
aflez. promptement ; mais on voit perfifier long-
temps une petite épiphyfe à la pointe poflérieure
des deux crêtes..
Dans les Grenouilles, parmi les Ba t ra c ien s, il eft, comme nous l’avons déjà dit, p vu l’ab-
fence des tebres cervcioctaelse,s pimarpmoif fliebsl en eduef doisi lqinugi uceorn lfetsit uveenr-t 1 epine.
La première, ou l’atlas, n’a point d’apophyfes
tranfverfes, & offre en avant deux facettes pour
les condyles occipitaux.
Dans le Pipa, l'atlas eft foudé avec l’axis, ce
qui réduit le nombre des vertèbres à fept.
L’atlas des Salamandres s’articule avec la tête
par deux facettes concaves , pr avec la; fécondé
vertèbre par la face poflérieure de fon corps qui
etl: aufli concave. Toutes les vertèbres iuivantes
ont la face poflérieure de leur corps convexe . au
contraire, ce qui eit l'inverfe chez les Grenouilles
& les Lézards.
Dans le Pr.otée anguillard, l’atlas eft court &
en forme d’anneau.
30 & 51. Les Vertébrés du Do? en général & en
particulier. Dans les C kéloniens , ces vertèbres,
au nombre de huit, entrent, avec les cotes, dans
la compofition de la carapace. Ce quelles ont
de très-remarquable, c’eli que leurs parties an- :
nul aires alternent avec les corps & æ leur ré- ;
pondent pas directement.. _
La première des vertèbres dont il s’agit, eft
affez courte & porte cependant, comme la dernière
cervicale, fa partie annulaire- propre, dont
l’apophyle épineule, affez prolongée, s-attache
par un cartilage à la féconde des plaques de la
lérie mitoyenne du plaftron, laquelle ne fait qu’un ;
os avec ta portion annulaire, qui eft au deftous, !
dont la partie anterieure eft artic uiée par deux- 1
petites éminences avec-les apophyfes articulaires-
de ion corps, & qui appartient véritablement a la
fécondé vert: bre doriale , dont le corps n’eft uni
que par fa moitié antérieure a ec ta partie p-ofté--1
rieure de cette portion annulaire, tandis que"par 1
la poflérieure il fe joint à la moitié antérieure de-1
la troifîeme partie annulaire , & cette alternative !,
continue de manière que le corps de la quatrième-
vertèbre répond aux parties annulaires de la
tccikème & de la cinquième-, & ainft dé fuite.
Daps les Crocodiles, les cinq ou fîx premières !
'’vertèbres du dbs feules préfentent des apophyfes. !
épineufes inferieures. Les apophyfes. articulaires j
deviennent, dans cette région, de plus en plus
horizontales à mefnre qu’on s’éloigne' du cou. j
Pour les quatre première*;, qui ont feules à leur j
corps une facette coliaie, f’àpophyfè tranlverfe 1
n eit que lé prolongement du premier tubercule j
latéral des cervicales, & elî'e ne s'articule, par j
fon extrémité, qu’avec lé tubercule très-iaillant !
de la. coté. L autre tuberculè Ititetal eft encore
attache au corps dé la~ vertèbre, & reçoit la tête* |
de la cote. Dans les fîx fuivanfes, le tubercule
latéral dont il s'agit, s’alongeant 6c fe déprimant
toujours. devient une apophyfe tranfverfe ordir
naire en même temps que Je tubercule de la côte,
dont la tête s’articule fur elle à l aide, d’une facette
pratiquée fur fa face inférieure & fur fon
bord anterieur , ne fait plus qu’une légère faillie.
Il réfulte de là que ces fîx vertèbres ont deux fa-,
cettes coliales à leur apophyfe tranlverfe. Les
deux dernières vertèbres de cette portion du
rachis ne prélentent plus qu’une feufe facette au
même lieu , & cette facette eft unie à l'extrémité
des deux dernières côtes.
Chez le Monitor, les vertèbres dont il eft
queftion ontconftamment une crête dorfale carrée,
une face antérieure, concave 6: une poiiérieure
convexe, toutes deux réniformes ; des apophyfes
articulaires horizontales , la poflérieure regardant
en deftous, l’antérieure en diffus, & „ de chaque
côté, fous l’anterieure . & pour toute apophyfe
tranfverfe, un tubercule en ovale vertical pour
porter la côte.
On compte dans cette feule région vingt-deux
vertèbres.
Dans l'Iguane, leurs apophyfes épineufes font
peu hautes & coupées fort < bliquement. Ces éminences
font hautes, au contraire, & étroites dans
le Bafîlic.
If en eft de même dans les Agames.
' LH-es font baffes dans les Stellions, & peu-
obliques en arrière dans les Lézards.
Dans la Grenouille , parmi les B a tr a c ien s , l'es
verte bres s’articulent les unes *ur les autres par un
tubercule reçu dans une facette concave de la
vertèbre fuivante.^ files ont toutes d ailleurs un
corps & une portion annulaire : le premier, dans
le lêtard', a les deux faces également concaves,
comme l'ont démontré MM. Dutrochet & G. Cuvier.
Leurs apophyfes tranfVerfës font longues, les
epineufes font courtes i & les articulaires, pr.e!q,ue
horizontales, font di poees de façon que les pof-
terieures d’ une vertèbre pofent fur les antérieures
de la vertèbre fuivante.
L'atlas n'a point d’apophyfes tranfverfes.
La dernière , au contraire , en offre de grandes
& larges, auxquelles font f-fpendus L s os coxaux.
Elle offre, en arrière, deux tubercules articulés,
chacun avec une facette d'un os unique,.qui s’étend
jufqu'âu-deüus de Tanus & qui lemble repré-
fent_r le coccyx.
Les apophyfes- tranfverfes font en général plus
ta ges dans lès Crapauds que dans les Grenouilles.
Dans le Rana bombina, elles s’évafenc au point que
leur bord externe furpatte en étendue leur largeur
tranfverfale.
Dans le Pipa, qui n’a en tout que fépt vertèbres,
la dernière de celles ci eft foudée avec le
coccyx. Les apophyfes tranfverfes des troifîeme
& quatrième, très-longues, cylindriques, dirigées
obliquement eh arrière, font terminées par
une lame cart'.lagineufe > celles de ta deiniere font
fî larges & s éva ent tellement en dehors, que leur
bord externe eft plus que double de leur axe 1
tranfverfal.
Dans la Salamandre terreftre > les apophyfes
articulaires font horizontales & réunies de chaque
côté par une crête en forme de toit redtangu-
laire à bords latéraux un peu rentfans. Les poifé-
rieures d une vertèbre pofent lut les antérieures
de celle quija fuit.
lin y a , pour apophyfe épineufe, qu’une légère
arête longitudinale.
Le coïps, cylindrique, rétréci dans fon milieu,
eft protégé par 1 e.pece de toit dont il vient d être
queftion. |
Les apophyfes tranfverfes font placées fous les
crêtes latérales & fe trouvent dirigées un peu en
arrière. C hacune de leurs faces étant d;vifée par
un fîllon, leur extrémité offre deux tubercules,
& C’eft fur ceux-ci que portent les branches de la
bifurcation qui fe remarque à la bafe de chacun
des veitiges de côtes* •
Parmi les Salamandres aquatiques * on remarque
que le laiton Gejneri a les crêtes dorlales de fes
vertèbres plus aiguës & plus relevées, Sc que
chez le Triton-ciijtutui elles lont tellement effaeees
que le deftus de la vertèbre eft prelque plane.
Les vertèbres de la Sirène, toutes parfaitement
complétés & oflifiées, ne rellemblent à celles
d’aucun autre animal.
Les corps de ces os ont leurs deux facestirti-
culairesereufes & réunies par un cartilage en forme
de double cône comme dans les Poiffons.
.Leurs apophyfes articulaires font horizontales
&. les pofteneures d’une vertèbre polent fur le's
antérieures delà fuivante. Une crête horizontale
de chaque coté va , d'ailleurs , de l’anterieure à
la poiiérieure.
Au lieu clapophyfe épineufe, elles ont une crête
verticale qui, à moitié de leur longueur, le bifurque
pour aller le terminer par chacune de les
branches fur l'apophyle articulaire poiiérieure.
Les apophyses traniverfes, tres-lar^es, fe covn-
pofent ûc deux lames unies à leur bord pollérieur
jufqu’à leur pointe commune; la iupérieure,
oblique, vient de deftous l’apophyfe articulaire
anterieure & de deftous la partie voifine de la
crête latérale j l’inferieure naît des côtés du corps,
auquel elle tient par une ligne horizontale.
Le corps eft comprimé en deffous en une arête
aiguë.
Dans celles de ces vertèbres qui portent des
veftiges de côtés-, la lame luperieure de l’apo-
phyfe cran.verle eft peu marquée, üc la pointe eft
grofl'e p divifee en deux lobes pour les tubercules
de la cote, comme' dans les Salamandres.
. Chez le Protee anguillard, les corps de ces
vertebres, de même que dans la Sirène & dans
les Poiffons , s’unifient par des faces creu es femplies
de câttilage. Ces öS fönt plus lengs ici que
dans les Salamandres. Plats én dèiTus, rétrécis 4
dans leur milieu, ils font élargis aux deux bouts
pour les apophyfes articulaires, qui font horizontales
& pofées, les poftérieures d’une vertèbre
fur les anterieures de la vertèbre fuivante.
Il n’exifte ni apophyfe ni crête épineufe, & le
bord poftérieut de la partie annulaire fe relève ,
un peu iur la partie fuivante & eft un peu bilobé
ou échancré dans le milieu.
En deftous, le corps eft comprimé & tranchant,
a de chaque côté, fous ta crête qui unit les
apophyfes articulaires, une autre crête qui dépafie
celle-ci, qui eft latérale & triangulaire* & qui
tient lieu d’apophyfe tranfverle.
31 & 3 3. Les Vertebres des Lombes cri general
& en particulier. Dans les C héloniens, la onzième
vertèbre après les-cervicales eft la feule qu ou
p u iffe appeler lombaire. Elle ne porte point d e
Dans les Chélonées, fa parue annulaire donne
encore une plaque à la ferie longitudinale du
bouclier dorlal , & cette plaque eft La plus petite
de la férié- . . .
Dans le Crocodile de Timor. parmi les Sauriens
, on compte, félon M. Cuvier, cinq vertèbres
lombaires, qui ne different des dorfales
que parce- qu elles n’ ont- point du tout de facettes
coftales. Leurs apophyfes- épineufes font droites,
larges & carrées. . . ... .•
il paroît en être de même dans les Caïmans oc
les Gavials.
A l’exception du Sauvegarde d’Amérique, du
Sauvegarde à traits noirs & de l’Am-eiva, qui en
prefentent chacun une, & des- Caméléons d I -
gypte & du Sénégal , qui en offrent chacun deux, ;
tous les autres Sauriens, règle générale, font
privés de vertèbres lombaires.
3 y. V Os facrûtn ou les L er tebres facreès. Dans
les C hélonièns, les douzième & treizième vertèbres
font les vertèbres facrëes A leurs côtés
s’attachent deux pièces laterales affez lemhlables
aux têtes des côtes, mais plus fortes, furtout la
première , renflée au bout, pour s’unir à f angle
poftérieur & fupérieur de l’os coxal Leur partie
annulaire, aplatie carrément & ians épine Ch
deftus, eft cloie '6e complète, Sz ne fait point
corps'avec les plaques du bouclier donal qsi
luivent celle de la onzième vertèbre-. Leur corps
eft concave en ava^t , convexe en arrière.
Dans les Crocodiles, les vertébrés facréës , ali"
nombre dé deux äufii, ont de fortes apophyles
prilmatiques , .qui s’élargiftêut en dehors pour
porter l’os coxal. Ces apophyfes appartiennent au
corps dé l’os, & non à la partie a-nmllaire comme
les apophyfes traniverfes ordinaires, qui ici fem-
blent réduites à rien.
La future qui iépare la partie annulaire pâlie
; fur la racine de ces groft'es apophyfes, qcû, dans