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ières pgj>tic^lJ|jij%à à n çhaque ^orte-, d’ouvrages,
nous ne dinous pas que nonobstant la composi- :
tion . .clos, mots *,»..plus ; ,d’un, écrivain n’aij; ®iià?
employer l ’pn pour l’aulre , surtout« dans des
descriptions ’ sod^nt Tai lès d’après d’aulres descriptions..
’ 'V ' 7 , v. ‘ ", t
Du reste,, ori 'n^iï^- affirmer que 'partout,
Pâusauiàs a employé le moï± tupos J' \dznslésr ouvrages
a e (laJrscul;Murè, rail' qu’ il en indique.la
înatière, comme lôfsqu’u ait que'|,buvragei est ;
en .marbre marie', soit lorsqu’il5l ’emproié'a des i
ouvragés o e ’ sculpture sur metauX 7 t'ôufoursr il :
exprime par cet té dénomination , des * .ouvragés j
qpeL nous a’pp'élons,baà-rél'ieys. . 17emploi du mot ' t y p è ^ o français ëst moins
souvent technique et;plus souvent métaphorique. ;
Ce ri’ est pas, qu’on nri l’appliqué à quelques, artsj
mécamqués', lempin le ifiot\0 pbgrap%ie. On en'
usé aussi comine d’uii -mot syriohyme 4® modèle ,.
quoiqu’il y ' ait ' eut]-êux 'ûïie différence assezj
facile à comprendre. Le mot t\ p e prés e nlemoins}
l ’image 'auné7 chose “où* àïïmiBer CQpfpj
pic le meut L 'que l’idée d un élément qui doit
lui-me me' servir dç réglé aii modèle. \ Ainsi oh
lié-dira pôirii ( ou du moins auroit'-on tort de; le
dire) qù’urte sràrue, qu’une: !c d m ppsi'î i ôn d.ii.n
tableau terminé .et rendu , a servi à & ïÿ p e à lai
copie qu’on-en iaqfâiléï iMais~qd’un fragment ,,
qu’une* esquisse^* * que laupenséo-id’un maître,
qu’Uiusad« s Êïip lion upiri s : i oü rüoius VéSgiïe; • aièn t
donné naiksanpelpda^s l’im^ginatipnvduiri^ïftisté,
à-utt^ptüvrage^^ou idira equetîle luk&ri'!a*ële
foiuvftb dansxrtell<ee .ouiitejle idée * pMédéluou-dél
motif,- {tulleioauteH® intîeiïtjoiuuLe.ifobÉèlé^ë&A
tendu* dansil’ëxée.iniûti7puaiiquje'jâe«I’afrtapcest'un
©>bj'€4:>qù?on ; doiturépë teiviiel iqirii U est. tfo® '-tÿp&'QSt |
au d or itraireunèobjet; drâp^èssHequèliuelïa^üû
peut? concevoir, Idrisiouvrages jquiniyeoiearesséiïif
blproient; pas. entr?euxn7dTbrit‘.éat précis-rit- ;do‘nne
<jbans!‘ï o ■ modèle;, toutu-est'plus pu ûrioftiS vague
; dans.:lé •j^&«w*Aui&si voyons^aous oqure-alâffmMafâèn
dés typessula râepe q.u&;èèîs.entraient et l’esprit ne
puisse reridnn.bîtrfe.J;etdien;.qiui ne.puisse.'être con-
tesié par là. pré yenlioa., e bl’ig.norance,* u ;•
, Cfos-t ce qui. est am v é v padi'-exemple , à l’arL
clailecture. ga
En tout paysJ’ayJtdeIjatiE^égnlier jîmtn^d^un
germe préexistant. Il faut un an^éüédrintari-tout.
Rien, en aucun genre, ne vient de rien , et cela
ne peut pas né point s’ap.pbgpgr §■ toutes,.les inventions
des hommes. Aussi voyons-nous que
toutes, en dépit des chaugemens postérieurs,
ont conservé toujours visible, toujours sensible
au sentiment et à la raison, ce principe élément
taire, qui est comme une sorte de noyau autour
duquel se sont agrégés, et auquel se sont Réordonnés
, par la suite, les développement et fos
variations de formes dont l’objet étoit susceptible.
Ains i, nous sont parvenues mille choses,
gn tout genre, et une des principales occupa-r
T l ï f f
lions de la science et de la philosophie, pour en
saisir des raisons, e:st rd’en reçlrerohev l’origine
efola. cause primitive.: Voilà* tcei'.qu’il faut'- appeler
type: en architecture , comme daris toute autre
partie des inventions et des institutions humaines.
H y à peur Ji'.em q nter a u principe originaire
eb axutype de la formation de, 'farokiteétüre-, eu
di.vprs,-p ay a i s plus jd’urié rotate7qwi - >y -^ondoit.
Les*-piiriciijiajeèhserbttt dansrikr nature'dernha^uô
région, dans les notions historiques,'etvdâns les
monxunens memestde:i?art diéfeloppéi“Ainsi lors-
qfo^onia'efomfeà'^ origme dçs>so^iéités!lqüii 0nt un
.doimmencemeKt de eivplisaition-y- oa- voit l’àr<t de
bâtir naître dë eàûsés, et avec Ides moyens assez
uniformes!partout.f La; pierre taillée né dut point
constituer Ies ;premiètes. bâtiss.0qcet nous voyons
.partout^ s»b£'eu Egypte vetrdan^ l’Inde > le bois se
prêter avec biemplus;,\de propriétésp; aux besoins
péii .dispend i euxid’h amu,e s;:bu* de ifornillê-s-réunies
^eusi le.mêmei toit. 'La:ïmoindre;connbissancé(des
relaiiouS desisreiyag^arssdans lesucontréeSpéti jjlées
dea^aa»agga^irfendRe{fai.t inriontestabl'év Ajirisi: tel
gëBjïftidèQOiiribin^ispmdcm t l’em plogdu bois'eSbsus-
àQ^pilfi^l.e 5 upe fois adopfeéiiaoeichaqaeqjay's y y de*
viril §.él©4 lo*bdspiaidesiconstT-u'ctions/un^)>De qui,
)^ei"p.étH.é.par i/usageÿipérfeietionbépar lé. goût,
> . p ail u fti emploi i kh mémoi-i a b,i dut> passer
dk}ri>. I ë^t e n lr.ep.ri ses ye n qjie Knesqta’ e st ■ là he et< >à'et é-
eèéfeftt' qugjnîMas .ayonayien^phis^eu e© ai:tiolesfdé ce
DiçffoflrigjredopnéiCbmmè Im typz idé plùs'd’un
genreq ds’-^ir c-bi t Qêts rej,q co miüe^ let pff inH pe* sur le-
' qviej sq moçlék ,ap?Mtl«98uitq,eah soertJp'ërfectionué
gd^iliSjSjès règï§ss:eâà d;ari&cftes ptcalrquley.1.!' « :
<: v Gep^dâ^i, ç&lite ACjr^miie^ .qiriod’appuie sur la
n ^tu^e tt^ ëliQ^e.s / &ur îles?, surit ionso histariques,
Spr le^8epiqit)j3.s Jesjplus£an:cienne&, sûr les-faits
fes jpfo^jc^stUn^et sur le^témox^nuge^évidens
f* a stÈriventecibitre soi
dej^sg«aw^%s)itftï4ve*8^e»fiCT , ineioiefcto.
d ^-jaeêêuxsl^i^TipafeQëdqpé Ldnchrtectnire üe
^aurojt |,fcrq, dftma^’ b’tm^gè dèpicuhp desteréa-
tjpn^r.d § ; la inat,iïr%iphgtaiquibmuifoM térfolle >,a ne
scqpçoâ^pt*jdi’ftéirg,^iiire£4’siiimiia&;oqç>jque celle
qqijS%¥ajpp€^yt%aii)fcobjj%l{i s«nsibles>, ietîpréten:dent
tfÿ0 l dan^Rfttjjaij^j tglit.iiîstip-eLHo]^; ê*re soumis
au caprice et au hasard. N imaginant, point d’au-
. t ^ ïij^jîftli§î|9;iq^ei.âe9l|e tqwinpeirimniontireti aux
siWsaçfiflmmàaaéal. tous1 les
j fWi-tic^ijbo^e f ’ par
p4r afqwifiatiôn de^rin-
cipes, par appropriation de manières , de combinaisons,
de raisons, de systèmes, etc. Dès-lors
ils nient, dans l’architecture, tout ce qui repose
sur une.imitation métaphorique, et ils le nient,
parce que cette imitation n’est pas matériellem
en t nécessaire. Ils confondent l’idée de type.
(raison originaire d e là chose) qui ne saurait nJ
. commander, ni fournir Je motif ou le moyen
d’une similitude exacte , avec l ’idée de modèle
(chose complète) qui astreint à une rçssemt
y p
Mance formelle. De. ce que le type n’est pas susceptible
de cette précision que les mesures démontrent,
ils le rejettent comme une spéculation
chimérique. Abandonnant ainsi l’architecture,
sans régulateur , au vague de toutes les fantaisies
que ses formes et ses ljgnes peuvent subir, ils la
réduisent à un jeu, dont chacun est le maître de
régler les conditions. De là l’anarchie la plus
complète dans l’ensemble et les détails de toutes
les compositions.
Il est d’autres adversaires, dont la vue courte
et l’esprit borné, ne peuvent comprendre dans la
région de l’ imitation , que ce qui est positif.
Ils admettent si l’on veut l’idée de type, mais
rie là comprennent que sous la forme et avec
la condition obligatoire de modèle impératif.
Jls.recounoissent qu’un système de construction en
bois, par une tradition constante d’assimilations
modifiées et améliorées , aura dû être transposé
enfin dans la construction en pierre. Mais de ce
que celle- ci en aura conservé seulement les motifs
principaux, c’est-à-dire ce qui, en faisant remonter
l’esprit à l’oéigine des choses, pour lui donner le
plaisir d’un semblant d’imitation, aura épargné
à l’art tous les travers du hasard et de la fantaisie,
ils conclueront de là qu’il n’est permis de
s’écarter d’aucun des détails du modèle, auquel ils
veulent donner après coup uue réalité inflexible.
Selon eux, les colonnes auraient dû continuer de
paraître des arbres, les chapiteaux des branches
d’arbre. Il eût fallu supprimer le tympan du
fronton. Toutes les parties de la toiture auraient
dû être servilement copiées dans les combles.
Nulle convention n’auroit dû être admise entre la
construction en bôis, et sa traduction en pierre.
Ainsi les uns et les autres en confondant l ’idée
du typey modèle imaginatif, avec l’idée matérielle
de modèle positif, qui lui ôterait toute sa valeur,
s accorderaient , par deux routes opposées, à
dénaturer toute l’architecture ; les uns en ne lui
laissant plus que le vide absolu de tout système
imitatif et ^affranchissant de toute règle, de toute
contrainte; les autres en enchaînant l ’a rt, et le
Comprimant dans les liens d’une servilité imitative,
qui y détruirait le sentiment et l ’esprit
d’imitation.
Nous nous sommes livrés à cette discussion ,
pour faire bien comprendre la valeur du mot type
pris métaphoriquement, dans une multitude d’ou-
vrages, et l’erreur de ceux qui, ou le méçon-
T Y R 5^5
noissent parce qu’il n’est pas modèle , ou le travestissent
en lui imposant la rigueur d’un modèle
qui emporterait la condition de copie identique.
On applique encore le mot type dans l'architecture
à certaines formes générales et caracté*
ristiques de l’édifice .qui les reçoit. Celte application
rentre parfaitement dans les intentions
et l’esprit de la théorie qui précède. Du reste
on peut encore, si l’on veut, s’autoriser de
beaucoup d’usages propres à certains arts mécaniques,
qui peuvent servir d’exemples. Personne
n’ignore qu’une multitude de meubles,
d’ustensiles, de sièges, de vêlemens , ont leur
type nécessaire dans les emplois qu’on en fait ,
et les usages naturels auxquels 011 les destine.
Chacune de ces choses a véritablement, non son
modèle, mais son type, dans les besoins et la
nature. Malgré ce que l’esprit bizarrement industriel
cherche à innover,dans ces objets, en contrariant
jusqu’au plus simple instinct, qui est-ce
qui ne préfère pas dans un vase, la forme circulaire
à la polygone ? Qui est-ce qui ne croit pas
que la forme du dos de l’homme, doive être le
type du dossier d’un siège? Que la forme arrondie
11e soit le seul type raisonnable de la coiffure
d’une tête ?
Il en a été de même d’un grand nombre d’édifices
dans l ’architecture. On ne sauroit nier que
plusieurs n’ayant dû leur forme constamment caractéristique
, au type primitif qui leur donna
naissance. Nous l’avons surabondamment prouvé
des tombeaux et des sépultures , aux mots P y r a m
id e et T ü m u l u s (voyez ces mots). Nous renverrons
aussi le lecteur à l’article C a r a c t è r e , o ù
nous avons fait voir avec beaucoup d’étendue ,
que chacun des principaux édifices doit trouver
dans sa destination fondamentale, dans les usages
auxquels il est affecté, un type qui lui est propre;
que c’est à s’y conformer le plus possible que
l’architecte doit tendre, s’il veut donner à chacun
une physionomie particulière, et que c’est de la
confusion de ces types, que uaît le désordre trop
commun, qui consiste à employer indistinctement
les mêmes ordonnances , les mêmes dispositions,
les mêmes formes extérieures, dans des mopumens
appliqués aux usages les plus contraires. {Voyez
C a r a c t è r e . )
T Y R S E . Voyez T h v r s e .