la disposition de ses couleurs. Il est brun par-dessus,
et blanchâtre par-dessous; il présente sur sa nuque
une très-grande tache en forme de croissant, un peu
festonnée, et dont les pointes sont tournées vers les
jeux. On en voit de chaque côté du corps une autre
un peu ovale, située au dessus de la nageoire pectorale,
et deux autres transversales, dont la première est au
dessous de l’oeil, et la seconde entre l’oeil et la nageoire
pectorale; le dessous du museau est comme entouré
d’une tache nuageuse; et enfin on en trouve une
presque ronde au dessus du dos, autour de la nageoire
dorsale. Au reste, ces différentes taches sont d’un noir
plus ou moins foncé.
Toutes les nageoires sont d’un jaune verdâtre 1. Les
piquans sont blancs, et montrent leurs pointes au
dessus de gaines très-brunes.
Ces mêmes aiguillons, mobiles à la volonté de l’animal,
ainsi que ceux de presque tous les autres diodous,
sont très-longs sur le dos, mais deux ou trois fois plus
courts sür le ventre.
Les narines, situées entre les jeux et l’extrémité du
rhuseau, ont les bords de leurs ouvertures relevés de
' manière à représenter une verrue.
Les jeux sont voilés par ,une continuation transpa- *
* A la nageoire du dos 14 rayons»
iaux nageoires pectorales a4
<à celle de Pàatis 14
à celle de la queue 9 "
rente du tégument le plus extérieur de l’animal; cependant
ils sont gros et très-saillans.
L’ouverture branchiale a la forme d’un segment de
cercle, et est placée verticalement.
On ne compte de chaque côté que trois branchies.
La nageoire de la queue est arrondie ; ce qui rapproche
un peu le tacheté de l’atinga, mais l’éloigne de
l’holocanthe.