quelle il fe prolonge d’avant en arrière .à gauche
de la veine.
2oO, 281, 202. Sa Bifurcation 3 fes Branches
droite & gauche. Dans les O ph id ie n s , où il n’exifte
qu'un feul poumon uniquement, Tar.ère pulmonaire
ne fe bifurqué point.
Dans les C héloniens , où la bifurcation a
conftamment lieu , la branche de l’artère pulmonaire
qui fe rend -au poumon droit fe replie de
gauche a droite, puis s’avance vers la partie anterieure
du vifcère auquel elle eft deftinée & parvient
aii;fi jufqu’à l’entrée de la bronche.
La branche du poumon gauche, au contraire,
s’avance de droite à gauche vers la région antérieure
de ce poumon , &: parvient au (ommet de
celui-ci, après avoir traverfé l’oefophage en def-
fous.
Il en eft à peu près de même dans les C rocod
il e s , les C a ïm a n s , les G a v ia l s , les Iguanes
& les L ézards*
Dans les Batr a cien s , c’eft chacune des'bran-
ches de la bifurcation de l’aorte qui produit une
artère pulmonaire. Les divilions de celle-ci n’ont
rien de bien remarquable.
2.84. Les Veines pulmonaires en général. Dans les
C h é l o n ie n s , réunies en un feul tronc, elles
s ouvrent dans un refervoir qili communique dans
1 oreillette gauche par une embouchure en forme
de fente, & bordée d’une valvule charnue en
croiflant.
Il en eft de même dans les Sa u r ie n s .
Dans les O ph id ie n s , Jl n’exifte qu’ une veine
pulmonaire qui fe rend de même dans l’oreillette
gauche.
Son volume excède celui de l’artère.
28y. Leurs Branches droite & gauche. On ne fau-
roit les retrouver dans les O ph id ie n s , qui n’ont
qu’un feul poumon.
287,. Leurs Rapports avec les artères. Dans les
O ph id ie n s , la veine pulmonaire marche à droite
de l’artère du même nom.
288. l*ur Entrée dans le Coeur. ( Voye[ n*. 284.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
289. L Artère Aorte en général. Dans Ics.Batra-
c ie n s , toutes les artères du corps naifîent d’un
tronc unique & n’ont*, par conféquent, qu’ une
feule embouchure dans le coeur.
Dans les trois autres ordres des Reptiles, l’aorte
il toujours une embouchure diftintie, fouvent
deux, fuivant les eÿècesJ
j Dans les C h é lo n ien s , les artères du corps
s’ouvrent dans le coeur par une ou deux embouchures
fuivant les efpèces., & , dans tous les cas,
Iconftitueht, avec P artère pulmonaire, trois troncs
foudés enfemble pendant un Court efpace.
En général, le tronc commun des artères dont
il s’agit, commence à l’extrénfité droite de la
bafe du ventricule & fe divife prefqu’aufiîtôt en
deux groftes branches , qui font :
L * Aorte pojlérieure droite y '
Et Y Aorte pojlérieure gauche. ■
Lorfque ce tront eft double dès fon origine,
la divifion précédente n’en eft qu’une réparation.
La première de ces artères ’fournit, peu après
fa naiftance, une autre artère confidérable, que
l’on appelleront avec raifon :
L Aorte antérieure.
Celle-ci ne tarde point à fe bifurquer, & chacune
des branches qui réfulte de cette bifurcation, ‘
fe foudivife elle-même en deux autres branches,
qui font :.
La Carotide commune y *
La Sous-clavihf ou axillaire.
Les deux aortes poftérieures s’avancent d’abord
chacune de leur côté, en fe portant en dehors &
en haut j elles fe recourbent enfuite en arrière,
convergent Pune vers l’autre, & fé rejoignent à peu
près vis.-à-vis de la cinquième vertèbre dorfaie,
par une artère communiquante que l’aorte gauche
envoie à la droite?
Celle-ci, avant cette communication, fournit à
la carapace plufieurs petites artères qui répondent
aux interaojlales.
L’ aorte gauche envoie , au contraire, a la plupart
des., vifcères de l’abdomen, de groflès ar-
tèrès dans lefquelles elle fe confume en partie.
Parvenue aù—delà du cardia, elle fe partage en
trois branches, dont les deux premières font les
analogues;
a. De la Coronaire Jlomachique;
o. Des Artères hépatique , colique droite y première
colique moyenne y pancréatique , fpUnique,
Jeconde colique droite , caecale méfentérique ;
• E,t dont la troifième s’anaftomofe avec l ’aoite
droite'fans-fournir aucim rameau.
Le tronc formé de la réurfion.des deux aortes,
femble plutôt appartenir à la droite qu’à la gauche.
Il s etend jufqu au badin, le long de la,colônne
vertébrale, & fournit, dans ce trajet :
a. Cinq ou fix branches intercojlales ou lombaires
de chaque côté;
b. Les J'pèrmatiques ;
jj c \ Une ou deifx émulgentes ou rénales y de chaque
côté également; 1
d. Une petite méfentérique pojlérieure qui fe diftri-
bue au cloaque.
* Enfin, l’aorte commune poftérieure fe termine,
dans la Tortue grecque > en particulier, par quatre
branches que M. Cuvier a diftéquées & décrites
avec beaucoup de foin.
Ces branches font, de gauche à droite :
a. L’iliaque externe gauche ;
b. U iliaque interne ;
e. T a caudale ou facrée moyenne ;
d. L’iliaque primitive droite.
Dans les Sa u r ie n s , la diftribution des gros
troncs aortiques eft à peu près la même que dans
les Chéloniens.
Les C rocodiles ont de.ux aortes poftérieures à
embouchures diftinétes dans lç coeur & bordées de
deux valvules lemi-lunaires.
La gauchi s’ouvre dans la logé inférieure droite
du ventricule ; elle eft placée entre Partère pulmonaire
& 1 aorte droite.
Celle-ci répond à la loge fupérieurê.
Pendant un certain trajet, elles font'foudées'-
enfemble & avec l’artère pulmonaire.
• VL’aorte poftérieure droite,, après avoir fourni
le tronc commun des fous-clavière & carotide
gauche, s’avance obliquement à gauche en paf-
fant fous la branche de ce côté , fournit le tronc
^cÔmmun des artères fous-clavière & carotide
droites, fe contourne de bas en haut, puis d’avant
en arrière, & fe divife obliquement en dedans
fous la colonne vertébrale,,fans fournir de branche
remarquable avant fa communication avec
1 aorte gauche-.
L aorte poftérieure gauche fe contourne autour
de la branche de fon côté & fe porte en arrière &
en dedans. Au-delà du cardia, elle fe‘ divife én
plpfieurs branches qui vont ari eftomac, au foie,
au pancréas, à la rate & au duodénum, & qui pa-
romènt l’épuifer-en grande partie, en forte qu’elle
ne s'anaftomofe avec l'aorte droite que par une
artère dont le diamètre égale à peine le quart de
celui du tronc qui l’a fournie. '
L ’eftde l'aorte poftérieure droite que naiftent
toutes les autres artères, qui font fournies ordinairement
par l’aorte abdominale , à l’exception toutefois
du tronc coeliaque. :
La méfentérique inférieure ne s’en détache qu’ à 1
une allez grande diftance de ce dernier. -
Dans l’Iguane', l ’aorte poftérieure gauche ne
fournit aucune, branche avant'fa réunion avec la
. droite : celle-ci fournit lès carotides & les fous-
clavières , mais ifolément, ces dernières étant
beaucoup plus en arrière que les premières, à
caule de la pofition avancée^du .coeur. Chez les-Lézards hors de la poitrine, l,a ledsr odieteu xa paroèr^tSes’ê tsr’ea vdainvciefénet 'en trois branches, & la gauche fans le divifer.
Celle-ci fe recourbe fur les côtés du cou, marche
le long du rachis, ta reçoit, au moment où
elle prend là direction d’avant en arrière, la branche
gauche de l’aorte droite, qui iorme une anfe
au-devant d’elle.
C ’eft de la convexité de cette anfe que naît la
carotide gauche.
Les deux autres branches de l'aorte droite fe
recourbent en arrière & fé réunifient, fur le côté
, droit du cou,,en formant deux anfes placées l’ une
devant l’autre.
Les fous-clavières fe détachent de chaque aorte,
peu avant leur réunion , tandis que dans les Crocodiles,
les Gavials, les Caïmans & les Iguanes,
elles font produites toutes deux par l ’aorte
droite.
I.e tronc commun des deux aortes, qui fe réunifient
de bonne heure en deçà de la pointe du
coeur, produit fuçceHivernent les artères intercoftales
& hépatique, un tronc commun pour
les artères ftomacnique, fplénique, duodénale,
pancréatique, méfentérique antérieure l’artère
méfentérique poftérieure , les lombaires, les fper-
matiques, les rénales, les iliaques & la facrée
moyenne.
Dans les O phid ien s , l’aorte droite monte de
ce côté , fe recourbe en arrière, palTe au deffiis de
l oefophage , le porte obliquement en arrière & en
dedans & fe joint à l’ aorte gauche , un peu au-
delà de la pointe du coeur.
Peu-de temps après fa naiftance, elle fournit de
petites artères qui fe rendent à la glande Ôrbicu-
laire de la bafe du coeur & à une autre glande placée
fous la jugulaire, & elle donne ènfuite la carotide
commune.
Près du rachis, la même aorte droite produit
une branche confidérable analogue aux vertèbres
& aux intercoftales fupérieures. Celle-ci s’avance
le long de la colonne vertéorale, lui envoie fuc-
ceffivement plufieurs rameaux, & ne pénètre dans
fon.intérieur que dans le voifinage de la tête.
Au moment où elle fe joint à l’aorte gauche,
l’aorte droite a perdu la plus grande partie de fon
diamètre primitif, de forte que prefque tout le
fan g qu’elle a reçu du coeur le porte aux organes
qui font en avant de ce vifcère.
Elle devientainfi, pourainfi dire, l ’aorte antérieure.
L’aorte gauche monte & fe recourbe en arrière
& à gauche-, paflfe fous l ’oeiophagé ; puis à côté ,
mais toujours fous le poumon, reçoit au-delà da
coeur l’aorte droite , & continue de fe porter en
arrière,'fournifiant au fur &r à mefure les intercoi-
tales les diverfes vifcérales, fans apparence de
trône coeliaque. Arrivée au fond de l’abdomen, elle pénètre
cfoeuttse l epsa vrteiret.è b-res de la queue & fe confume dans
Dans les Ba t r a c ie n s , l'aorte* fortie de la bafe
du ventricule, fe divife "bientôt en deux branches
qui s’écartent l’une de l’autre, en fe dirigeant
très-obliquement de dedans en dehors & un peu
en avant. -
Chacune de ces branches produit une pulmonaire,
une carotide commune, une axillaire , \ine
vertébrale & les analogues des intercoftales.
Chacune d’elles aùfti fe contourne enfuite en
arrière en fe rapprochant de fa fembkble, & ne
tarde point à s’unir à elle.
Le tronc qui en réfulte fournit d’abord la coeliaque
; il donne enfuite toutes les autres attèxas
abdominale«.