s’étend loin dans i’os frontal, & communique par conféquent
avec les fouis frontaux.
Le taureau n’a de dents incifives qu’à la mâchoire inférieure,
où il en a huit ; les plus grandes, qui font celles du milieu,
ont fix à fept lignes de largeur en devant, elles font minces &
tranchantes ; il n’y a point de dents canines, mais il le trouve
vingt-quatre dents mâchelières, douze dans chaque mâchoire, fix
de chaque côté ; les premières font éloignées d’environ trois
pouces & demi des dernières dents incifives, de forte que la
partie de la mâchoire fopérieure où il n’y a point de dents
incifives, a quatre pouces neuf lignes d’étendue au devant des
premières dents molaires; ces premières dents font les plus
petites, for-tout celles de la mâchoire inférieure, qui n’ont
qu’un demi-pouce de largeur ; les autres font plus grollès à
mefure quelles le trouvent placées plus en arrière, de façon
que les deux dernières de la mâchoire inférieure ont jufqu a
feize lignes de largeur ; celles qui leur correlpondent dans la
mâchoire du delfos, n’ont que treize lignes; celles du milieu de
cette mâchoire font les plus épaifiês , elles ont environ huit
lignes, tandis que celles du milieu de la mâchoire du delfous
n’ont qu’un demi pouce ; les plus longues de ces dents font
élevées d’environ un pouce au dehors des alvéoles, mais celles
des extrémités ne le font que d’un demi-pouce; la face extérieure
des dents molaires de la mâchoire lupérieure a quelques ftries
perpendiculaires aflëz étroites, mais les dents de la mâchoire
inférieure en ont qui font arrondies, & fi greffes quelles fe
touchent, quoiqu’il n’y en ait que deux ou trois au plus for la
niême dent : la face fupérieure de toutes ces dents efl: traverfée
par un fillon d’environ deux lignes de profondeur qui forme
deux arêtes, ou par une feule arête auffi de deux lignes de
hauteur ; les arêtes des dents du deffus entrent dans les filions
de celles de deffous, & ainfi réciproquement.
L’os hyoïde du boeuf reffemble beaucoup en général à celui
du cheval, mais fi ori l’examine en détail, on y trouve des
différences bien marquées; celui dont il efl: ici queftion a été
tiré d’un boeuf de grandeur médiocre ; on y diftingue neuf os,
bien féparés par des cartilages ; les deux principaux pour l’étendue,
ont cinq pouces un quart de longueur, & cinq lignes de
largeur dans les endroits les plus étroits ; ils font plus épais que
ceux du cheval, & il y a fur le bord fupérieur, à peu près
dans le milieu de leur longueur, une forte d’apophyfe ou de
tubercule; l’extrémité antérieure de ces os efl plus large que
dans le cheval, & la poflérieure efl terminée par deux pro-
longemens, dont l’un s’étend en bas & l’autre en haut, celui-ci
s’articuloit avec l’os des temples ; les os oblongs font, à très-
peu près, femblables à ceux du cheval, mais les os qui correlpondent
à ceux que nous avons comparés dans cet animal à
des haricots pour la figure & pour la groffeur, font beaucoup
plus grands dans le boeuf, car ils ont dix lignes de longueur,
quatre ou cinq lignes de largeur, & environ trois lignes
d’épaiilèur; la fourchette efl beaucoup plus petite que dans le
cheval, & n’a prefque point de manche , elle efl compoféë
de trois os bien diflinéls, dont deux forment les branches ;
chacune efl prefque cylindrique, & a un pouce de longueur
for deux lignes de largeur dans le milieu, l’extrémité
poflérieure efl un peu plus groflè que le milieu, mais l’extrémité
antérieure a jufqu’à cinq lignes de largeur ; les deux
branches de la fourchette font éloignées l’une de l’autre de
quinze lignes à leur extrémité poflérieure; enfin l’os du milieu
n’a que dix lignes de longueur, & neuf lignes à l’endroit le
J t t i ;