
9* Sphénoïde3 & :
10. Ethmoïde.
11. Æa Face */z général. Elle eft dar.s le même
cas que le crâne.
12. Les Mâchoires (i).
i l , 22, 23 , 24. Les Dents. Elles manquent
conftamment dans les Annelides, & les otléides
que l’on leur a comparées dans certains genres,
ne font véritablement que des mâchoires.
26., Les Os de l*Epine en général. Il n’en exifte
aucune trace, & même dans les Néréides, les
Amphsnomés & les Lombrics, il devient impof-
fible de diftinguer dans le tronc un thorax &
un abdomen , & de reconnoîrre une queue à
fa fuite.
Dans les Amphicrites & les Serpuîes cependant
, il exifte une forte de thorax & d'abdomen
, en même temps qu’une tête diftindte.
18 & 29. Les Vertèbres cervicales. Elles manquent
ici comme toutes les autres , & cela d’autant
mienx que. la plupart des efpèces, les Am-
phinomes, les Néréides , les Lombric.s , par
exemple, n’ayant point de tête diftin&e, n’ont
aucune apparence de cou.
30. Les Vertèbres du Dos. Elles manquent to^
tai e me nt.
31. Les Vertèbres des Lombes. Elles font dans
le même cas, ainli que :
3f. Le Sacrumt & furtout :
36. Les Vertèbres coccygiennes ou la Queue.
37. Le Bajjln, Rien ne le repréfente ic i, non
plus que :
38. Les Os iimcrminés.
39. Le Thorax en générai. Il n’eft aucunement
polhble de trouver , chez les Annelides , un analogue
à cette partie fi importante du fquelette des
Animaux vertébrés* dans les espèces dont l'appareil
de la locomotion n’eft conipofé que d'organes
mous & charnus, comme chez les Saugfues,
par exemple.
Mais, dans plufietirs Aphrodites , & fpéciale-
ment dans Y Aphrodite ovule-ata, on trouve, de
chaque côté, à la face fupérieure du corps , environ
quinze plaques difcoïdes, arrondies, minces,
fort étendues, imbriquées, logées dans la cavité
respiratoire, immédiatement au-deflous du tégument
feutré du dos , auquel elles n’adhèrent nuL
lement, & au-deflus de l'expanfion membraneufe
commune qui enveloppe les organes de la digef-
fion, & à laquelle elles tiennent, dans leur
moitié externe, au moyeu d’une bande tranfver-
fale étroite.
Chez l’Aphrodite fquamata, ces fortes d’écailles
font entièrement libres.
Dans tous les cas, elles protègent l’appareil de
la refpiration qu’elles recouvrent.
Dans les Amphitrites aufli, quoiqu’il n’y ait
pas de cou , un certain nombre des anneaux qui
fuivent la tête font différens de ceux qui confti-
tuent le refte du corps, & femblent rappeler
l’image d’un véritable thorax.
40. Le Sternum & le Cartilage xiphoïde. Ils manquent
, air.fi que :
42. Les Vraies Côtes ;
44. Les Faujfes Côtes, & :
46 , 47. Les Cartilages des Côtes.
49. Les Membres en général. Les anneaux ou
fegmens du corps de la plupart des A nne lides ,
que , pour cette raifon même , on a récemment
propofé d’appeler Crétopodes, font conftamment
pourvus d’une paire d’appendices qui, dans leur
plus grand état de complication , font tout au plus
compofées de trois parties, l’une propre à la locomotion
, l’autre deftinée à l’accompliftement de
l'innervation, & la troifième à celui de la respiration,
& qui, réduites à leur plus fimple expref-
fion, à ce qu’elles ont vraiment d’effentiel, ne
concourent qu’au mouvement.
Ces appendices, dures, alongées, purement
extérieures, non articulées, placées aux extrémités
du plus grand diamètre tranfverfe des
anneaux, fur les côtés du corps par conféqqent
& inférieurement, ont reçu, d'un commun accord
, le nom de foies, en latin feu
Les foies des. Annelides, en général roides,
dures, cafianres, en nombre confiderable, fonc
implantées profondément dans les tégumens
communs & par groupes.
Dans quelques Nafs cependant il n*en eft plus
qu’une feule.
Mais , la plupart du temps, elles font difpo^
fées en faifceaux lïmpies ou divifés à l’extrémité
d’ un prolongement naamillake- plus ou moins considérable
des côtés du fegment auquel eiles ap-
pariennent.
Dans les Néréidées, & les Serpulées, félon
M. J. C. Savigny (1) , ces foies repréfentent des
fortes de pieds par fuite de leur mode dé connexion
, foit entre elles-mêmes , toit ayec des ef-
pèçes de cirrhes tentaculak.es, tuberculeux, fu-
barticulés, rétraétiies Jx allez analogues aux
antennes.
Ces pieds, chez les Néréidées, peuvent fe
( l ) D e s c r ip t io n de i/ E q t p t e , H ifi. ntu., tom. I ,
3 e. Ur.,y y Voye\ ci-açrèj, n°‘ . 0^3 0c £u brans. a*, ( tü ., 3e* parc.
fubdivifer en deux rames , l’une fupérieure ou dor-
fale , l’autre inférieure ou ventrale.
La dernière eft la plus faillante.
La première paire des pieds, & même une,
deux pu trois des paires fui vante s , manquent entièrement
ici de foies, & ne confervent que leurs
cirrlhes, plus développés.
La dernière paire de ces mêmes pieds eonftitue
les ftyles ou longs filets qui accompagnent l’aims
& terminent ordinairement le corps,
Les pieds des Serpulées fe compofent aufli de
deux parties, qui font prêfque conftamment
unies.
L’une, propre à la natation, répond à la lame
dorfale des Néréidées.
L’autre, confacrée à l’ adtion de s’accrocher,
de *fe fixer, répond à la lame ventrale de ces
dernières.
Les cirrhes manquent, chez, elles, èn tout ou
en partie, & lorfqu’ils exiftent, on n’en trouve
qu’un à chaque pied , le fupérieur.
Us manquent également dans toute la famille
des Aphrodites.
Parfois, chez les Serpulées, la première, la
fécondé, la troifième, la quatrième & même la
cinquième des paires de pieds, afredtent uUé forme
an o rm a le& ne paroiflènt plus propres â la locomotion.
Avec Othon Fabricius & M. S. C. Savigny,
nous diftiriguerons, dans les Annelides, trois efpèces
de foies :
aiguës, contenues dans un fourreau , d’une cou-
leut brune, noire ou différente de celle des autres
foies, & qu’on peut comparer à des aiguillons
ou à dès épines.
Quelques Néréidées manquent de ces acicules,,
qui, aiôrs meme que leur exiftence eft pofitive ,
fe trouvent rarement plus d’une à chaque rame
& à chaque faifceau principal.
Celle, de la rame ventrale eft conftamment la
plus forte.
Du refte , le fommet des foies fubulées ou hci-
culées peut être réfléchi, courbé, tors, arifté ,
fqüameux, denriculé, bifide, & c’eft ce quê
l’étude minutieufe des nombreufes efpèces de la
clafle démontre à chaque inftant.
C. Tes Soies en crochets ( Unciculi) . encore
grêles, mais courtes & recourbées, font terminées
A. Les Soies fimples (feftucs.) , qui font grêles,
pointues , droite* à leur extrémité ^cylindriques,
prifmatiques ou aplaties, fiftu’eufes & flexibles,
ou folides , pleines & roides , bifurquées, den-
ticulées, dilatées ou âpres au fommec.
Ces foies fubulées traverfént les fibres de la
peau, & pénètrent jufqu’aux mufcles fiiués au-
deflous de celle-ci.
Elles font fujettes à manquer dans la partie pof-
térieure du corps des Serpulées-,
Dans les Néréides, elles font grêles, nom-
breufes , raflemblées en rangs réguliers , ou en
faifceaux complexes > ayant chacun leur gaîne
fpéciale, & elles fortênt des côtés ou du fommet
de chaque rame.
La rame ventrale n’ a communément qu’tin feul
de ces rangs ou de ces faifceaux.
La rame dorfale en a fouvent deux, & quel*
qüefois davantage.
Dans les Serpuîes, on les trouve fréquemment
diftribuées dans plufieurs gaînes , qui toutefois fe
réunifient en un feul faifceau, feule partie du
pied à laquelle le notn de rame convienne exac- i
tement.
B. Les Aiguillons ou Epines ( Aculei). Parfois
les foies fubulées dés Annelides deviennent de
véritables acicules, gtofles, coniques, droites,
par un crochet à l’extrémité.
Eiles repréféntent dë, petites lames minces,
tranfparentés, comprimées, exactement alignées,
très-ferrées les unes contre les autres, denti-
cülèés àu sommet, rarement à un feul crochet.
Difpofées fur deux rangs, elles occupent le
bord taillant d’un feuillet ou d’un mamelon tranfverfe
qui réunit leurs mufcles moteurs, & dans
l’épaiflèur duquel elles peuvent fe retirer.
Elles occupent généralement la place de la
rame ventrale, mais elles peuvent prendre, foit
à tous les pieds, foit feulement fur un certain
nombre, la place de la rame dorfale.
Ces foies reftent contenues dans l’épaifleiir de
la peau ; elles font particulières aux Serpulées.
Parfois encore , il èxifte à la partie pofiéneure
du corps des Néréidées des foies èn forme de
fpatule3 c’eft-à-dire, dont le bout eft aplati hori-
zontalëment & arrondi.
Dans Y Aphrodite aculcata, les foies font difpofées
dans toute la longueur du corps, très-près
les unes des autres, & fur environ trente-cinq
rangées tranfverfales qui occupent, de chaque
côté, toute la hauteur des faces latérales. Elles
diminuent remarquablement en nombre, en volume
& en dureté, à partir de la région moyenne
du corps vers fes extrémités antérieure & pof-
térieure. Les poftérieures furtout font très^-pe-
tites.
Les inférieures fe diflinguent des. fupérieure?
en ce qu’elles occupènt le fommet d’une éminence
conoïde, fort faillante, tte terminée par trois
petits mamelons. Chacun de ces mamelons fup-
porte quelques foies, qui fe'fuceèdent d’avant
en arrière, & forment, de la forte, trois rangées
fituées les unes au-deflus des autres, dont la
plus inférieure eft compOfée de quatre à cinq
foiès, tandis que chacune des fupérieures n’en
offre que deux.
Les foies fupérieures forment une férié & ne
font pas fuppovtées par des tubercules. Èn gé