inférieure plus avancée que la supérieure, et hérissée
comme cette dernière, excepté à son sommet, de dents
très-petites, crochues et aiguës ; la membrane branchiale
très-lâche , et soutenue par des rayons très-éloi-
gnés l’un de l’autre ; et la ligne latérale assez rapprochée
du dos.
La première nageoire dorsale est peu étendue : mais
quinze rayons au moins de la seconde sont terminés par
de longs filamens semblables à des cheveux ; et cette
conformation nous a suggéré le nom générique de portes-
cheveux (coméphore), que nous avons donné au baïkal.
Les nageoires pectorales sont si prolongées, qu’elles
égalent en longueur la moitié de l’animal; pour peu
qu’elles eussent plus de surface , qu’elles fussent plus
facilement extensibles, et que le baïkal pût les agiter
avec plus de vitesse, ce poisson pourroit non seulement
nager avec rapidité, mais s’élever et parcourir un arc
de cercle considérable au-dessus de la surface des eaux,
comme quelques pégases , les trigles, les exocets, etc. .
La nageoire de la queue est fourchue .
* Discours sur la nature des poissonsr
s A la membrane des branchies 6 rayons*
à la première nageoire du dos 8
à là seconde ' 28
à chacune des nageoires pectorales i 3
à celle de l’anus 3zà
celle de la queue
TRENTE-NEUVIÈME GENRE.
L E S S T R O M A T É E S .
Le corps très-comprimé et ovale.
E S P È C E S . C A R A C T È R E S .
ï, L e s t r o m a t . f i a t o l e . ƒ Des dents au palais; deux lignes latérales de
(Stromateus fiatola.) \ chaque côté ; plusieurs bandes transversales.
{Point de dents au palais; une seule ligne laté-
1 j 1 H . . j 1 j .
raie de chaque coté ; I point de bandes trans- yersales.