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paru avoir ia même conformation dans ces deux animaux; Je
gland du clitoris avoit neuf lignes de largeur fur fept lignes
depaiffeur, un dem i-pouce dè hauteur fur le côté inférieur,
& feulement quatre lignes lùr l’autre côté; le prépuce eft fort
ample, comme dans la jum ent, 8c on trouve aulfi dans i aneffe,
fur le côté fupérieur du clitoris, deux ouvertures, qui communiquent
chacune à une cavité qui avoit trois lignes de longueur
£c autant de largeur; chaque cavité renfermoit une pierre de là
forme 6c de la grolfeur d’une lentille, & plufieurs petits graviers;
nous en avons auffi trouvé dans d’autres ânelfes: ces
deux cavités qui font dans 1 aneffe, doivent faire foupçonner
qu’il y en a auffi deux dans la jum ent, quoique nous n’en
ayons découvert qu’une; peut-être que l’un des orifices eft fujet
à fe fermer.
Le vagin avoit treize pouces de longueur, étant fôufflé il a
paru diffingué en deux portions par un rétréciffement tranf-
verfii ; la portion antérieure avoit fix pouces de longueur, & un
pied de circonférence, celle de l’endroit rétréci n eto it que de
huit pouces; la portion poftérieure avoit environ fept pouces
de longueur fur quatorze de circonférence à quelque diftance
du rétréciffement, & feize pouces du côté de la m atrice: il y
avoit derrière l’orifice de l’urètre un repli dirigé en devant,
comme dans la jument ( H , fig. 2 , pl. I V ) , mais au lieu de
former un arc de cercle par fcn bord, il étoit échancré dans
le milieu, de façon qu’il formoit deux prolongemens triangulaires,
un de chaque côté de l’orifice de l’urètre; chacun de
ces prolongemens avoit environ huit lignes de hauteur : cette
différence entre 1 aneffe & la jument ne doit pas être regardée
comme une variété dans l’individu dont il eft queftion, car j’ai
vû ces prolongemens dans d'autres âneffes,
La veffie avoit la figure d’une poire renverfee, comme celle
du cheval, là grande circonférence étoit du n.pied cinq pouces,
& ia petite d’un pied deux pouces à .1 endroit le plus gros.
La longueur de la matrice étoit de fix.pouces depuis fon orifice
julqu’à la bifurcation des cornes ; la portion anterieure avoit
.quatre pouces 8c demi de circonférence, la portion pofterieiue
.fix pouces 8c dem i, les cornes cinq pouces 8c demi aupies de
da bifurcation, & feulement quatre pouces auprès de leur extrém
ité; les tefticules étoient à deux pouces de diftance de l’extrémité
de ia corne; le tefticule tient au pavillon, comme dans la
.jum ent, il reffemble à un re in , il avoit un pouce 6c demi de
longueur lùr un pouce de largeur ; au refte ces parties ne parodient
pas différentes de celles de la jument.
Le foetus de l’âne eft enveloppé d’un amnios, d un chorion
& d’une membrane allantoïde, qui n ont paru différer en aucune
façon des enveloppes du foetus du cheval ; le cordon ombilical
6c i’ouraque étoient auffi fembiables dans ces deux animaux,
ainfi la defcription qui a été faite de toutes ces parties à 1 article
du cheval, fuffit pour donner une idée jufte de celles de lân e,
car la reflèmHatice eft fi grande, que la liqueur contenue entre
l’amnios du cheval 8c l’amnios de 1 ane dépofe un fédiment &
forme un réfidu qui ne diffère de 1 hippomanes que par ia couleui ;
cette matière eft jaunâtre dans l’âne, mais là nature ôc fon origine
:font les mêmes : il ferait fuperflu de rapporter ici les preuves
‘que j’en ai données à l'Académie Royale des Sciences *.
: Palîbns aux obfervations faites fur un foetus qui a ete tire du
corps d’une aneffe au milieu du mois d’avril; il étoit femelle,
il avoit deux pieds trois pouces de longueur melurée en ligne
droite depuis le bout des lèvres julqu’à l’anus ; la. circonférence
* Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, année J7>7.
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