manière la plus convenable, commençons par exposer
les caractères véritablement distinctifs du genre auquel
appartient le poisson dont nous allons écrire l’histoire.
Les cécilies ne présentent aucune sorte de nageoires;
les monoptères n’en ont qu’une, qui est située à l’extrémité
de la queue; on n’en voit que sur le dos, et auprès
de l’anus, des leptocéphales. Les trois genres d’osseux
que nous venons de considérer, sont donc dénués de
nageoires pectorales. En jetant les jeux sur les gjm-
notes, nous appercevons ces nageoires latérales pour
la première fois, depuis que nous avonS passé à la
considération de la seconde sous-classe de, poissons.
Les gymnotes n’ont cependant pas autant de différentes
sortes de nageoires que le plus grand nombre des
Bajoiij Journal de physique, janv. 17745 et Histoire de Cayenne9 t. 2 ,
p. 2S7.'
Schilling, Diatribe de morbo ja'Ws, Traject. 17707 8 f p, S2 5 et A c t . acad«
JBeroL ad an. 1770, p. 68.
Seba, Mus. 3 , p. 108, tab. 34, fig. 6.
Poisson trembleur, ou torpille. Gumilla, Orenoq. 3 , p. i 36.
Toorpedo , etc. Descripl. Zurinam. Leeward, 1718, p• 194»
Meer-ael, id e s t , anguilla marina Nieuhoffi. Rai. Synops. pisc,p. 149^
n. 4.
Blumenbach , Hanbuch der naturgesch. p. 268.
Behiij Description de VOi\énoque.
Williamson, Trans. philos, t. 65 , p. 94.
Torpédo of Surinam. W . Bryant, Trans. o f the Americ. society, vol. % f
p. 166.
Numb fisTi, or torporific eel. H, Colliqs Flagg, ibid. vol 2 , p. 170.
B. Maria de Termeyer, Sielta di opuscoli, t. 4 , p. 324,
Qarden, Trans, philos, t. 65, p, 102.