I I O H I S T O I R E N A T U R E L L E .
courtes, souvent même peu sensibles, excepté sur le
milieu du dos, où l’on voit une rangée longitudinale
de petits aiguillons qui ont deux ou trois centimètres
de longueur.
Les jeux sont saillans ; l’iris est blanc ; le museau
obtus; la langue courte, large, lisse; la forme des dents
plus ou moins arrondie; la queue presque aussi longue
que le corps, et garnie de plusieurs rangs longitudinaux
d’épines recourbées de différentes grandeurs,
et dont les plus longues forment les trois rangées du
milieu et des côtés.
A l’extrémité de cette queue est une petite nageoire,
auprès de laquelle on voit, sur la face supérieure de
cette même partie de l’animal, une autre nageoire que
l ’on doit nommer dorsale, d’après tout ce que nous
avons déjà dit, quoiqu’elle ne soit pas placée sur le corps
proprement dit de la raie églantier.
On compte cinq rajons à chaque nageoire ventrale.
La raie que nous décrivons est d’une couleur brunâtre
en dessus, et blanche en dessous. Elle est assez
commune dans la baie de Charles-town : elle y parvient
à un demi-mètre de largeur.
D’après les traits de conformation que nous venons <
d’exposer, on ne sera pas étonné que, sur notre tableau
méthodique, nous placions la raie églantier entre la
raie tuberculée et la raie bouclée.
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