la nageoire de la queue est également d’un rouge
pâle ; toutes les autres, sont olivâtres et bordées de
noir ; une tache noire paroît souvent, à la base des
pectorales , et une teinte très-foncée fait aisément
distinguer la ligne latérale.
Le tacaud parvient à une longueur de cinq ou six
décimètres : il s’approche des rivages au moins pendant
la saison de la ponte; il s’j tient dans le sable,
bu au milieu de très-hauts fucus , à des profondeurs
quelquefois très-considérables au-dessous de la surface
de la mer. Il vit dè crabes , de saumons, de blennies.'
Sa chair est blanche et bonne à manger, mais souvent
un peu molle et sèche* On le trouve dans 1 Océan
de l’Europe septentrionale.
Le cape 1 an vit dans les mêmes mers que le tacaud
et le callarias ; mais il habite aussi dans la Méditerranée.
Il en parcourt les eaux eu troupes extrêmement
nombreuses ; il en occupe pendant l’hiyer les profondeurs
, et vers le printemps il s’j rapproche des
rivages, pour déposer'ou féconder ses oeufs au milieu
des graviers , des galets , ou des fucus. Il est tres-
petit, et surpasse à peine deux décimètres en longueur.’
On voit au bout dejsa mâchoire inférieure , comme
à l’extrémité de celle du callarias e.t du tacaud , un
assez long filament. La ligne latérale est droite ; le
ventre très-carené , c’est-â-dire, terminé longitudinalement
en en-bas par une arête presque aiguë ; l’anus
placé à peu près à- une égale distance de la tête et de
l’extrémité de la queue. Son dos est d’un jaune brunâtre,
et tout le reste de son corps d’une couleur d’argent
plus ou moins parsemée de points noirâtres ;
l’intérieur de son abdomen est noir. Il se nourrit de
crabes , d’animaux à coquille, et d’autres petits habi-
tans de la mer. Les pêcheurs le recherchent peu pour
la bonté de sa chair : mais il est la proie des grands
jjoissons ; il est même fréquemment dévoré par plusieurs
espèces de gades ; et c’est parce qu’on a vu souvent
des morues, des æglefins et des callarias, suivre
avec constance des bandes de capelans qui pouvoient
leur fournir une nourriture copieuse et facile à saisir,
qu’on a donné à ces derniers gades le nom de conducteurs
des callarias, des oeg/ejins et des morues *.
A la première nageoire dorsale du çapelanj1 12 rayons.
à la seconde *9
à la troisième 17 _
à chacune des pectorales *4
à chacune des jugulaires 6
la première de l’anus 27
à la seconde I 7
à celle de la cjueue 18