
ƒ 94* Le troifiéme Ventricule y
597. Le Corps pituitaire, & :
598. Les Eminences mamillaires,
600. La Protubérance annulaire. Elle manque
aufli.
S e c t i o n s e c o n d e .
601. Le Cervelet & toutes fes Dépendances. Rien
d’analogue ne fe voit chez les Annelides.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
611. La Moelle alongée. Elle n’ eft point diftin&e,
ainfi que :
612. Les Eminences pyramidales ;
615. Les Eminences olivâtres , & :
614. Le Calamus fcriptorius.
S e c t i o n q u a t r i è m e .
61 y. La Moelle rachidienne en général (1).
S e c t i o n c i n q u i è m e .
627. Les Sinus des Méninges. On n’ en obferve
aucun veftige.
S e c t i o n s i x i è m e .'
641. Les Nerfs eh général. Ils font affez conf-
tamment d’un beau blanc & d'une ténuité plus
que capillaire.
642. Les Nerfs olfa&ifs. Us manquent.
647. Les Nerfs optiques. Ils font dans le même
cas, ainfi que :
6y 3. Les Nerfs moteurs oculaires communs ;
6 j 9. Les Nerfs pathétiques y
66y. Les Nerfs trijumeaux:y
683. Les Nerfs moteurs oculaires externes y
687. Les Nerfs acoujliqùes y
692. Les Nerfs faciaux y
697. Les Nerfs glojfo-pharyngiens 3 & :
7OI. Les Nerfs pneumo-gaftriqües.
707. Les Nerfs pulmonaires. Dans les Amphi-
trites & les Peainaires, on voit un filet nerveux
accompagner les rameaux vafculaires tout le long
du cirrne branchial.
( 1 ) F o y ei ci-de/Tu j , n°. 556.
714. Les Nerfs acceffoires. Ils manquent , ainfi
que :
718. Les Nerfs hypogloffes y
723. Les Nerfs fous-occipitaux y
728. Les Nerfs, cervicaux y
730. Les Nerfs diaphragmatiques y
734. Le Plexus brachial & fes Branches y
742. Les Nerfs dorfaux y
744. Les Nerfs lombaires y
746. Le Nerf obturateur y
jyo. Le Nerf crural y
yyy. Les Nerfs facres y
757. Les Nerfs fciatiques 3 & :
762, 763. Les Nerfs plantaires.
76f. Le Nerf grand sympathique. Il n’a point
d’exiftence à part.
S e c t i o n s e p t i è m e .
784. La V if on en général. Les Annelides pa-
roiffent privées de cette fenfation, & font aveugles
par conséquent.
78 y. Les Yeux en général. Us manquent complètement.
Affez fouvent néanmoins, les deux ou trois
premiers anneaux font pourvus de points ou de
taches bien diftinétes, régulièrement difpofés,
& que l’on a décorés du nom déyeux par erreur,
car il n’y a ici ni analogie de ftruéture, ni analogie
de fondions, malgré leur reffemblance avec les
ftemmates des infedes.
Ces points, en effet, ne font que de petits
globules déprimés, noirs, logés dans des excavations
de la bande mufculaire dorfale, qui cor-
refpondént à des endroits tranfparens de la peau.
Dans la $angfue médicinalè, ils font au nombre
de cinq paires & bien régulièrement difpofés en
un fer à cheval, à branchés longues & ferrées (1).
M. Caréna ne les regarde ici que comme de
fimples pertuis de la peau (2).
Ce qui paroît certain , c’eft qu’on n’y a encore
aperçu ni vaiffeaux, ni nerfs.
S e c t i o n h u i t i è m e .
832. L'Audition en général. On n’a encore dif-
( 1 ) Dans la Sangfue des poiflbns, M. Spix regarde ccs
globules comme des glandes dermiques.
(a) Mémoires de P Académie royale des Sciences de Turin,
rom. XXV & XXVIII.
tingué dans les Annelides aucun appareil propre
à l'exercice de cette fonction.
S e c t i o n n e u v i è m e .
867. L'OlfaSlion en général. Cette fenfation eft
dans le même cas absolument que l’audition, à
moins qu’on ne veuille regarder comme des
organes d’odoration les cirrhes tentaculaires, les
filamens non vafculaires, les fimulacres d’antennes
qui exiftent à la tête ou fur les anneaux
poft-céphaliques, dans certaines efpèces d’Annelides,
mais qui manquent entièrement dans les
Hirudinées.
La ftruélure de ces cirrhes ne paroît point
différer notablement de celle du relte des tégu-
mens communs, feulement ils font tubuleux &
remplis d’une humeur que l’alkohol coagule plus
ou moins complètement & , parfois, divife en
fragmens plus ou moins réguliers & correfpon-
dans aux plis de l’enveloppe.
Parfois aufli, comme dans les efpèces de Néréides
qui conftituent le genre Syllis de M. Savigny,
ils font réellement compofés d’une férié régulière
d’articulations globuleufes & deviennent complètement
moniliformes.
Les cirrhes tentaculaires dont il vient d’être
ueftion manquent totalement chez les Hiruinées.
On a prétendu, mais à tort félon moi, que
celles-ci dévoient jouir du fens de l’odorat, puif-
qu’en les mettant dans une atmofphère odorante,
acide ou alkaline, elles s’agitoient & fe con-
tra&oient avec force. Ce ne font là que les lignes
d’une irritation qui peut être perçue par tous
les points d’une peau aufli molle que la leur &
revêtue d’un épiderme aufli mince.
S e c t i o n d i x i è m e .
879. La Gufiation en général. On ne voit dif-
tinélement chez les AnneHdes aucun organe que
l’on puiffe reconnoître pour le fiege de cette fenfation,
auquel on puiffe afligner la faculté de dif-
cerner les faveurs, & cependant les Sangfues
jouiffent de cette faculté, car les chirurgiens les
font mordre dans un lieu déterminé s’ils ont eu
la précaution de frotter ce lieu avec du fang de
pigeon, du lait ou de l’eau fucrée.
S e c t i o n o n z i è m e .
876. Le Toucher en général. Nous avons eu
déjà occafion de dire que le taét général étoit
affez développé dans les animaux dont nous écrivons
l’hiftoire anatomique, furtout dans les efpèces
dont le corps eft nu & dont la peau eft
molle & gluante, comme les Sangfues.
Aucune efpèce, au refte, dans cette claffe,
ne paroît jouir de la faculté d’exercer le toucher,
une taftion aftive.
C ’eft donc le cas de rappeler ici qu*affez fou-
vent les Annelides font renfermées dans un tube
qui leur eft extérieur, & que, par conféquent,
on ne fauroit comparer à la coquille des Mol-
lufques teftacés. Celui-là n’eft en effet que le
produit d’une fimple excrétion : il ne tient nullement
au corps, & l’habitant peut en être extrait
fans mourir immédiatement j fouvent même il eft
bâti, conftruit aux dépends de matériaux étrangers
à l’économie de ce dernier.
Les premiers linéamens de ce tube paroiffent
fe rencontrer dans cette mucofité avec laquelle
les Arénicoles & quelques Lombrics tapiffent
la galerie qu’ils fe font creufée dans le fable
ou dans l’humus, & qui eft évidemment l ’analogue
de la pellicule muqueufe intérieure du tube
des Jérébelles, des Sabelles*« des Amphitrites,
pellicule qui fe trouve recouverte par une couche
plus ou moins épaiffe de vafe, de grains de
fable très-fins, de débris de coquilles & même
d’un gravier plus ou moins groflier, tandis que
dans les Dentales, les Serpules & les Siliquaires,
elle eft revêtue d’une croûte calcaire, compare,
conchoïde, à grain fin, formée de lames juxtà-
pofées, fe plaçant en dedans & fe débordant les
unes les autres.
Dans tous les cas, ces tuyaux font conftam-
ment ouverts aux deux extrémités, ce qui peut
les faire diftinguer, au premier coup d’oe il, de
ces dépouilles de mollufques qu’on a appelées
coquilles tubuleufes, & dont le fommet eft, au
contraire, toujours imperforé.
Les tuyaux des Annelides, les plus régulièrement
conftruits, ceux des Dentales & des Siliquaires,
par exemple, peuvent être ftriés en
dehors d’une manière plus ou moins apparente ,
mais toujours leurs ftries font tranfverfales > jamais
elles n’affedlent une direction longitudinale.
Jamais non plus l’intérieur de ces faujfes coquilles
n’eft cloifonné de diftar.ee en diftance,
ce qui a conftamment lieu pour les coquilles tubuleufes.
Enfin, conftamment encore, les tubes des Annelides
font adhérens & fixés à plat dans une
plus ou moins grande partie de leur étendue,
fur des corps étrangers, ce qui n’ a prefque jamais
lieu pour les coquilles tubuleufes.
877. L'Epiderme. Dans les Sangfues il femble
n’être qu’une couche extrêmement mince &:
polie, d’un vernis tranfparent, corné, incolore,
non fibreux, peu adhérent au derme.
Il paroît en être à peu près de même dans la
plupart des autres Annelides, chez lefquelles d’ ailleurs
cette membrane brille fouvent de nuances
irifées, de reflets métalliques ou pourprés.
878. Le Corps réticulaire, le Corps muqueux S’