D E S C R 1 P T I O N, i?C.
N.° C D X X X I V.
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Vertèbre dorfale d ’une ânejfe, qui a un caraâère de
vertèbre lombaire.
II a été fait mention de cette vertèbre dans la delcription du
fquelette de iane, à l’article des vertèbres lombaires; ainfi il
fuffira de rappeler ici que fa vertèbre dorfale dont il s’agit, a
une apophylè accefîbire ( A , fig. 6, p l x n ) du côté gauche»
n / C D X X X V.
Exoftofe fur une des premières vertèbres d ’un âne.
Cette vertèbre eft couverte dexoflolês fur tontes lès parties,
excepté les parois du grand trou, le milieu des faces de l’apophyfe
épineufe, 8c \d face antérieure du corps de la- vertèbre, fous
lequel i’exoflolè forme une grotlè tubérofité.
N.° C D X X X y L
Ankylofe de quelques apophyfes épineufes des dernières
vertèbres dorfates d ’un âne.
Cette pièce efl: compofee de trois vertèbres-, dont les apophyfes
épineufes font foudées enlëmble par une exoftolë qui
forme une tubérofité lur le côté gauche.
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L E B CE U F.
LA furface de la terre , parée de fa verdure, efl Je
fonds inépuifoble & commun duquel l’homme &
les animaux tirent leur flibfifiance; tout ce qui a vie
dans la Nature vit fur ce qui végète, & les végétaux
vivent à leur tour des débris de tout ce qui a vécu &
végété; pour vivre il font détruire, & ce n efl en effet
qu’en détruifont des êtres que les animaux peuvent le
nourrir & fe multiplier. Dieu, en créant les premiers
individus de chaque efpèce d’animal & de végétal,.a
non feulement donné la forme à la pouflière de la
terre, mais il l’a rendu vivante & animee, en renfermant
dans-chaque individu une quantité plus-ou moins
grande de principes aétifs, de molécules organiques
vivantes-, indeflruétibles*,-&.communes a tous les êtres
organifés : ces molécules paffent de corps en corps, &.
fervent également à la vie aétuefle & à la continuation
de ta vie, à la nutrition, à l’accroiffement de chaque
individu ; & après la diffolution du corps, après fa def-
truélion, fa réduction en cendres, ces molécules organiques
» fur lefquelles la mort ne peut rien, fhrvivent,
circulent dans l’Univers, paffent dans d’autres etres, &
y portent la nourriture & la vie; toute productiong tout
* Voyez le chapitre VI & fuivans
du' fetond volume de ceste
Hiftoirê Naturelle.-
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