
laire ( i) , J. Jul. Walbaum (2), Gunth. Chriftop.
Schelhammer (3), Phil. Jac. Hartmann (4), Peter
Collinfon (y)> William André (6), J. de Mu-
ralto (7), Henry Watfon (8), Mart. Domfma (9),
Johan Leonhard Frifch (10), Olaüs Borrich (11),
J. Anton. Battara (12), J. Henri Starke (15),
Schwalbe (14), Defay (1 y)3 Anders Hellant (16),
W. Grant (17), Ferris (18), Abraham Argillan-
der(i9), Antonio Vallifneri(2o)3J. G. E lfner(n),
Benjamen Allen (22)^ Jam. Dale (23), Algot Fah-
berg & De Geer (24), Cajetanus Monti (2j),
Carol. Mundini (26) AI. Fern. Marfigli (27), Saeletcrici
della Torpedine. {.Mem. della Societa ital. , tome III,
pag. 553. )
( 1 ) 1Sur la nature & la formation des pierres qui exifient dans
les cellules auditives des Poijfons. ( Mém. du Mu f. d Hifi.
nat., tome X I , pag. 241. )
(2) Anatomia JCiphia, imprimé à la fuite de fon édition
de la Philojbphie ichthyolo'gique d’AftTÉDi. 3) Anat. JCiph'ue pifcis , 6cc., Hamburg!, 1707* in-4°. 4) Defcript. anal, phyfica JCiphioe. ( Ephem. Acad. Nat.
Curiof. , dec. I l l , ann. 2 , app. , pag. 1.)
(5) Some Obfervations on the Food o f the Soal-Fish. (Phil.
T r ., vol. 43» n°. 472, pag. 38. )
(6) A Defcription o f the teeth o f the anarrhicas lupus , &c.
(Ibidem , vol. 74 * pag. 274. )
(7) Examen anat. Muflelte fluviatilis. ( Mifcell. Acad.
Nar. C u r ., dec. II,ann. 1 , 1682 , pag. 124. )
■ (8) Account o f the Stomach o f the Gillaroo- Trout. ( Phil.
Tranf. , vol. 74» pag. 121.)
(9) Defc. anat. Tetrodontis levis. (Ad . Haart., tom. XII,
pag. 4i 3. )
(10) De OJJtbus dentatis in utrâque pinna ventris carpionis.
(.Mifcell. Berolinenf. , tome V I , pag. 122. )
(11) Ada Hafnienf , ann. 1673, pag. 149.’)'
(12) Epiftola de Pene Ranarum contra Kleinium. (Atti
delTAcad. di Siena, tome IV, pag. 353. ) . ;
(13) De Pifce hcrmaphroditâ. { Ephem. Acad. Nat. Cur. ,
dec. I l l , ann. 7 & 8 , pag. 190.)
(14) Lades'& ova fimul in uno carp tone. (Commerc. litt.
Norimberg., 1734 , pag. 3o5. )
(15) Bemerkunguber eine bafiard Art von Barben und
Karpfen. ( Beob. der Berlin. Gef. Naturf. Fr. i band, pag.
490-)
(16) D e Propagatione Salmonis. {Analed. tranfalp. , tome
1 . peg- 4° 8- ) ..
(17) D e Coitu & Propagatione Salmonis. (Ibid. J come II,
page 4,2 .)
(18) Journal de Phyfique , tome XX , pag. 321.
(19) Ron om Gjaedd-lekcn. ( J^etensk Akad. Handling.,
*753, pag. 74;)"': ’ -* *3 4 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10'
(20) Defcript. anat. AnguilLe. (fiaientini Amphith. joo-
tom. , part. 2, page 126. )
(21) De Anguillis yiviparis. {Mifcell. Acad. Nat. Curiof. ,
dec. I , ann. 1670,ob£ 119,, pag; 242.) . ,r
(22) O f the manner o f the generation o f eels. {Phil. Tranf.,
vol. X IX , pag. 664- )
(23) Ibidem , vol. X X , ii°. 238 , page 90.
(24) Fetensk. Acad. Handling, f j 5o , page 194.
(25) D e Anguillarum Ortu & Propagatione. {Comment.
Injlituti Bonon. , tome V I , page 392. )
(26) Ibidem , page 406.
(27) Lettera feritta al fignor Antonio Valii fie r i intomo all’
origine della Anguilla, ( Giomale letter ah d‘ Italia, tome
XXIX.)
muel Ledel ( i) , Oken (2), Hudolphi (3), Serres
(4), Robert Knox (f), E. M. Bailly (6), Ger-
brand Bakker (7), Everard Home (8), M. G. R.
Treviranus (9), Ducrotay de Blainville (10)» &
beaucoup d’autres parmi lefquels nous pourrions
encore citer MM. Rafinefque Schmaltz, RifTo,
Defmareft 3 Gall & Spurzheim , Alexandre Le-
fueur, &c. &c.
F O N C T IO N PR EM IÈR E .
La Locomotion.
S e c t i o n p r emi è r e .
Squelettologie.
i°. Le Squelette en général. Nous avons déjà annoncé
que tout, dans le poiffon, eft difpofé pour
la natation. Un grand nombre d’efpèces porte,
immédiatement fous l’épine, une veflie pleine
d’air, qui, en fe comprimant ou .en fe dilatant,
fait varier la pefanteur fpécifique & aide l’animal à
monter ou à defeendre dans l’eau. La progression
s’exécute par les mouvemens de leur queue qui
choque altepnativemement le liquide ambiant à
droite & à gauche, en haut & en bas, tandis que
les branchies, en le pouffant en arrière y contribuent
probablement encore. Les membres étant,
en conséquence , peu utiles, font fort réduits ;
ces pièces analogues aux os des bras & des jambes
font fort racourcies ou même difparoilfent en entier
» des rayons plus ou moins nombreux, foute-
nant des membranes, repréfentent groffièrement
les doigts & les orteils j c’eft-là ce qu’on appelle
des nageoires.
L’ oflification du fquelette des Poilfons chon-
droptérygiens paroît ne jamais s'achever j il ne
prend jamais la dureté de celui des animaux vertébrés
d’une claffe fupérieure, & refte conftamment
cartilagineux. Celui des autres Poilfons, de même
que celui des fauriens &r des ophidiens, acquiert
une densité remarquable, mais conferve cepen-
(1) Ephem. Acad. Nat. Curiof. , dec. I I , ann. 10, p. 28.
(2) J fis, 1823, 1 oe. livraifon , pag. 44 *•
(3) Abhandl. der Kanigl. Acad. der Wijfenfchaft. in Berlin,
fur 1814 & 1815.
(4) Anatomie comparée du Cerveau dans les quatre clajfes
d’animaux vertébrés , &c., in-8°. , Paris , 1824.
(5) Edinb. phil. Joum. , avril 1814 * page 323.
(6) Defcript. des filets pêcheurs de la Baudroie. { Annales
des fciences nat. , juillet 1824. )
(7) Ofîeographia Pifcium, gadi praferttm teglifini cum
lampride guttato , fpecie rariori, & c ., Groening., 1822.
in 8°. X
(8) The Croonian Ledure. {Philof. Tranf. , 1824, p. 1.)
(9) Zeitfchrift für Phyfiologie, tome I I , cah. 1.
(10) De VOrganifation des Animaux ou Principes d’Ana-
tomie comparée, tome I , Paris, 1822, in-8°.
dant toujours plus de flexibilité que dans les animaux
à fang chaud.
Indépendamment de la différence de confif-
tance, les os des Poilfons diffèrent de ceux des
mammifères & des Oifeaux par une plus grande
homogénéité, due à ce que la matière calcaire
eft plus uniformément répandue dans le parenchyme
gélatineux, qui. même , : chez les chon-
droptérygiens, femble mafquer les parcelles de
phofphate de chaux qui s'y mêlent par petits
grains & non par fibres ni par filamens.
C'eft en raifon de cette foible proportion de
matière inorganique que les os des animaux qui
nous occupent peuvent fe fondre plus facilement
que d’autres en gélatine. Audi voit-on quelques
peuplades hyperboréennes fc en particulier les ha-
bitans de la Norwège s’en nourrir pendant les
longs mois de leur hiver.
Par rapport au nombre des nageoires chez les
Poilfons, on obferve non moins de variétés que
pour celui des membres dans les Reptiles. Le
plus communément il y en a quattei affez fouvent
il n’y en a que deux, & quelquefois ils manquent
totalement'. Celles qui répondent aux membres
thoraciques, font dites nageoires pectorales,• celles
qui repréfentent les membres abdominaux font
appelées catopes ou nageoires ventrales. Souvent
des rayons placés aux extrémités des apophyfes
épineufes foutiennent fur le dos, fous la queue &
à l’extrémité de celle-ci, d’autres nageoires verticales
qu’on appelle dorfales, anales & caudale,
lefquelles en fe redreffant ou en s’abaiflant, étendent
ou rétréciffent au gré du poiffon la furface
qui choque l’eau.
Les rayons fur lefquels font étendus les membranes
natatoires font de deux fortes; les uns
confident en une feule pièce offeufe, ordinairement
dure & pointue, quelquefois flexible & élastique
; on les nomme rayons épineux i les autres
font compofés d’un grand nombre de petites articulations
& fe ramifient vers l’extrémité ; on les
appelle rayons mous , rayons articulés, rayons bran-
chus.
Les vertèbres des Poilfons chondroptérygiens
font foudées entr'elles & forment un tout cartilagineux
dans lequel on ne peut diftinguer que les
apophyfes épineufes. *
Les vertèbres des Poiffons offeux s’articulent
les unes aux autres à l'aide de furfàces concaves
remplies d’ un cartilage mou & feulement par leur
corps, qui eft tantôt cylindrique, tantôt anguleux,
tantôt comprimé.
Dans les Poilfons, le badin adhère bien rarement
à l'épine, & , fort fouvent, au lieu d’être
en arrière de l’abdomen, il eft en avant & tient
à l’appareil claviculaire.
Il fuppotte les catopes habituellement.
Quelle que foit la valeur des opinions des anciens
zootomiftes comparée à celles des phyfiolo-
giftes modernes par rapport à l’exiftence ou à la
non exiftence du thorax dans les Poiffons, tous
font d’accord fur l'abfence des côtes ou des
prétendues côtes chez la Raie ; il y a défaut
abfolu de thorax, chez elle; le défaut de poumons
néceffitoit une telle difpofition, mais les
arêtes, qui, chez la plupart des autres poiffons
offeux , dépourvus pareillement de poumons,
avoient été cependant comparées aux barreaux de
la cage offeufe de la poitrine des autres animaux
vertébrés, ne fe rencontrent même ici en aucune
forte.
Le fternum manque également.
L’os qui repréfente l’omoplate dans les Poiffons
eft quelquefois fufpendu dans les chairs ; d’autrefois
il tient à l’épine : mais le plus fouvent, il eft
accrochéau crâne : ilfoutient,parl’intermèded'une
férié de petits os plats féparés par des intervalles
cartilagineux, la nageoire peèxorale correfpon-
dante , compofée d’un certain nombre de rayons
articulés ou épineux, & qui manque dans quelques
Poiffons, comme les Murènes, les Apté-
richthes, etc.
Chez la plupart des Poiffons offeux, dans l’état
de repos, les nageoires peétorales font collées
fut le côté du corps & fe meuvent dans un
plan horizontal. Elles font généralement attachées
fixement à la tête par le moyen d'une ceinture
offeufe, qui entoure le corps derrière les branchies
, qui foutient le bord poftérieur de leur
ouverture, & qui eft formée par les deux omoplates
réunies fous la gorge, fimples & minces
dans celle de leurs portions qui eft fituée au-def-
fus de la nageoire, garnies, dans celle qui eft au-
deffous, d’une lame faillante qui tient lieu d’épine
& derrière laquelle exifte parfois un intervalle
non offifié comme dans la Trigle volante, les
Zées, le Merlan, &c.
Beaucoup de Poiffons, les Pleuroneéles, les
Chabots, les Zées , les Perches, entr’autres, portent
à la partie fupérieure de leur omoplate une
longue épine, qui defeend directement derrière
la nageoire & donne attache aux mufcles adducteurs
, tandis que les abduéteurs s'infèrent dans
l'angle formé par la réunion de la crête avec
la portion inférieure. Cette épine, qui eft mobile,
a été improprement appelée claviWe par
quelques anatomiftes.
Les offelets qui maintiennent les rapports des
rayons de la nageoire avec la ceinture dont nous
venons de parler varient beaucoup en nombre 8c
en figure fuivant les efpèces. Les Choerodons 8c
les Perches en ont cinq ; on en cômpte trois dans
le Silure, où ils font grêles & cylindriques; quatre
très-grands dans le Ma!armat,le Rouget, l’Anar-
rhique; quatre petits dans le Merlan, le Turbot,
la Morue ; huit, en deux rangées, dans le Poiffon
de Saint-Pierre.
Quant les nageoires peétorales ont un premier
rayons épineux, celui-ci s’ arti cule immédiatement
avec la ceinture thoracique, comme dans plu