3) Selon M . Tiedemann , dans fon Anatomie wid W k
mrgcfimchte des Dracheus, imprimée in-i». à Nurembere
en l S ,o 'hyoïde des DraSo „/n'auroir ‘M M Ê Ê B
ïômMe cr,«ur * L part de ? , célèbre s e t
( ; j Ibi™' r£ nCi ' & m5me fis“ rc que ci*d«fTui , de.
(8) Ibîd.'.’ ee. ‘ ;
(9) Ibid.-, e.
■ ^ej-ï tion dilactéoern eà- faonn( éorrieiguirnee a &fa fudre uuxnieè mpaer tairet idcue lafa-
lliognagmueenutr . à Sua npeo itnigtee ecxatretirlnage ineeftu ffeu fqpuein dreuve ipenart eunn avant 8c s’unit à une apophyfe de l’os bafilaire.
cheLz’ elnesf eSmcbinleq udees lq’aupep daarenisl lehsy oLïédzieanrd se f:t olne my êvmo.et téivgied efmoumrcehnut,e f uqrutio utite ndat nàs llae st êgtera n&de sà elafpquèeclelse, flea j fnuefupxe ln dla, cmoarinse paanrt éurnie ulirgea morednitn apirreef, que membra|
i d, e Clea ttfee ntêigtree toievnat làe , l’o&c crieppitraélf elanttéer aélv, idtoeumt mperènst
I
| os ftyloidien, comme pour prouver, ainlî que
| peo f^eerr nuarncep ifeu fMio.n Cduev iceert, oqsu a’ivl eecf tl ’ionsu ttyilme pdaen ifquupe- pour former l’os carré.
uneL eti gceo rlposn gduee l ’&hy fooïrdtee ,| dcehfetzin léees àC laam laénlégoune.s ,L eefst
pcoorrnteens t,a nvteérrsi eleu rmesi lifeoun,t udn’ upneet itf eduilfeq upei èccaer;t ilealgleis-
enfJ:puèxc :e *se,s, u pno ffatécr imeuermesb rfaonuetuiexn antetennt,a dnat nasu qluareylqnuxe. s
L'hyoïde des Ophifaures & des Orvets reffem-
ble encore beaucoup à celui des Sauriens ordi-
naires, feulement la corne antérieure eft prefquë
réduire a 1 état membraneux, quoique la pofté-
rieure foit bien offifiée. Toutes deux, d’ailleurs,
lont courtes & dirigées obliquement. - If manque de troifièmé corne.
Dans 1 Amphisbène, il n’a point non plus de
atrnotiefireiemuer ec eofrtn reé d&u Jite à féucno fnidm palret ivceleît idgeé l(ai )c.o Sronne ensemble repréfente un triangle dont les angles
poDneannes ulress s’alongent pour former les cornes. fermée dans Ounp hfoiduirerenasu, , dl’ohnyto ïldae l afningiut ep aer ffte erén,
tdiuenirnee àn td peuluxs leonn gasv fainlet,t sp coaurrt itloaugtin veeufxti,g eq udie n ceo fropus-, | qu une efpèce de membrane, à peine vifible chez' 1 les petites efpèces.
a aCrreisé rféil êetns (a2v)a,n tp, artraèllsè-lreasp pl’rnonc hàé sl’ aeunttrre’e, udxir,i gféés- pdea rleas l, adnagnuse ,l e&ur , mdaonitsi él ea rnetfétrei eduer el,e upar ré ltae ngdauïneè,
par les deux mufcles hyo-gloifes, fe réunifient en
advea lnat menâctrheo li'reex, treénm fiet ér epcoofutérbriaenutr ee nd edse mbri-acnecrhceles tloouuss cleel lefo-cuir ruenaeu pdoei nltae lcaonugrutee ,é c&h apenp éeen vdéo yleaunrt convexité. ■
j a Lcoa u. lloenugvureeu àr cdoe lclieesr ,f ilpeatsr eefxt ecmonpflîed,é realblele .f eD baans
1l aanncime aelvn tre ^ de la l; o^ngueur totale de
Dans les Boa, ils ont un peu moins d’étendue
(O PI. L X X V I I , fig. c .
(2) Ib id ., fig. 7.
proportionnelle & font plus minces. Au lieu d’être
rapproches l’un de l’autre & parallèles , Jls
convergent en avançant, 8c fe terminent fans s’ê tre
réunis. . | . 1
Ainfi donc , depuis les C héloniens jufqu aux
O phid ien s , inclufivement, ce font les cornes
poftérieures de l'hyoïde qui font le plus parfaitement
oflifiées, 8c ont une figure plus fixe : les
antérieures varient davantage pour la direction &
les replis, & plufieurs de leurs parties reftent
même à l’état cartilagineux ou ligamenteux.
L’examen de la Grenouille fous le point de vue
qui nous intéreflè en ce moment eft d’une haute
importance en anatomie comparative, puifque,
comme le démontre M. Cuvier, il nous conduit à
favoir ce qu’ eft véritablement l’os hyoïde des
poiflons, 8c cela en raifon de ce que, après avoir
dans fon premier état refpiré à leur manière, elle
éprouve de telles modifications d'organifation ,
que fon appareil branchial devient, par degrés &
à vue d’oe il, un os hyoïde véritable.
Une telle métamorphofe bien connue a de
hauts réfuhats pour les théories oftéologiques ;
auftï a-t-elle, fixé d’une manière toute particulière
l’attention de M. Cuvier, de M. Geoffroy
Saint-Hilaire, & de quelques autres anatomiftes ,
parmi lefquels nous ne faurions pourtant comprendre
M.Steinheim, qui, dans un écrit ex pro-
fejfo lur le développement des Grenouilles, imprimé
à Hambourg', en 1820, ni M. Van Haffelt,
qui, dans une differtation latine imprimée à
Groeningen la même année £1) & fur le même
fujet, n’ont fait aucune mention des changemens
qui s’opèrent dans les cartilages branchiaux.
Lorfque, dit M. Cuvier , on prend le têtard au
moment où fes branchies font en pleine activité &
où fes poumons font encore réduits à un tifiïi noirâtre
qui n’a point pris l ’air, les rangées de dents
attachées à les lèvres 8c les lames cornées qui
revêtent fes mâchoires fervent feules à la maftica-
tion; fes mâchoires , à peine cartilagineufes, ont
pris très-peu de développement; fes os tympani-
ques, au contraire , en ont un fort grand; c*ett à
eux qu’ eft fufpendu l’appareil branchial, de chaque
côté, par une branche aflez grofle , angu-
leufe, & qui repréfente celle qui, dans les poif-
fons , compofée de trois os, fufpend tout l’ appareil
branchial à l'os que notre (avant anatomifte
croit l’analogue du temporal & porte les rayons
branchioftèges.
Entre ces deux branches eft une pièce impaire
qui répond à la chaîne d’ oflelets impairs placés
dans la plupart des poiftons entre les deux premiers
arcs branchiaux.
A fa pointe poftérieure s’attachent latéralement
deux petites pièces rhomboïdales, au bord externe
defquelles font fufpendus les arceaux qui
foutiennent les branchies. Ces deux pièces re-
préfentent les oftelets pairs qui terminent la chaîne
dontil vient d’être queftion, 8c qui, dans beaucoup
de poiftons, portent les deux derniers arcs branchiaux.
Si, enfuite , l ’on prend des têtards de plus en
plus âgés , on voit les branches qui fupportent
l’appareil devenir de plus en plus longues, de plus
en plus grêles, & finir par fe changer en ces deux
longs filets cartilagineux qui attachent l’hyoïde au
crâne, un peu au-deflous de la fenêtre ovale.
L’angle que leur extrémité antérieure formoit en
avant devient un petit crochet-de ce filet.
En même temps la pièce impaire & les deux
pièces rhomboïdales fe Coudent, s’ étendent, s’a-
minciflent, perdent petit à petit les arcs branchiaux
qui s’y attachoient & qui font réforbés,
deviennent enfin un grand difque ou bouclier ( i ) ,
dont les angles antérieurs s’élargifîent en fer-de-
hachè, dont les poftérieurs portent fouvent encore,
dans une échancrure qui les divife, la trace
des arcs branchiaux qui en partoient; dont le
bord poftérieur, enfin, porte deux cornesofteufes
qui fe font formées dans les angles poftérieurs des
pièces paires, & qui pourroient bien correfpondre
1 aux os pharyngiens inférieurs des Poiflons, lefquels
feroient ainfi tout Amplement les cornes
1 poftérieures de l’hyoïde.
On voit encore aflez long-temps ^ ajoute
\ M. Cuvier, dans ce grand difque hyoïdien, des
; futures qui diftinguent les trois pièces dont il fe
: compofe.
Dans les Ba tra ciens anoures adultes, au refte,
l’appareil hyoïdien eft donc formé d’une large
plaque à peu près carrée (2), appliquée immédiatement
contre les parois inferieures du palais &
de l’arrière-bouche, & qui ne devient que rarement
entièrement offeufe.
Ses cornes antérieures (3) s’étendent en avant,
s’élargifient avant de fe courber en arrière, puis
fe portent vers l’angle de la mâchoire & fe recourbent
de bas en haut au-deyant de cet angle
pour aller fe fixer à la partie poftérieure du crâne.
Elles demeurent conftamment cartilagineufes &
font très-grêles & arrondies.
Les cornes poftérieures (4) font droites, fortes,
ofteufes, non foudées à la plaque, aux angles
poftérieurs de laquelle elles font .articulées, 8c
dirigées obliquement en arrière & en dehors.
Le larynx eft placé entr’elles.
Dans les Rainettes le corps eft à peu près auflî
large que long, & les cornes antérieures font
arrondies.
(1) PI. L X X V I I , fig. 10 , à.
(2) Ibidem.
(3) Ibidem , b b.
(1) De metamorphofi quarundam partium Raxia tempora ria. (4) Ibid em, O .