. 4C9* Les Arures oesophagiennes. Rien de particulier
ne les diftingue chez les Poiflons.
410. Les Artères médiajlînes pofiêrUures, Elles
manquent.
41 ’ • Les Artères intercofiales. Elles font dans le
même cas. .
412* Artères diaphragmatiques inférieures.
Elles n'exiflent point non plus.
415. Le Tronc coeliaque. Chez la Raie, il naît de
l 'aorte au moment où celle-ci pénètre dans la cavité
abdominalè.
Il fournit fucceffivement trois branches, la première
pour l'inteftin, la fécondé pour le foiè, &la
troifième pour l'efiomac.
Celle de ces branches qui est destinée à l’in-
teftin, fuit le canal cholédoque jufqu'à fon em-
.bouchure dans celui-ci, dont elle pénètre les
parois & à la valvule fpirale duquel elle fe dillribue
principalement.
Elle jette aulfi quelques ramufcules dans le pancréas
Sc fur le bord poflérieur de l’efiomac.
414.L’Artère coronaireftomachique. Chez la Raie,
elle termine le tronc coeliaque, qui, parvenu au
bord interne de l'efiomac, fe divife en deux
branches; une inférieure, dont les ramifications
vont de droite à gauche, fous la face inférieure
•du yifcère, & qui naît du tronc coeliaque à angle
droit; l'autre, fupérieure, qui fe diltribue à la
face correfpondante du même organe, & donne
quelques petites ramifications au bord gauche de
la rate.'
411 - ^’Artère hépatique. Dans la Raie, elle eft
repréfentée par la fécondé branche du tronc coeliaque.
Affez petite, elle va fe joindre au canal hépatique
, qu'elle fuit jufqu'à la baie du foie, dans
lequel elle pénètre enfuite.
416. U Artère fplénique. Dans les Raies, elle naît
de la méfentérique, & eft double.
Dans les autres Poiflons, elle naît du tronc
coeliaque , ou d’une artère qui donne d'abord des
rameaux au commencement du canal alimentiiré ,
puis au foie & à la rate, & fe perd fur la dernière
portion de ce canal.
417. L'Artère méfentérique fupérieure ou antérieure. 1
Dans la Raie, elle paffe à droite de la rate lui
envoie deux greffes branches qui s’ÿ introduifent
du côté gauche, & fournit à droite des rameaux
au pancréas.
Elle fuit le bord droit du canarinteftinal auquel
elle se diftribue. .
Ses rameaux principaux, au nombre, de neuf à-
dix, s'en détachent à angle dtoit, à peu près à
égale diftance l’ un de l’autre, & font lé tour.de:
l'inteftin.
Dans les autres Poiflons, cette artère fe détache
de l'aorte à peu près vers le milieu du corps, très-
loin du tronc coeliaque. Elle s’avance pendant un
court chemin dans l'épaifleur du méfentère & fe
bifurque. Ses deux branches marchent l’une en
avant, 1 autre en arrière parallèlement au canal
infeftinal, fit donnent naiflance, à angle droit, à
des rameaux qui fe perdent dans les parois de
celui c i, qu'ils contournent en ferpentant, St
dont lés ramufcules fuivênt la longueur en avant
St en arrière.
Cette difpofition remarquable a été conftatée,
furtout dans la Truite, par M. Cuvier.
418 . Les Artères capfulaires. Elles n'exifterit point
dans les Poiflons.
4' 9* btr Arteres rénales ou émulgentes. Dans la
Raie, elles font affez nombreufes.
Le commencement du rein, dans ce Poiflon,
reçoit des ramifications d'une branche de l’aorte,
qui en fournit aufli à la colonne vertébrale Sc plus
fpeculement à i'oviduétus.
Plus bas, une autre branche artérielle feidétache
de 1 aorte fit eft uniquement confacrée à la glande
dont il s'agit.
Mais la véritable artère rénale naît d'une dernière
greffe branche aortique fit s'avance le long
du rein auquel elle diftribuq fes rameaux, puis
continue de fé porter en dehors dans la région la
plus reculée de l'abdomen, produit une artère
analogue à 1 épigaftrique Sc fe confume dans la
nageoire de l’ anus..
410. L'Artèrefpermatique, ou Artère de l'Ovaire
ondes Tefticules. Dans la Raie, elle provient du
gros tronc qui va se diftribuer à la nageoire
peûorale (1). ' . ’ ’ D
411. L'Artère méfentérique pofiérieure. Dans la
plupart des Poiflons, elle s’échappe de l’aorte à
quelque diftance de l’antérieure, et fe dirige £n
a^rie,r^ parallèlement à l’inteftin, à la portion
poftérieure duquel elle fe diftribue, fans que les
ramufcules qui s’en détachent à angle aigu aillent
en ferpentant.
Elle envoie aufli des rameaux à la veflîe.
i 412~ Les 'Artères lombaires. Elles.naiftent de trois
branches aortiques deftinées en grande partie au
commencement de I’oviduétus, et vont fe diftribuer
aux mufcles rachidiens.
L’une d’ elles , née immédiatement de l’aorte
auprès de là rénale, fe porte en outré dans les
parois de l’abJomen.
| b£s trois dernières naiflent par paires de chaque
coté de l’aorte." ' ,
(») Foye^çi dcfTis, n°. 3g3.
423. JJ Artère facrée antérieure. Dans la Raie,
elle eft repréfentée par la portion de l’aorte qui
remplit le canal formé par la férié des vertèbres
caudales.
424. Les Artères iliaques primitives. Elles manquent
dans les poifîbns qui font privés de catopes.
Dans les efpèces qui pofîedent ces nagéoires,
elles fe dirigent vers elles après être nées de
chaque côté de l’aorte, et s’épanouiflent dans
leurs membranes, où elles remplacent les artères
fémorale , tibiale , péronière, pédieufe , &rc.
425". L’Artère iliaque interne. Elle eft nulle, ou
à peu près nulle, dans les Poiflons , même dans
ceux qui offrent un baflin mieux développé que
les autres.
426. L*Artère ilio-lombaire. Elle eft remplacée
par une des lombaires poftérietires.
. 427’. Les Artères facrées latérales. Elles font
dans le même cas à peu près que la précédente.
428. VArtère iliaque poftérieure. Elle n’eft point
repréfentée.
- 429. L’Artère obturatrice. Elle manque également.
1
43c. L’Artère ifehiatique. Aucun vaifleau ne
paroît être fon analogue dans les Poiflons.
• 43 t. L’Artère honteufe interne. On ne l’a encore^
décrite dans aucune efpèce.
. 432. JJ Artère hémorrhoidale moyenne. Je crois
devoir la retrouver, confondue avec la précédente,
dans quelques ramufcules artériels qui fe
perdent dans les parois du cloaque.
433. L’Artère utérine. Elle manque, en raifon
même de la non exiftence d^un utérus chez les
animaux dont nous parlons.
434. Les Artères véficales. Elles naiflent en
partie, de da méfentérique poftérieure ( i ) , en
partie des dernières lombaires.
43 y. JJ Artère vaginale. Elle manque, à moins
qu’on ne conlïdère les artères de I’oviduétus
comme fes analogues (2).
437. L ’Artère iliaque externe. Elle n’ eft point
diftinéte.
438. L’Artère épigaftrique. ( Voye\ n°. 419.)
440. L*Artère crurale. Elle n’eft point diftinéte.
441. Les Artères honteufes externes. Je regarde
comme telles certains ramufcules fuperficiels qui
(1) Voye1 , ci-deflus , n°. 4&L:
(2) Voye\ ci-deflus-, n*5". IJvx.
vont fe diftribuer autour de l’anus & à la face
; inférieure du cloaque.
442, 443 & 444. Les Artères profonde de la
i Cuijfe, circonflexe interne & circonflexe externe.
Elles manquent totalement.
44f . 44^ 1, 447»'448, 449 » 45° %. .4f u f e |
Artères poplitée , articulaires du genou , tibiale anté-
\rieurei tibiale poftérieure, plantaire interne , plantaire
externe & péronière. On ne fauroit les dif-
tingüer au fein du réféau vafculaire qui diftribue
' le fang dans les catopes des Poiflons pourvus de
ces nageoires, c ’eft-à-dire chez les Jugulaires ,
les Thoraciques & les Abdominaux.
A plus forte raifon , elles ne doivent pas exif-
ter dans les Apodes.
Sect ion quatrième.
432. Les Veines en général ; les Veines-caves en
particulier. Dans les Poiflons, on ne doit appeler
veines que les vaifleaux qui, de toutes les parties
du corps, rapportent le fang au coeur.
C ’eft: donc mal à propos qu’on a appliqué ce
nom aux vaifleaux qui conduifent le fang des
branchies dans l’aorte, & dont les parois font
même plus fortes que celles de ce dernier tronc,
qui les a lui-même incomparablement plus épaifles
que celles des veines véritables, notablement
minces & délicates.
472. Le Tronc> de- la Veine-cave antérieure. Ce
tronc eft double dans les Poiflons,- chez lefquels
on obferve deux veines-caves antérieures, une
de chaque côté.
L’une & l’autre pénètrent dans la cavité thoraco
abdominale, à droite & à gauche, fe joignent
à la veine-cave poftérieure , au tronc des
veines hépatiques & à la veine qui rapporte> le
fang des branchies & des parties yo.ifines, &
forment ainlï, avec tous ces vaifleaux , un flnus
veineux commun.
48 y. Les Veines hépatiques. Elles s’ouvrent par
un feul tronc dans le fînus commun des veines.
487. Le Tronc de la Veine-cave poftérieure. II
marche à côté de l’aorte dans la plus grande
partie de fon étendue, & vient également le
décharger dans le finus commun des veines. Ü
Se c t ion ci nqu ième.
488. La Veine-porte en général. Elle n’a point
encore été étudiée d’une manière fpéciale.dans
les Poiflons. Son exiftence même- n’eft point encore
bien conftatée chez ces animaux, au moins
en tant qu’bn la;conlïdère comme conftituant un
fyftème particulier.