PRÉFACE
DU TRADUCTEUR.
L ’e x t r a i t raisonné du Voyage de Golovnin
inséré par M. Vanderbourg, membre de l’académie
royale des inscriptions et belles-lettres,
dansle Journal desSavansdumois deseptembre
1817, a dû faire- naître à ceux qui ont lu cet
article le désir de connaître l’ouvrage dont il y
est question. Dans cette excellente analyse,
les aventures du capitaine russe excitent le plus
vif intérêt, quoique racontées sommairement.
Je pensai donc que la traduction de ce livre
pourroit piquer agréablement la curiosité du
public. M. Vanderbourg eut la bonté de me
prêter son exemplaire qui étoit alors, je le
crois, le seul que l’on pût trouver à Paris. La
lecture de la relation me confirma dans mon