réfolution aujjî chrétienne, iP pour vous mettre en état de
l ’exécuter, nous vous envoyons les proportions extraites
de votre livre, qui nous ont paru contraires à la croyance
de l ’E'glife.
Nous avons l ’honneur d ’être avec une parfaite confi-
dération,
M o n s i e u r ,
Vos très-humbles i f trls-obèijfans
ferviteurs,
Les Députés & Syndic de la
Faculté de Théologie de Paris.
En la Maîfon cïe la Faculté,
le i 5 janvier- 1751.
P R O P O S I T I O N S extraites d ’un ouvrage qui a
pour titre , P li (loire Naturelle, qui ont paru
répréhenfihles à M A I. les Députés de la Faculté
de 1 héologie de Paris.
I.
C E font les eaux de la mer qui ont produit les
montagnes, les vallées de la terre........ ce font
les eaux du ciel qui ramenant tout au niveau, rendront
un jour cette terre à la mer, qui s en emparera fuccef-
fivement, en laiffantà découvert de nouveaux continens
femblables à ceux que nous habitons, édit. in-q.° tome I,
page i2 q ; édit, in-12, tome 1 , p a g e iS i.
I I.
Ne peut-on pas s’imaginer............qu’une comète
tombant fur la furface du foleil aura déplacé cet aflre,
& qu’elle en aura féparé quelques petites parties auxquelles
elle aura communiqué un mouvement d’impuih
on ..........en forte que les planètes auraient autrefois
appartenu au corps du foleil, & qu’elles en auraient été
détachées, &c. édit. in-q.° p. iyy ; in -i2 ,p . iy y .
I I I.
Voyons dans quel état elles ( les planètes, & fur-tout
la terre ) fe font trouvées, après avoir été féparées de
la ma (Te du foleil. édit, in-q.° p . îqy ; in -12 ,p .208.