pouces & demi de largeur, mais l’inférieure n’a que deux
pouces deux lignes, & le milieu du corps de l’os feulement un
pouce fept lignes; ces os ont trois pouces quatre lignes.de longueur
dans les jambes de devant, & trois pouces cinq lignes
dans celles de derrière, ils n’ont que onze lignes depaifleur au
delîüs de leur extrémité inférieure à l’endroit le plus mince *.
Derrière l’articulation des os des paturons avec les os des
canons, il y a dans chaque jambe deux os triangulaires ( 11 )
pôles l’un à côté de l’autre, qui paroilïènt être des os lelà—
moïdes ; ils ont quinze lignes de hauteur, quatorze lignes de
largeur à la balë, & environ un pouce d’épailfeur fur le coté
* Je ne conçois pas pourquoi l’au-
teur du nouveau parfait Maréchal rapporté
les paturons des chevaux au fécond
article ou à la. fécondé jointure des
doigts de la main & du pied de l'homme,.
page 6 &F 9 , c’efl-à-dire, à la. fécondé
phalange ; car il n’efl pas douteux que
cet auteur n’ait pris les termes d'article
& de jointure pour fynonymes à celui
de phalange, puifqu’il dit que le paturon
eft une jointumè qui s’étend depuis
le boulet juftju’au. pied. Où fe trouve-
yoit donc dans le cheval l’os qui cor-
refpondroit à la première phalange dés
doigts de l’homme, fi ce h’étoit pas
celui du paturon ! Pour éclaircir ce
pafïàge, reprenons de plus loin la
comparaifôn du cheval à l’homme
d’après le livre dont il efl: queftion.
« Le canon efl là partie qui va du genou
» & celle qui va du jarret au boulet,
>a cette partie fe rapporte au deffus de la
» main de l’homme, & au cou de pied
»de l ’homme-pour les jambes de derrière
,-»page j ; cela efl certain, pafïons
au boulet : « c’eft la partie, ou pluflôt la
jointure qui efl au bas du canon, cette «
partie a rapport à la première jointure «
des. doigts de la main & du pied, » page
6 Ù ' o. Voici où commence là mé-
prife, car le boulet n’efl pas une partie
ni une jointure, en prenant ce dernier
terme dans la Lignification de celui de
phalange, mais c’efl une articulation.
En fuivant jufqu?au bout du pied, on
verra que fauteur ne fait aucune men*
tion de l’os coronaire , & qu’il le confond
avec l’os du petit pied; il rapporte
la couronne & le fabot, & tout ce qui
efl au dedans de la..couronne & du
fabot, à la jointure des doigts des.mains
& des.pieds.de l’homme, où.font attachées
lés ongles, idem. Il efl clair que
cette prétendue jointure efl la troifieme
phalange des doigts, cependant entre
la couronne & le canon, ou pluflot
entre Tos qui efl fous la couronne &
celui du canon; il v£y a qu’un feul
n u C h E V A L . 365
S i
till®
S i
Extérieur; l’intérieur eft de moitié moins épais, & ii eft arrondi:
ces deux os forment le boulet. \ i f !
L’os de la couronne ( 1 2 ) , que l’on appelle auffi l’os coro- P|V
« a ir e , correfpond à la feconde phalange du doigt; il elt beaucoup
plus court dans, chaque jambe que l’os du paturon, mais
il efl: tin peu plus large & plus épais; cet os n’a qu’un pouce U È
& demi de longueur dans les jambes de derrière, & feulement §«
feize lignes dans celles, de devant; le corps de l’os n’eft pas
diflingué par un retrécillèment , fa largeur eft à peu près de pijJH
vingt-deux lignes, & i’épaiflèur de dix lignes dans les endroits
les plus minces & les plus étroits; l’os; de la couronne s’articule
avec le petit pied.. H Cet os, f i J . ) eft la troifieme phalange du doigt, il a la
même figure à peu près que celle du làbot & qui l’enveloppe, 1 1 il eft fait par deflous en foi•me de fer à cheval; ce qu’il y
a de fmgulier, c’eft que cette même forme de fer à cheval le SIM
trouve auffi lîir l’os de la troifième phalange des doigts des m 1
pieds & des mains de l’homme* voilà un indice de plus pour illiH
os, qui efl Pos du paturon ; fi on le * Expofition anatomique de la IM fait correfpondre à la féconde phalange flruélure du corps humain, par M.
des doigts, on ne trouvera plus aucun Winflow; traité des os, n.° 820. La
os que l’on puiffe rapporter à la pre- tête de la troifième phalange (du pouce
mière, puifque l’os du paturon touche de la main ) efl petite & plate, & 1KÜIB
à celui du canon, & qu’il n’y a entre- aboutit à un rebord demi-circulaire il
deux qu’une articulation : c’efl à cette fort raboteux, qui du côté de la face
articulation qu’on donne le nom de plate repréfente un fer à cheval. 1?.*
bouler, par confequent l’ôs du paturon 9 9 . . . Le. fér à cheval qui termine i lÉft
correfpond à-la première phalange des le pouce du pied efl plus inégal (que
doigts, & non pas à la fécondé. J’ai dans le. pouce de la main .),.& comme
cru ce détail néceffaire pour- lever toute une tubérofité, aplatie. Voye-^ les n.of
équivoque au fujet de la définition & 824 d f 9 9 8 du même, ouvrage, om
des rapports du boulet & du paturon pluflôt un Squelette d ’homme,
des .chevaux»
Z z iij, :jn9 1
M ■ J 1H
iiiJM