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pofii ^ « o t y loW e , & W f « # a u ! «Ber io r û l . l’ilium sVticutant. par une large
Wattron que par des ligamens dansles Chelonees, ! furface, à la huitième côte dilatée, & l’ifchion &
dans lçs tipydes ^ dans les Tortues de terre, | le pubis à ia dernière pièce du plaftron.
tandis que e»ns les Owlyde* tte Je glorgnent, par . La paStiw de cette partie du iquelette eft tou-
de larges uirfaçes, a lut ÿc au boucher dorfat. jours telle que l'ilium fe porte obliquement d arcoté
(PI. XLIV, fig. 9,)
j Dans les Trionyx & les Chélonées (PI, XLIV,
I f|É 9.)j .le pubis eft Amplement dilaté en éventail
.a fa partie antérieure, <s: légèrement diyifé par un
| arc rentrant en deux lobes, dont 1 interne va
■ farmer la fymphyfe.
j b ifehion des Chélonées eft Amplement oblong,
tandis que dans les Trionyx 8c les Emydes, il
. s élargit carrément du côté de la lymphyfe, ce
i fl1 *}.1. Ion bord poftérieur offre un angle
fp-illant j, qui devient ^ au refte, pointu dans le«
Tortues proprement dites.
Dans les Crocodiles, parmi les Sauriens, l’os
des îles eft placé prefque verticalement} concave
en dehors, il eft convexe en dedans , où il reçoit
; lès Emydes, cette apophyfe, aplatie & Ie^ap.ophv'fes tranfverfes^ des vertèbres facrées
latéralement, eft fouvent tronquée ou ar- ! f n°\ 5.0 -.Son nord antérieur 8c fupérieur forme
l f s deux tiers d’un demi-cercle. Son angle antérieur
eft émouffé 8c offre une forte de facette articulaire.
Le poftérieur eft aigu > la facette qui fait
partie de la folle cotyloïde eft en croiffant. Les
I Pl,n^ reçoivent les côtes ventrales (i).
I L îfchion eft fait à peu près comme l’os cora»
i coi die n. La facette par laquelle il fe joint à fou
j femblable eft plane & de la Agure d’un triangle
j ifocèle.^ Son col eft épais, & fa têtè encore plus.,
j Elle offre deux facettes ; une rugueufe, qui l’unit
i a 1 ilium, & une lifte qui concourt à la formation
. de la cavité cotylride. Une apophyfe plane qui
j fupporte le pubis s’élève de fon col en avant Se
i un peu en dehors.
Le bafiin , dans la plupart des Sauriens de la
J famille des Lézards, dans le Monitor (PI. X L Ii,
j Ag; l 9 )j fcnparticulier, efteompofé de trois os,
qui, comme chez les Mammifères, concourent
l à la compofition de la foffe cotyloïde, laquelle
eft ici peu profonde. L’ilium en prend la moitié
fupérieure ; fon col eft large & court; fa portion
fpinale, au lieu de fe diriger en avant, comme
dans les vivipares, ou de s’arrondir, comme dans
le Crocodile, fe porte obliquement en arrière en
forme de bande étroite, & il n’a en avant qu'une
petite pointe.
Le pubis & l’ifchioh s’uniffent chacun à fo»
opp.ofe dans la ligne moyenne inferieure ; mais
le pubis ne s’articule point avec l’ifchion 4' les
deux trous ovalaires ne font fëparés que par un
ligament. Le col de ces deux os eft court laro’a
rejoindre fon femb’able, & le plaftron, 8c un
pubis * qui fé porte en s’élargiffant vers celui ci 4
s'y réunir de même à fon femblabie.
A l'endroit où ils s'uqiflent pour former la ca-
yipé corylcï.îe, chaque os a trois faces ; une pour
chacun' des deux autres & une pour la cavité,
Sur le reft.e de fa longueur, l’os coxal eft
oblong dans la portion iliaque ; rïfchion va en
s'élàrgiiïant dirèéfemenr vers la fymphyfe , & le
pubis, après s être d abord porté en avant, fe
courbe vers la fymphyfe aufti & s’élargit également
pour y arriver. (PI. XLIV, fig. 9. )
Dans les Tortues de terre, ce dernier donne,
d ë j angle où il fe courbe, une apophyfe pointue,
qui fe dirige vers le plaftron.
Dans
dirigée eu îouvent tronqu,^
rondie. Mais, ainfi que chez les précédentes, ._r
Pubi6 vont enfemble s’unir aux Hchions, en laif-
fant, de chaque côté, un trou ovalaire.
Dans les Chélonées & les Trir , y x , les pubis 8c
les ifehions ne s’unifient au milieu que par~ un
cartilage ( H. XLIV, fig. 9), en fbrre qu’une feule
ouverture très-grande femble remplacer lés deux
trous ovalaiies ou fous-pubiens.
Dans la Grande Tortue marine, c’eft Impartie
de l’ os coxal qui correfpônd ati pubis qui eft la
plus confidérable Elle vient de la cavité cotyloïde
pàr une portion qui fe porte en avant & s’élargit
en une lame mince & plate, divifée en deux parties
, l’une qui le porte vers la ligne moyenne, par
Laquelle les deux os correfpondans fe joignent;
l’autre libre 8c dirigée du côté externe. La portion
qui eft analogue à l’ ifchion fe porte en arrière
& en bas , bi forme le véritable cercfe o{-
feux du bafiin, tandis que l’ ilium, court, étroit
épais, appuie fur le teft & fe joint au ficrum.
D ’après cette conformation fi fingulière, il ferrï-
bleroir, comme le dit M. Cuvier, que le bafiin
de cette Tortue, vu hors de fa pofition naturelle,
pourroit très-ailément être confondu dans les parties,
car les pubis reftembient aux iliums <x ceux-
ci aux ifehions. •
Autre-panidularité non moins fingulière encore
dans les Chelcyfiens, l’ilium 8c , par conféquent,
la malle entière du baftm auquel cet os eft foûdé
fe meut fur le rachis.
Dans les Tortues, les Emydes, les Chélonées
<k les Trionyx, le bafiin n- eft. fou dé au plaftron
que par desligamens; dans les Chélydes, il s’engrène
plus lolidement ayec lui Sc avec, le bpu- (1) P'oyeç ei-apres -n?5.. 42 & fu.tr.111s,
& plat. Celui du pubis eft ' percé d’un trou affez . échancré latéralement, rétréci derrière les folTes
- 1 a c I . 1 ' • —. „ ^ T .. 1 ^ Rs tormtno on i r n grand, & fon bord antérieur produit une pointe ie o on n m rnnru/p •
qui fe recourbe en bas & .en dehors (1).
Dans les Monitors, la fymphyfe du pubis fe
fait par une troncature large, qui eft moins apparente
dansles Sauvegardes, &, dansles Lézards,
les Dragones, les Stellions, & c ., par une pointe
étroite.
Celle de l’ifchion a toujours lieu par une large
troncature.
Le Caméléon fe diftingue de tous les autres
Sauriens par l’étroitefle de fon ilium, qui va directement
s’attacher à l’épine , & qui, comme
l’omoplate, porte à fa partie fupérieure un cartilage
triangulaire.
La fymphyfe de fon pubis, dépourvu de pointe
latérale, fe fait par une troncature.
• Ses ifehions forment, par leur réunion, une
crête faillante.
Dans l’Ophifaure & dans l’Orvet, il fubfifte encore
des veftiges de baflin, qui confident dans
un petit ilium avec une trace d'ifehion , mais fans
apophyfe, & que M. Cuvier n’ a pu découvrir
dans le Bimane.
Dans les Batraciens de la famille des Anoures ,
les pubis & lesifchiôns, manifeftement raccourcis,
font foudés en un difque folide vertical, qui fè
bifurque en deftus pour les os des îles.
Dans le Pipa, les ailes de ces derniers deviennent
horizontales en avant & s’attachent fous
les énormes apophyfés tranfverfès du facrum.
La future de féparation des os des îles dans les
Anoures traverfe directement de l’angle poftérieur
du difque à fon bord antérieur, en divifant en
deux la cavité cotyloïde. Leur aile eft très-longue,
rétrécie immédiatement au-defîus de celle-ci, puis
un peu dilatée, & enfuite elle va en fe rétrécillant
peu à peu jufqu’au fommet, qui eft creux & rempli
par un cartilage qui le fufpend à l’apophyfe tranf-
Vtrfede la dernière vertèbre. Le bord fupérieur
de cette partie alongée de l’os, eft tranchant;
l’inférieur, eft moufle & arrondi..
Nous avons déjà dit combien, dansles Salamandres
, eft grande la variété des points où le
baflin s’attache à l’épine. Ce baflin eft d’ailleurs
tout autrement fait que celui des Grenouilles. La
vertèbre qui le porte a , comme, celles qui la précèdent,
une petite côte de chaque cô té , & c’eft
à l’extrémité de celle-ci que l’ilium eft attaché par
un ligament.
Ce dernier os eft cylindrique 3c s’ élargit un peu
en arrivant à la cavité cotyloïde.
Le pubis ‘ & l’ifchion fe loudent enfemble 8c
forment, avec ceux de l’autre côté, dont ils demeurent
diftinéts, un grand difque concave en
ï fîiis, plat en deflbus, coupé carrément en avant,
( 1 ) C u v ie r , l. c . , p ag . 295.
S y j i . 'Anat. T om e 1K .
cotyloïdes, & terminé en arrière en arc concave.
Le pubis eft bien plus long-temps cartilagineux
que l’ifchion, avec lequel il s’unit par une future
qui fait une croix avec la fymphyfe.
En avant de celle-ci eft un cartilage en forme
d’Y, qui eft plongé dans les mufcles & qui repréfente
aflez bien les os marfupiaux des Didelphes.
Dans la Sirène il n’y a aucun veftige de baflin.
39. Les Os du Thorax en général. Le thorax des
Reptiles varie beaucoup fous le rapport de fa
compofition.
Les Grenouilles, les Crapauds, les Raines, par
exemple, ont un fternum & font privés de côtes.
LesOpiiiDiENs pofîedehtdes côtes fans fternum.
Chez les C iié lo n ien s, les côtes font foudées
avec les vertèbres dans le bouclier dorfal (PI.
XLII1, fig. 1 ), & le fternum eft confondu dans
le plaftron ( fig. 8). ,
Les Sauhiens , dont les côtes font parfaites,
ont un fternum en grande partie cartilagineux.
Ces différences d’organifation ne fauroient nous
étonner, puifque les Reptiles diffèrent beaucoup
entr’eux par la quantité de refpiration qui leur eft
propre.
40. Le Sternum & C Appendice xiphoide. Nous
favons déjà que tous les O ph id ien s font privés de
l’appareil fternal.
Dans les C héloniens , en général, le fternum
paroît être une des pièces les plus importantes du
fqueletté. On diroit , fuivant l’expreflion ingé-
nieufe d’un anatomifte moderne , & tant tout le
refte de l’organifation lui eft fubordonné, qu’il
eft le cara&ère dominant, le grand caradière de
cet ordre du Règne animal, il eft modelé en effet
fur des dimenfions extraordinaires; car, établi fur
une échelle des plus grandes , il ne fe borne pas
à couvrir, à protéger la région de la poitrine
uniquement, il abrite toute la furface inférieure
du corps : c'eft à lui que les zoologiftes ont donné
le nom de piajlron.
Conftamment ici le fternum eft compofé de
neuf pièces, dont huit font paires, dont la neuvième,
placée entre les 'quatre antérieures, eft
impaire, & dont la figure varie infiniment félon
les genres & les efpèces.
Dans les Tortues proprement dites, les Emydes
& les Chélydes, ces diverfes pièces du fternum
ne laiffent de vides entr’elles que dans le premier
âgé feulement, où elles font formées de rayons
offeux, dirigés en divers fens dans le difque encore
cartilagineux du plaftron. Plus tard elles le
joignent de toutes parts 8c conftituent une plaque
compacte, unie à la carapace dans une plus ou
moins grande étendue de chaque côté.
Dans les Trionyx & les Chélonées (PI. XLIIT,
fig. 7 ), ces expanfions rayonnantes laiffent er-
tr’elles toutes de chaque côté, entr’elles 8z
G