
Ses Papilles. Elles ne font point connues.
966. Ses Glandes,Elles n'ont point été décrites,
fi elles éXiftèntf.' '
967. Ses.Nerfs. On ne,les a point décrits d'une
manière Spéciale.
968. Ses Vaijfeaax. Ils font dans le même ,ças.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
969. 970, 971 & 972. Le Voile du Palais & fes
Dépendances. P.ien de tel ne fe rencbntte dans les
Mollufques.
973 .& 974. La Luette, fes Mufcles, fes Glandes,
p'c. 11 n'y a rien de plus a en dire. ’
S e c t i o n q u a t r i è m e .
975. Les Amygdales ou Tonfilles. Elles manquent.
977, 978 & 979« Les Glandes falivaires. Dans
les .Mollufques céphalopodes & gaftéropôdes, ce s !
glandes font, proportion gardée , plus confide- i
râbles , plus développées què dans tous les autres
animaux où on les obferve.
Chez les premiers, elles exiftent au nombre de 1
deux paires, à droite & à gauche , l'unefupérieure, j
l'autre inférieure.
Les glandes falivaires de la paire fupérieure font i
plus petites que celles de la paire inférieure.
Dans le Poulpe, par exemple', celles-là , logées I
fur les deux côtés de la mafFe charnue de la bouche,
toujours dans cette cavité entre les bafes dës
pieds, font diverfement lobées & donnent chacune
naiffance à un canal excréteur, qui pénètre !
dans la maffe charnue & va's'ouvrir dans le haut
de l'oefophage.
Les glandes falivaires inférieures, beaucoup
plus grandes~& moins divifées ,* font fituées'au-;
deffous de l'anneau cartilagineux de là têtè, dans !
la poche qui fuit le foie & aux deux côtés du
jabot.
Elles donnent auffi chacune un canal excréteur,1
mais f es deux canaux » d'aiaord ifolés',* s'unifient
enfuite en * un conduit commun dans le trajet de
l ’anneau cartilagineux. Ce dernier conduit paffe
dans la partie antérieure de la maffe charnue, én
dedans de la mandibule antérieure & perce le'bas
de la face épineufe de la langue, de façon à
verfer la falive fur les' alimens ail moment où,
venant d'être divïfés par les 'mandibule$, ils font
faifis par les épines pour entrer dansToefophage.
Toutes ces glandes font blanchâtres, aplaties,
grenues.
Elles reçoivent des vaiffeaux nombreux de fort
gros.
La Seiche offre à. peu près la même difpofitipn.
Les^ Gaftéropôdes .n'ont géné^alppipnt,qp'qqe
feufepaire de glanclps-falivairps.
Dans le Clio borealis , longues & étroites,.elle s
flottent fur les côtés de l'oefophagé, .&.verfent
dans la bouche lé produjt de leur fécrétion.
Dans l'Hyale, elles n'ont poipt été aperçues,
mêmè par M. Cuvier. 1 '
Dans le Pneumoderme , elles font longues &
amptës. ' Leur canal ëxçrétèur o ffre en aVant du
cerveau , uji' rêriflement marqué? ''
' Dans les Tritonies , elles occupent les <|eux
Cqtexoei ôefôphàgè fur la mafle dès ipufçles Maxillaires.
Fort alongées dans ces Mollufques, elles fe di-
vifent én une;multitudé oe lobes de dé lobules ,
qtfi fpürnifTënt Chaçùri une racine' à‘ Un conduit
^excréteur très-délfe , cjiii paffe,' a droite & ‘ à
gauche , avec l'pefôphàgê dans le collier nerveux
qui entoure la naiffance d,e celui-ci, pour s'aller
^ouvrit à fa partie fuperiëurëdél'arrière-bouche.
Les glandes falivairp? du Doris lacera font
longues de mincps. Leurs conduits percent l’oefo-
pnage près de fon origine", & eiieS7Uiê,gaps,'js'a^
tachent à ce dernier aux environs du cardia. *
Celles du Doris folea, d’abord affez groffes, &
en pafiant au travers du collier nerveux oefophâ-
I gien , deviennent fi minces qu'elles prennent l'apparence
de nerfs qui iroient à l’eftoipac.
Dans les Doris encore, il exifte, dit M. Cuvier,
outré les vraies glandes falivaires , un corps
adénoïde*, Volumineux , couché fur la naiffance
de l'oefophage de recouvrant en partie le cerveau
de la malle de la bouche. Sa couleur eft brunâtre j
il reçoit uni' artère d'un calibre confidérable *
mais on n’a encore pu lui découvrir de conduit
excréteur.
Les glandes falivaires des Théthys font grêles
& branchues.
Leurs conduits percent l’oefophage fur fes deux
côtés. ' J
Les glandes falivaires de la Phyllidie font petites*
& vplàCëes dàns’ le vpifinage de là bouche-
Celles'du Pleurobranche, plus grandes , font
logées "entré les rêplis^dés quatrè efiomacs.
Leurs conduits excréteurs portent la falive dans
la boueheyfur les côtés dé là haifiance d é l’oèfo-
phage.
Ils font, par conféquent, très-longs.
Lé corps adéndïde , dont, nous avons fignalé la
préféncé s dans leS Doris, exîftè' aufii chez lés
Phÿllidiës 8e lès PleUfobranches, mais fans y être
mieux connu.
D’ans les Aplyfies, les glandps falivaires font
minceV& frès-l'ongues î elles flptfentcomnié deux
rubans le- long de Toefôpnàge i !lèur èxttpmité
I po'fterièùre éfi/atta*cbéè>ù; fécond eftomae j leurs
Mollujques.
cariabx'exèréteürs' s’ouvrent dans là bbiichè’aüx
deux côtés dé T ‘eritr’éë!dë l’Cefophagë?'
Il en èfi de même de' la Butta *ampiittai
Dans Xes Bulla 'apertà de B. hgnaria, elles font
courtes de libres en arrière^
Elles font longues ^ inégales dans lé Butta
kÿdafis, où , d’ailleurs , celle du coté, gauche eft
fourchue par, fon extrémité poftërieure-
Dans le Colimaçon ordinaire, e/lés font pb-
longues, blanchâtres, demi-tranfparentes. , upie(s
l’unë à l'autre par dés liens vàfçulâirës & étendues
toiït:‘lé long dès deux côtés dé TéftômâC ,
qu'elles èmbrafiëht dé leurs lobes?
Leurs canaux excréteurs font trëS-Iôhgs&'vont
s'ouvrir dans la mafle chàrftüè ‘ delà bôuche ^ aux
deux côtés de Torifice' de l’oefophagé.
Dans la Limace , elles ."font beatiçoûp rpoins
grandes & cônftituént uné Tortë dé collier aûtour
de là naiffance dè l'èftomac".
Leurs canaux excréteurs reffemblént à ceux du
Colimaçon.
Dans l'Onchidie » elles ont un afpeét déndroïde.
Les lobules qui les cômppfënt font peu unis &
femblent ne tenir1 les Uns aux autres que par les
racines du canal excréteur.
Celui-ci s'oUÿrè âiix' deux côtés de la naiffance*
del’oefophagé.
Les glandes falivaires dès Lymnées font blanches,
divifées en une muldtudë dè lobés.* D’QneTorme
ramaffée»ellesne vont pas plus loin quel'originé
de l’oefophagé'.
II en eft de même de celles du Plan orbe.
Dans la Vivipare d’eau douce, elles font au
nombre de deux de peu corifidérables.
Dans le* grand Buccin, ces organes* font logés
dans l’intérieur du tronc, de leurs canaux excréteurs
y aufli lorrgS’que la trompe &1 renfermés dans
le cylindre intérieur de célle-ci, viennent verfer
la falive auprès des épines antérieures de Ja
langue.'
Dans le Sigaret, les glandes falivaires ont un
volume affez confidérable.
Celles de l'Haliotide font fort petites.
Il en eft dé mênte darts la Fiffùrëllé.
On a peine à apërcévôir celles de la Patéffe.
L’appareil* falivaire manque totalement dans les
Acéphales.
S e c t i o n c i n q u i è m e .
980. Le Pharynx en général. On ne fauroit, chèz
lesMollufqiîés, lediftinguer d’une manière exaéte
de roefophage lui-même.
988.' L’ (Efbp liage yfa Situdtiôh.DiitiS le^Foulpé,
l’oefophage, affez mince, naît derrière la lànguè'^
travëflë la maife charrtüe’ide/la bouche ën;dedans
de la mâchoire poftériëùrë ,* dëfcenS'pat Tanh’èàU*
cartilagineux de‘la'tête , eft embrafie par Tahnea^
vafculaire qui. termine^ l'aorte dans Ja chambre 4e
derrière le foie & fe dilate fubitement en uri jabot.
Celui-ci a dès parois, minces, mais évidemment
glahdUlëûFés, à peu près comme chez les oifeaûx
gallinacés.
Sa membrane muqueufe offre des rides longitudinales
fort prononcées.,
L aor'te lui fournit un très-grand “nombre de
petits' vaifieau^V
L’oefophagé dé la Seiche n'a point :dë ]abot j il
conférve ' lé même * diamètre depuis fon origine
jufqu’à l’eftomac.. ,
Celui dp Clio boréal, affez long, defeend dç
la bouche’ au' travers' du cou & ’va ’.‘fe dilaté/ en
eftomac à pla partie 'poftérieuré ' dé la maffe vif-
cérale. ,,..
. J DansTHyalé , il eft long & grêle d'abord, mais
il fë renfle enfuite en un jabot membraneux,.garni
en dèdarié'dè rides lohgitudihalés étroites & nombre
u fes.
Dans lesyTntoriîés , i l , eft ridé longitudinalement
à rintérieur. Avant de fe terminer à l’ef-
tomac , il fé porte en arrière & ïin,péu à gauche.
Celui des Doris eft affez long .& replie fur lui-
même. L'intérieur en eft extrêmement ridé»
Celui de la Scyllée eft très-dilatable dé fort
ridé aufli. '
L'oefophagé de la Phyllidie eft élargi en arrière
en une efpèce de jabot, qui, dans fon fond,
reçoit la bile par une ouverture très-voififté du
cardia. \
D’abord é troit, celui de î’Aplÿfîe fe dilate en-
fuite fubitement pour former un jabot, grand^
large, à parois membraneufes très-minces , fans
aucune trace de tiffu glanduleux. Il fait ordinairement
un tour prefqu’en fpirale.
Dans les Acérés, l'oefophage eft ample & dilatable.
Celui du Butta'Hgnaria, où il eft plus long que
dans Jes. autres eipèces, fe replie deux fois avant
de s'ouvrir dans le géfier.
Daps Jë Colimaçon de dans la Limace, il fe
dilate aufli en une forte: de,jabot.,,
Dans l’Onchidie , il eft intérieurement marqué
de rides longitudinalés.
On aperçoit afifez facilement les villofites de fa
membrane muqueufe. dàris cett'ë efpèce. ,
Au niveau du ca’rdia , il fe dilate de éft percé
de deux trous qui reçoivent la bile dés d.eùx
premier^'foies?
L'oefophage dés Lyninées eft pliffé longitudinalement
de d'une teinte.noirâtre. „
lien eft de'mêrpe dansée Planorbq corné.
: Dffis Jà Vivipare d'eau d.ojuçe,, c e . conduit ,eft
remprqùàble par fa longueur de par l'a ténuité de
fes pardis.'
I IJ fait*ün repfiavant Ravoir, qnîrtéjeIdelfiis du
pfiéd ,'* & il en décrit ün'fecôhd .dans la fpirè âvânc
de communiquer â v è c l’eftorhàc?