I V.
Le foleii s’éteindra probablement............ faute de
matière combuftible__ __ ia terre au fortir du foleii
étoit donc brûlante 8c dans un état de liquéfaction.
édit. m-f.° page r f f , i'n-12, page 217 .
Y .
Le mot de vérité ne fait naître qu’une idée vague....
& la définition elle-même, prife dans un fens générai
& abfolu, n’eft qu’une abftra&ion qui n’exifte qu’en
vertu de quelque fuppofition. édit. in-p.° tome I, p. 3 3 ;
in-12, tome I, page 7 V.
V I.
Il y a plufieurs efpèces de vérités, & on a coutume
de mettre dans le premier ordre les vérités mathématiques;
ce ne font cependant que des vérités de définition
: ces définitions portent fur des fuppofitions
fimpies, mais abflraites, & toutes les vérités en ce
genre ne font que des conféquences compofées, mais
toujours abflraites de ces définitions. Idem.
V I I.
La lignification du terme de vérité eft vague &
compofée, il n etoit donc pas poflible de la définir
généralement, il falloit, comme nous venons de le
faire., en diftinguer les genres , afin de s’en former une
idée nette, édit. tome I, page 3 3 ; in-12, tome I ,
P«ë*7J>- V IH.
V I I F.
Je ne parlerai point des autres oMres de vérités,
celles de la morale, par exemple, qui font en partie
réelles & en partie arbitraires......... elles n’ont pour
objet que des convenances & des probabilités, édit.
in-p.° tome I, page 3 3 ; in-12, tome I, page7p.
I X.
L ’évidence mathématique & la certitude phyfique
font donc les deux feuls points fous lefquels nous
devons confidérer la vérité; dès qu’elle s’éloignera de
l ’un ou de l’autre, ce n’eft plus que vrai-femblance &
probabilité, édit. in-pJ’ page 3 3 ; in-12, page So.
X.
L ’exiftence de notre ame nous eft démontrée, ou
pîuftôt nous ne faifons qu’un, cette exîftence & nous.
édit. in-p.° tome II, page +32; in-12, tome IV, page IJ4-.
X I.
L ’exiftence de notre corps & des autres objets extérieurs
eft doutenfe pour quiconque raifonne fans préjugé ;
car cette étendue en longueur, largeur & profondeur,
que nous appelons notre corps, & qui femble nous
appartenir de fi près, qu’eft-elle autre chofe, finon un
rapport de nos fens! édit. in-p.° tome I I , page 332;
in-r2 , tome IV , page i j j .
Tome IV. b