petite nageoire supérieure vers le bout de la queue.
L’animal ne présente que dix aiguillons, indépendamment
de celui qui est dentelé -, ces protubérances
sont des tubercules plus ou moins pointus, assez gros,
très-courts, très-durs, très-blancs, et comme émaillés.
Cinq de ces tubercules sont très-rapprochés, et forment
sur le dos une rangée longitudinale ; les autres sont
placés sur la queue , plus près du dos que du grand
aiguillon dentelé, et à des distances inégales les uns des
autres.
Pour peu qu’on jette les jeux sur le tableau du genre
des raies, que nous avons publié, on verra que celle
dont nous décrivons les formés, a beaucoup de rapports,
par son aiguillon dentelé et par sa queue déliée;
avec la raie aigle, la pastenaque, la Ijmme, et que,
d’un autre côté, elle se rapproche , par ses tubercules;
de la raie sephen, dont j ’ai découvert que la dépouille
étoit apportée en France sous le nom de peau de requin,
pour j servir à fabriquer le plus beau galuchat, celui
qui est à grains très-gros et très-aplatis. C’est donc
entre la lymme et la sephen qu’il faut placer la raie
que nous venons de faire connoître; et le caractère
spécifique qui la sépare tant de l’aigle, de la pastenaque
et de la lymme, que de la sephen, et de toutes
les raies inscrites dans le troisième sous-genre, est le
nombre des tubercules émaillés et très-durs, dont j’ai
tiré le nom que je lui ai donné.
Je n ai pu juger de la couleur de cette espèce, à cause