
Eylais, HydracknïL. Limnochare , Caris 3 Lepte ,
Aclyfie , Atome 3 Ocypète.
' Les auteurs ne nous offrent que peu de détails
fur l’anatomie des Arachnides, oc parmi eux
nous ne pouvons guère citer, comme s’étant occupés
de cette branche de l’a r t , que Martin
Lifter ( i ) , Guillaume Homberg (2;, F.. Ern.
Brückmann (5), Dorthes (4), C. Clerck (y ),
~G. G. Kirchmajer (6), Wolferd Senguérdius (7),
J. Müller (8), G. Baglivi (9) , Nie. Caputi (10),
Erancefco Serao ( 1 1 ) , Harald Vallerius (12) ,
L. Valletta (13), Oligerus Jacobæus (14), Antonio
Vallifnieri (iy) , Mich. Angel Maccari de
Campo Roffo (16 ), P. L. Moreau de Mauper-
ruis (1 7 ) , Amoreux fils (18), Léon Dufour (19), j
Fittaro (20), De Geer (21 ), de Réaumur (22) ,
Savigfty (23) , Cuvier (24) , Latreille (25) ,
(1) Hifioria Animalium Angine Tradatus de Araneis,
Ijo n d in i, 16 78 , in-4°.
(2) Mémoires de P Académie des Sciences de Paris , année
*7^7» Pag- 339.
{ 3) Epiflola itinerar. IX , cenr. 2 , pag. 63.
(4) Tranfad. o f the Liitn. Soc. , vol. I I , pag. 86.
(5) Aranei fuecici deferiptionibus ac figuris illufirati,
Stockolm. , 1757 , in-4°.
(6) Difput. de Araneâ, imprimis verà de Tarentulis-, refp.
An dr. Flachs , Wittebergæ , 1661.
(7) Tradatus pkyfictu de Tarentulâ, Lu gd . B a c ., .1668,
■ xn-12.
(8) Sous (a préfîdence & à Wittemberg , en 1676 , Chr.
Frid. Brunnichs a foutenu une thèfe fur la Tarentule.
(9) Dijfert. de Anaionte, Morfu & Effedibus Tarentula,
R om s , 16 9 6, in-4°- ✓
^\o) D e Tarentula Anatome & Morfu, L y c i i , 1741 >
in-49.
( 1 1 ) Délia Tararitola 0 vero Phalangio di Puglia, "Napoli,
174^, in-4°.
(12) Sous fa préfîdence & en 170 2 , G . Vallerius a fou-
tenu à Upfal une thèfe de Tarentulâ.
(13) De Phalangio Apulo Opufeulum, Neapoli, 1706,
in-12.
(14 ) Aéla Hafnienf., vol. V , pag. 262.
(15 ) Ephem. Acad. Nat. Curiof., cent. I l l & IV ,
p ig . 58.
(16) Mémoire fur He Scorpion qui fe trouve dans ia mon-
tagne de Cette, & c . , Paris, 1810,~in-8°.
(17 ) Mémoires de P Acad, royale des Sciences de Paris,
année 1 7 8 1 , p^g. 223.
(18) Journal de P h y f., tom. X X X V , pag. 9.
(19) Annales des Sciences phyfiques , toro. V , V I . —
Journ. de Phyf. , ju in , 1817.
(20) Considérations & Expériences fur la Tarentule de la
P ou ille , Paris , i 8o5 , '
(21} Anale£1. Tranfalp. toro. I , pag. 73. — Mémoires
fur les Infedes, tom. V I I , pag. 109.
(22) Mémoires de P Acad, royale des Sciences , 1 7 1 0 ,
pag. 3 o5.
(a3) Mémoires fur les Animaux fans Vertèbres.
(24) Le Règne anipial, Ôcç. — Leçons d‘Anatomie comparée.
(20) Le Règne animal, fécondé édition, tom. I V . —-
Monographie des Faucheurs à la fuite de P Hifioire des
Fourmis.
Straus (1) , Marcel de Serres (2 ), Trevira-
nus (3), Leach (4), Hermann fils (5 ) , Viétor
Audouin (6) , Robineau-Desvoidy (7).
F O N C T IO N PR EM IÈR E .
La Locomotion,
S e c t i o n p r e m i è r e .
La Squelettologie.
1. Le fquelette én général. Extérieur en grande
partie comme celui des Cruftacés, le fquelette
des Arachnides eft toujours beaucoup moins
compliqué que le leur, 8c même que celui des In-
feêtes, & généralement moins développé fous
le rapport de la dilpofition articulée. Son orga-
nifation femble fe rapprocher d’une manière marquée
de celle du fquelette des Limules.
Il eft , du refte, fuivant les familles où on
l’examine, compofs de deux ou de trois parties, 8c ne varie pas moins dans chacune des fections
dé la clafte que le refte de l’organifation et les
moeurs des animaux qui la compofent.
Dans les Thélyphones, on trouve un tronc qui
porte les membres & la bouche, un abdomen à
fegmens diftinéts, 8c une queue articulée, grêle 8c
fétacée.
Dans les Phrynus & les Galéodes, où le trône
& Y abdomen exiftent feuls, ce dernier a encore
des fegmens apparent.
Dans les Araignées , qui ne poftedent aufti
qu’un tronc 8c un abdomen, les fegmens de celui-
ci ont difparu ou ne fe montrent qu’à fa face
inférieure & rudimentaires feulement,
Le dernier cas eft celui de la Mygale avicu-
laire.
Les membres font en général au nombre de
quatre paires, dont la longueur, le volume, la
ftru&ure font à peu près les mêmes dans la plupart
des efpèces.
Ils font-fitués immédiatement à la fuite les uns
des autres, entre les deux pièces du bouclier
thoracique.
ils font libres dans toute leur étendue*
( ï ) Confédérations générales fur P Anatomie comparée des
Animaux articulés , Paris, 1828 , in-4 °. (2) Mémoire fur le Vaiffeau dorfal des Infedes. —»
Journal de Phyfique, ju in , 1817.
(3) P'eber Deninnem , bau des Arachniden. «— Journal
de Phyfique, ju in , 1817.
(4) Zoological Mifcellany, vol, I I I . - - Tranf Linn.
Soc. , tom. X I .
(5) Mémoires aptérolog.
(6) Mém. de la Soc. d‘ Hift. ncu. de Paris > tom. I ,
pag. 98-.
(7) Recherches fur Porganifation vertébrale des Crufiaefs^
des Arachnides & des Infedes , Paris, 1828 , in»8°.
Dans la famille des Aranéides, on ne trouve •
d’autre trace d’un fquelette intérieur qu'un épais-
& fort tendon fitué fous la plaque fupérieure du
bouclier thoracique.
Dans cçlle des Scorpionides, les pièces foliées
de la charpente qui fait la bafe de l’organifation
font plus nombreufes 8c difpofées d’une manière
plus complexe.
Mais ici, la tête & le thorax, confondus l’une
avec l’autre, forment une partie du corps relativement
beaucoup plus petite que dans les Aranéides.
Au refte, les zootomiftes qui, comme M. Ro-
bineau-Defvoidy} ont, dans ces derniers temps ,
voulu rapporter les animaux articulés au type des
Animaux vertébrés , conviennent que dans le
fquelette des Arachnides, il n’y a ni vertèbres
dorfaies , ni vertèbres buccales 8c pofi-buccales, que
la première des cinq vertèbres locomotrices eft devenue
un organe de taéiion ( i) , & que les deux
feules vertèbres fenfo riales font l’optique 8c Y olfactive.
Celle-ci contribue à la formation des mandibules
& de leur appareil toxicophorel
Celle-là porte les yeux , variables pour le
nombre & l’organifation.
Dans les Hydrachnes , on n’obferve même
qu’une feule vertèbre fenforiale : c’eft Y optique,
encore eft-elle peu développée.
Les organes de la mafiication 8c de la taélion ,
toujours fuivant la même théorie , dépendent des
deux premières vertèbres locomotrices.
4. Les Os du Crâne. Ils manquènt entièrement
ici comme dans les Cruftacés.
Dans les Arachnides, on ne trouvé par con*
féquent ni :
y. L’ Os frontal ; ni :
6. Les Pariétaux j
1 7 . U Occipital ;
L’abfence des vertèbres mentionnées forme,
entre les appendices de préhenfion & les yeux,
un vide au milieu duquel lé trouve percé l’ orifice
de la bouche.
Dans la famille des Acaridiens, il n’y a aufti
qu’une feule vertèbre fenforiale, Yoptique 3 & chez
quelques efpèces om ne trouve parfois que fix
pattes.
Du refte, à l’intérieur du fquelette des Arachnides,
il exifte une foule d’apophyfes & de cavités
d’infertion non moins grande que dans les
Cruftacés 8c les Infe&es, & égale à celle qui
paroît à l’extérieur des os chez les Vertébrés.
3. La Tête en général. Ordinairement confondue
avec le thorax (1) , elle ne préfente à la place
des antennes que deux pièces articulées, en forme
de petites ferres didaétyles ou de pinces mono-
daétyles, mobiles du haut en bas, coopérant à
la manducation , 8c remplacées dans les Arachnides
fyphonoftomes par deux lames pointues.
C’eft à ces antennes qu’ on a donné dans ces
derniers temps le nom de chélicères. Ce font
elles aufti qu’autrefois on nommoit mandibules.
On trouve aufti à la tête des Arachnides une
forte de lèvre ou de languette produite par un
prolongement peêloral 5 deux mâchoires; une pièce
cachée fous les mandibules 8c que M. Savigny (0
appelle langue flernale y un epiflome ou chaperon
très-petit 8c terminé par un lobe fort court &
triangulaire > une carène longitudinale inferieure
très velue.
(1) Robinbat? Desvoidt, l. c . , pag. i35. •
(2) On commence généralement &c avec raifan à donner
le nom de Céphalothorax à la pièce qui rélulce, dans le Ique-
lette des Arachnides, de la réunion de la tête ,& du
tronc.
8. Les Temporaux ;
9. Le Sphénoïde y & :
10. VEthmoïde,
12, 13. Les Mandibules & les Mâchoires. Nous
favons déjà que la plupart des auteurs, s’appuyant
fur une faufle analogie des Arachnides
avec les Infedes, ont regardé comme des mandibules
chez celles-là , les organes cjuè^nous appelons
chélicères ou antennes-pinces d’après le feru-
puleux M. Latreille.
Les chélicères des Arachnides pulmonaires font
implantées au haut de l’extrémité antérieure du
céphalothorax, 8c font terminées par deux doigts,
dont l'un eft mobile, ou par un feul en forme
de crochet ou de griffe 8c toujours mobile.
Dans les Arachnides pulmonaires de la famille
des fileufes, elles finiflent par un crochet mobile
replié inférieurement, & percé en défions,
près de fon extrémité, conftamment très-pointue,
par une petite fente deftinée à l’émiftion d’une
humeur vénéneufe dont il fera queftion ci-après.
Dans les Mygales, elles font robuftes.
L’extrémité fupérieure de leur premier article',
dans les Mygales cardeufe & maçonne, ainfi que
dans quelques autres efpèces, préfente une férié
d’épines articulées 8c mobiles à leur bafe, 8c
offre ainfi affez d’analogie avec un rateau.
Dans l’Araignée maçonne (Mygale c&mentaria),
les chélicères, noirâtres, font fufmontées de cinq
de ces pointes, dont l’interne eft plus courte
que les autres.
Dans la Mygale pionnière de M. Walke-
naer (2), les chélicères, plus fortes, plus inclinées
que celles de la précédente efpèce, ont
(1 ) Voyci fa Dcfcription du Phalangium copticum.
(2) Faune françaife.
Sss 2