Au reste, le pégase dragon est communément bleuâtre,
et le dessus de son corps est garni de tubercules rayonnés
et bruns.
Il vit de petits vers marins, d’oeufs de poisson, et des
débris de substances organisées qu’il trouve dans la
terre grasse du fond des mers.
L E P É G A S E V O L A N T *.
Nous avons trouvé dans les manuscrits de Commerson
une description très-étendue et très-bien faite de ce
pégase, dont on n’a jusqu’à présent indiqué que quelques
traits, et dont on ne connoît que très-imparfaitement
la forme; et c’est d’après le travail de ce
laborieux naturaliste, que nous allons marquer les
différences qui séparent du dragon ce cartilagineux.
Le museau est très-alongé, aplati, arrondi et un peu
élargi à son extrémité. La face inférieure de ce museau
présente un petit canal longitudinal, ainsi que des
stries disposées en rayons; et la face supérieure, qui
montre un sillon semblable, a ses bords relevés et
dentelés.
Sur la tête et derrière les yeux, on voit une fossette
rbomboïdale ; et derrière le crâne on apperçoit deux
cavités profondes et presque pentagones.
Les derniers anneaux de la queue sont garnis d’une
petite pointe dans chacun de leurs angles antérieurs
et postérieurs.
* Pegasus volaris. Linné, édition de Gmelin.
Pégase volant. Daubenton9 Encyclopédie méthodique•
Ici Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique,
Pegasus rostro ensiforrai utrinque serrato, caudæ articulis duodecim,
Commersonj manuscrits déjà cités•