
de Jean Florent Martinet ( i ) , de MM. G. Cuvier
(a), Treviranus (5), V. Audouin 8e-Milne
Edwards (4), Ducrotay de Blainville ($), C. Du-
méril (6), Latreille (y)3 Defmarelt (8). Lund (9),
Geoffroy Saint-Hilaire (io ) . J. B. Robineau Def-
voidy (c i) , Straus-Durckheim (12), N. Vauque-
1m (1 j ) , J. Chrift. Fabricius (14), ainfi que dans
ceux de Thomas Jacobæus ( f j ) , de William
André (16 ) , de Francifco Redi (17 ), de J.
Steuch (18), de Henri Stimpe (19), de Filippo
Cavoüni (20), de M. F. Muller (21), de Schel-
ver (22), de A. J. G. Murray (2;), de J. Aug.
Ephraim Goè'ze (24), de. Clauae-Jofeph Geot-
rroy(2f), de René-Antoine Ferchau.lt de Réau-:
mur (26), de Peter Collinfon (27).- de James i
Parfons (28), de Jaçob-Theodor Klein (29), de
f iS È igin.inaujptr.ie R'rpirdt.Infeaonim, Lued. Bat..
1 7 0 3 , in 4°. p
J G. c. — Leçons d’Anatomie comparée citées. —
■ f f f i n l" A L f i W | Pa,is . an VII, pag. 4j.
(3 ) On lui doit des obfervarions curienfes fu ïle fyftème
vafculaire des Cloportes. ( Zermifihte fehrifien, tom. I
pfg: 34.7........ ,
(4) Annales des Sciences naturelles , l. c.
(3 ) Traite Cité d’Anqlômie comparée.
(Ö) Zoologie analytique; Nouveaux Siemens , & c . , l. e. 1
j . J?A l c " * * * ani*t*‘ l . ubi fitprd. — Nouveau DiSionn. j
d Hijt. nat. , verbo : G rustagé.
r P ‘ &*onn' des Sciences nat., verbo îM alacostracÈs.
Considérations générales fur la Clàjfe des Crußaces , Pa r is ,
l& a5 , ÎA‘ 8®. ' !
(9) dfis, ma i, i 8a5.
(10) Mémoires du M üf. d'Hifi. Hat.
( 11 ) Recherches fur 1‘drganifation vertébrale des Crujlacés.
des Arachnides & des Infeâes, Paris, 1828, in-8e.
(*?) L. c.
(13 ) Annales de Chimie, tom. X IT , pag. 278.
( 1 4) Danske Vidensk. Selsk. Skrift.nye Saml. 2 Deel.
p a g .8 75 , £ ..
( 15) Dijfert. de Oculis Infe&orom, refp. Mélch. M . T y -
b r in g , Havnjæ, *708 , in-4®.
(«6) Philofoph. Tranfaü. t v o L L -X X ï I , pag. 440.
V1 y) -EJperien^e inromo alla générations degl‘Infetii.
| ( ,8 ) Sous fa présidence, J . M æ h lin ,a , en /atiteiïù -
a Upfal une fh é fe in-8°. : De Gcneratione Infeélorum.
(19) E n 1 73 2 , à Copenhague, Greg. Jcnien a foutenu,
fous fa prefi.lence, une Thèfe in-40., fur le même fujet.
(20) Memoria fulla Oenerafione dei Pefci e dei Granchi.
Ifapcfli, 1 78 7 , in-4?-• >
(21) Zur Vergleichenden Phyfiologic des Gefichthfflnnes
L e ip z ., 1826.
(22) VerÇuch einer Nàturgefchichthe der Sinnefwerkreuge
bei den Infefttn Und tVurmcrn, Goetr. , 1708.
(a3) Commentatio de Redintegratione partium corporis àni-
malis nexu fuo folutarum «et amijfarum , Goetcing. . jngn .
in-4®. 1 * ■
(«4) Reproduaionskraft bey den InfcÜen ( Naturforfih, ,
12 S r . , pag. 221. )
(25) Mémo de VACàd. royale dès Sc. de Paris, 1700
pag. 309. *
(26} Ibidem, 1 7 12 , pag. 226. — i7 r8 , pag. 263.
(27) Pkilof. Tranfaä., vol. X U V . n«. 4 78 , pàg. 70.
(28) Ibid. , pag. 439.
(29) Abhandl. d it ißaturf Geft-llfek, inD a n r ig .. 2 ï ’b é il,
pag. 187.
Baiüer ( i) , de Goth. David Mayer (2), de Ki-
lian Stobætis (3)•, de Henry Baker (4) , & d’une
multittide d’autres dont le nom fe préfentera
naturellement par la fuite fous notre plume.
F O N C T IO N PR EM IÈR E .
La Locomotion.
S e c t i o n p r e m i è r e .
La Squeàttologie.
1. Le Squelette en général. Les organes des
Animaux vertébrés ont, Pour la plupart, des analogues
dans le fyftème economique du corps de
l’Homme; les noms adoptés par les anthropo-
tomiftes trouvent, par conféquent, chez eux,
une application le plus fouvent exatte :ce qui
facilite beaucoup l’etude de leur anatomie &
rend plus claires les deferiptions. Nous avons
déjà vu cette reffource nous manquer dans les
Mollufqaes, & nous ferons dorénavant contraints
'à la regretter de plus en plus, à mefure que
nous aarons à examiner les clàffcs inférieures du
Règne animé. Les efpèces ici ne peuvent plus
Mrs rappelées à un feul & même type ; la langue
feientinque eft en défaut; les dénominations deviennent
moins lîgnificativës , plus vagues,
i Depuis un quart de fiècle déjà , environ, les
zôotomiftes ont fingulièrement perfectionné l’étude
de l’anatomie, qu’ils ont élevée au rang des
fciences les plus fatisfaifantes pour les efprits
juftes & droits, qu’ils ont réduite en un corps
de doétiine exatte. Avec un feul fragment d’un
os d’un animal Vertébré | par exemple , *i!$ peuvent
aujourd’hui déterminer avec certitude l’animal
du corps duquel il a fait partie intégrante.
Mais tous leurs efforts, ou peu s’en faut, font
venus échouer contre la claffe entière des Animaux
articulés, qu’il devient impoflible de ramener
en tout_ point aux lois générales de l’orgâni-
fation. L’unîré de compofition de ftruétiire n’a
plus lieu pour les Gruffaçés, les Infeétes, les
Annélides, comme pour les Mammifères, lesOi-
feaux, les Reptiles & les Pofffons ; a v e c elle ,
dilpârôît cette prétifion de langage ff ntiportârtte
pour ceux qui iè livrent à la culture des fciences
de faits & d’obfervations. En jugeant d’objets
nouveaux d’après des objets bien connus & clairement
déterminés , en modelant la terminologie
anatomique des Animaux invertébrés fur celle
(1) Journal de P hyfi’qü'e ,'tb tn . I I , pag. 33.
(2) Ephém. Acad. Nat. ■ C û fiô f , te ut. V i f & V I I I ,
^ •4 17 .
(3) A il, Lit, of Scleht. Suéci-t, i 733, pag.‘70.
(4) PhUtf, Trahfdü., VöU X L V , nù. 4^®, pag. 176.
1 des animaux vertébrés, en donnant aux mots une
I extenfion telle qu’ils défignent des objets abfolu-
I ment différons, on court le rifque de porter la !
I; confufion au comble; on peut, par exemple, j appeler pattes de véritables mâchoires, trouver un
I humérus , un radius, un cubitus dans les ailes des
Guépes» une hmoffe y des cuijfes, des jambes , 1 des tarfes y des ongles, dans beaucoup d* Cruf- 1 tacés, &c.
Quoiqu’ on admette affez généralement de nos S jours qu’il-y a identité entre les Cruftacés & les
i Animaux vertébrés que nous avons examinés ,
i que la différence effentielle qui les éloigne les
| uns dès autres eonfifte feulement en cela que les I premiers font renfermés dans Leurs vertèbres , tandis
I que les féconds les portent a C intérieur de leur I corps, nous ferons obligés de changer, avec plu - I fleurs auteurs d’anatomte comparative , le mot fl I , précis de fquelètte en celui de teft^ pour défîgner
l’enfemble des parties fôlideÇqui ,1e plus commu-
I nément, fervent d’enveloppè" au corps des ani-
| maux articulés; de même qu’il nous faudra trans-
! former, par l’exprefflon de pièce, celle d’o-f, qui I le trouve applicable aux diveries portions du fque-
! lette des animaux fupérieurs. '
A dater de ce moment', en conféquence , l’hif-
i toire des parties folides 'du corps dés anima-ux va
| devenir à peu près inféparable de celle de fes
I tégumens généraux.
Il femblè , au refte, que la Nature, voulanr faire
S participer le teft des Cruftac'és aux diverfes fonc-
I tions phyfiologiques qu’eft appelé à remplir, lé
I fquelette chez les animaux vertébrés, lui a donné
| une confiftance fouvent égale à celle des os de
[ ceux-ci, en l’incruflant d’une matière calcaire ’
I dure & folide, & en permettant à fês diverfes I pièces de fe mouvoir les unes fur les autres^ à
i l'aide de ligamens plus ou rrroins fouplès qui rem- I plilfent les intervalles de leurs articulations.
Dans la plupart dès Malacoftracés décapodes ,
I comme les Eerevifles, les Crabes, les Homards,
ks Crangons, on diftingue parfaitement bien le
1 derme & l’épiderme des tégumens au niveau de
| celles-ci. Mais, dans lès pièces folides, ces deux
i couches font tellement liées er.tr’elles par les
f fubllances terreufes dont elles fe trouvent chargées,
que le plus communément on ne. fauroit
! les diftinguer. L’épiderme, très-mince & corné,
fe fait Amplement remarquer, par la matière colorante
dont feul il fe trouve pénétré chez plufleuns
I ejpèces, & les diverfes- lames de la couche calcaire
deviennent apparentes, fi, à l’ exemple de
M. Straus-Durckheim, on coupe celle-ci très-
obliquement,
D’une autre part, après avoir fait macérer ce
teft dans de l’acide hydro-chlorique étendu d’eau,
on arrive au même, réfultat, c’eft-à^dire qu’on
[ ifole facilement les uns des autres les feuillets
parla fuperpofition dèfquels il femble fondé, &
qu’on en démontre ainfi manifeftement la ftruc-
ture lamell'eufe.
Dans les Limules & beaucoup d’autres Ento-
moftracés, le teft eft compofé de deux lames
que l’on peut aifément féparer.
L[extérieure} épaiffe,,cornée, colorée en brun,
n’offre aucune apparence de fibres.
L’intérieure, plus épaiffe encore & d'un jaune
pâle, eft d’un tifiu corné moins compacté, mais
nullement fibreux a.ufli.
Dans les Clbfjortes, le teft eft fortement-chargé
de fubftances terreufes , aufli eft-il dur & caffant,
en même temps qu’il eft entièrement incolore &
dénué de toute apparence de fibres.
La confiftance, la réfiûance de ce teft, ou plutôt
de ces tégumens folides 3 font que la plupart des
Cruftaçés ne fauroient croître fi , duis certains
temps, ces qualités ne perdoient beaucoup dê
leur intenfité, & c’eften effet ce qui arrive à certaines
époques plus ou moins rapprochées fuivant
les efpèces..Comme les Serpens alors, & par une
véritable mue > ces animaux changent de peau, &,
en forçant l’exprelfion , même de fquelette : ce
qui ne peut avoir lieu que par le ramoîliffemeut
du teft, qui acquiert ainfi une forte de faculté
d’extenfion.
Tous les Cruftaçés à teft calcaire ne croiffent
qu’à l’époque de la mue.
Ceux dont le teft eft membraneux croiffent uniformément
& fans interruption.
Une "autre particulaiité- propre au fquelette des
Cruftaçés, c’eft que toutes les apophyfes & les-
Cavités font fîtiiées à l’intérieur du teft , &: qu’on
n’en remarque aucune à l’extérieur, an moins
pour les infértions ou le gliffement des mufcles,
! des tendons & des aponévrofes.
Quoique très-courtes , quoique peu profondes,
ces apophyfes & ces cavités cependant font aufli
multipliées & auffi compliquées dans ce teft que
dans le fquelette des animaux vertébrés.
Et cependant, quelle différence de conformation
générale, que dé modifications fingulières
exiftent daris la figure , les divifions , la nature
chimique, la pofition dé II charpente folide du
corps chez les uns & chez les autres de ces animaux
!
Nous verrons, par exemple , dans les Cruftaçés
les pattes antérieures fe transformer en organes
manducateujs, ce qui eft furtout bien évident
chez les Décapodes macroures, comme l’Ecre-
.vifie^.-;. | .G ■/.: 'g ■ ■’ ! -G jAj a 'i
Nous verrons aufli la tête difparoître complètement
dans les Limules, & les fubllances dont
ces- animaux fe nourriffent être mâchées par les
pattes-, tandis que leur corps, divifé- en deux
.parties confécutives , une forte de tronc & un ûi-
\domen, laiffe à peine apercevoir des traces de
; l’exiiienGe des- fegmens qui fe remarquent dans
’beaucoup d’autres Cruftaçés & qui,ici, font,entièrement
confondus lès uns avefc leis autres. “
G.gg 2