sonné et que les soldats de Sangar eurent fait
leur ronde, ces deux matelots se mirent à
creuser un trou sous la palissade; nous sortîmes
tous l’un après l ’autre, à l’exception de M. Moor et ci9A lex is , et nous nous évadâmes
par le trou; un de mes pieds se trouva engagé
dans la terre ; en le retirant,mon genou heurta
contre un petit pieu fiché dans l’ouverture ;
le coup fut violent, mais la douleur se dissipa
dans un clin d’oeil.
Nous marchâmes d’ahord par un sentier
très-étroit entre lapalissadeetle chemin creux,
de sorte que nous eûmes beaucoup de peine
à arriver à la grande route. Alors hâtant le
pas entre les arbres, nous fûmes bientôt sur
la levée; nous traversâmes le cimetière avec
la même promptitude, et une demi-heure
après nous étions au pied des montagnes que
nous devions franchir.
FIN DU PREMIER VOLUME.