Les orbites (K ) font ovales, leur grand diamètre eft tranf-
verfal, il a deux pouces & demi, & le petit deux pouces quatre
lignes: au lieu d’être placés au defious de l’os frontal comme
dans l’homme, ils fe trouvent de chaque côté du corps de cet
os, qui occupe l’elpace qui eft entre les deux orbites; cet efpace
a ftx pouces deux lignes de largeur à l’endroit où la diftanee
eft la plus petite. L’os frontal étant fort étroit, & les os propres
du nez fort larges en comparaifon de ces mêmes parties dans
l’homme, les orbites du cheval le trouvent placés lur les côtés
de la tête; l’os du front n’eft fi étroit que parce que l’étendue
des autres os du crâne eft fort petite à proportion de la groffeur
de l’animai.
Quelque peu étendu que foit le crâne du cheval, il y a
cependant un os de plus que dans celui de l’homme; c’eft l’os
du toupet, qui eft de figure triangulaire; fa bafe touche à la
partie antérieure de l’occipital, & le fommet le trouve entre les
deux pariétaux.
Nous avons déjà fait remarquer que l’os occipital du cheval eft
fort élevé, &, pour ainfi dire, porté en haut par les branches
•qui a pour titre, Traité fu r le véritable
donc un mal local que l’on peut guérir
Jiége de la morve des chevaux, & les
par des topiques. M. de la Folîè
moyens d’y remédier. Paris, 1749•
En effet M. de la Foffe a reconnu,
après plufieurs obfervations, que le
liège de la morve n’eft dans aucun des
vifcères, tels que le poumon, le coeur,
le foie, la ratte, les reins, &c. comme
on m m toujours cru > mais dans la
membrane pituitaire, & dans les finus
maxillaires & frontaux, où il a trouvé
du pus bien formé & des ulcères qui
avoient quelquefois rongé jufqu’à la
fubftance des os, &c. la morve eft
a imaginé un bon moyen de les faire
parvenir direélement fur la partie affligée,
& il l’a fait par la voie du trépan,
qu’il a appliqué fur les os qui. couvrent
le mal; il a déjà éprouvé que cette
opération, n’eft pas dangereufe, & il y
a tout lieu d’elpérer que les liqueurs
qu’on peut injeéter pour entraîner le
pus & guérir les ulcères, produiront
l’effet qu’on en attend, & que l’expérience
a déjà rendu très-probable.
de la mâchoire inférieure qui foûtiennent à une grande hauteur
les cavités articulaires Sc les apophylës zygomatiques des os
temporaux, de forte que los occipital, au lieu d’être pôle à la
paitie inférieure du crâne comme dans l’homme, fe trouve à
la partie poftérieure, & que la face fiipérieure de la tête du
cheval- eft terminée en arrière par les lignes tranfverlàles de
l’occipital, qui font fort faillantes; en retournant la tête de
façon quelle pofe lur là face fiipérieure, fi on la regarde par
derrière, les lignes tranfverfales relfemblent en quelque façon
au mufle dun boeuf; les deux condyies de l’occipital forment la
tête; les apophylës épineulès ont julqu’à un pouce onze lignes
de longueur, & repréfontent les cornes du boeuf; le grand trou,
occipital a environ un pouce & demi de diamètre.
Les dents incifives ni les crochets n’étoient pas allez bien;
eonlêrves dans le fiijet dont il eft ici queftion, je les ai oblèrvés.
for un autre qui étoit à peu près de même taille, & j’ai trouvé
que les fix dents incifives de la mâchoire fiipérieure étoient
convexes en devant lur leur longueur; que celles du milieu,,
vues par devant, fortoient de quatorze lignes hors de la mâchoire,
& celles des coins feulement de onze lignes; qu’elles
avoient toutes neuf lignes de largeur à leur extrémité, & cinq
lignes d’épaiffeur; les fix dents incifives de la mâchoire inférieure-
étoient moins convexes que celles de la mâchoire fiipérieure, &
par confequent peu recourbées en haut, elles avoient aulfi un
peu moins de largeur & d’épailfeur, mais à peu près la même.1
longueur.; les crochets étoient en quelque façon coniques, &
beaucoup plus petits & plus courts que les incifives. Je reviens,
au fquelette; il- a quatre crochets, deux dans chaque mâchoire,
un de chaque côté, à quinze lignes de diftanee de la première-
des incifives, à deux pouces cinq lignes de. la première des