les rivages septentrionaux. Il a beaucoup de ressemblance
, ainsi que les autres espèces de son genre,
avec les murènes et lesammodjtes;: maisilaréunion des
nageoires du dos , de la queue et de l’anus , suffiroit
pour qu’on ne confondît pas les ophidies avec les am-
modjtes ; et les traits génériques que nous venons
d’exposer à la tête du tableau méthodique du genre que
nous décrivons , séparent ce même genre de celui des
murènes. Pour achever de donner une idée nette de la
conformation du barbu, nous pouvons nous contenter
d’ajouter aux caractères génériques, sous-génériques et
spécifiques, que nous avons tracés dans cette table méthodique
des ophidies , que le barbu a les jeux voilés
par une membrane demi-transparente ,, comme les
gymnotes , les murènes, et d’autres poissons ‘ ‘que sa
lèvre supérieure est double ét épaisse; que Ion voit de
■ Id. Bonnaterre, planches dè l ’Enûyciop’é'diê méthodique.^
Opbiiiion cirria carens. Artedi, geh. 2'4 ,'sJ«. 4a-
Ophidion flavum, vel opliuimm imberbe. Rondelet, première partie»
liv. i 3 , chaj). 2.
Id. Wülughby, p. Il3.
Id. Raj. p. 39.
Id. Schonev. p. &S.- . ■ - ■ ' Opbidion. Schelhammer, Ajiat. xiph. p. 23, 14.
Faun. Suecic. 319.
Brit. Zoolog.app. t.ofi. . Eoelielyopus flavus imberbis. Klein, pisc. mise. 4, p. 55, n. ‘S.
3 Ophidium unernak.
Ot. Fabridi Faun. Groenland, p. 141 * n- 99*
Opbidium vivide. Linné, édition de Gmelvh. Donzelle unernak. Bonnalerre, planches de l ’Encyclopédie méthodique.
petites dents à ses mâchoires , sur son palais , auprès
de son gosier ; que sa langue est étroite , courte et lisse ;
que sa membrane branchiale présente sept rajons ' ;
que sa ligne latérale est droite , et qüe l’anus est plus
près de la tête que du bout de la queue.
Quant à ses couleurs, en voici l’ordre et les nuances.'
Le corps et la queue sont d’un argenté mêlé de teintes
couleur de chair, relevé sur le dos par du bleuâtre, et
varié par un grand nombre de petites taches. La ligne
latérale est brune ; les nageoires pectorales sont également
brunes, mais avec un liséré gris ; et celles
du dos, de l’anus et de la queue, sont ordinairement
blanches et bordées de noir.
Cet ophidion a la chair délicate, aussi-bien que l’imberbe.
Ce dernier, qui n’a pas de barbillons, ainsi qu’on
peut le voir sur le tableau méthodique de son genre, et
comme son nom l’indique, est d’une couleur jaune. On
le trouve non seulement dans la Méditerranée , où on
le pêche particulièrement auprès des côtes méridionales
de France, mais encore dans l’Océan d’Europe, et même
auprès de rivages très-septentrionaux \
À la nageoire du dos du barbu , 124 rayons.
à chacune des pectorales 20
.à celle de l’anus i i 5
‘ A la nageoire du dos de l ’imberbe, 79 rayons.
à chacune des pectorales 11
à celle de l ’anus 41
à celle de la queue 18
T O M E I I ,