toutes les fois que l’étude des productions de la Nature
conduit à une contemplation plus "attentive de la
vaste étendue des mers. L’antique Océan nous commande
l’admiration et une sorte de recueillement religieux
, lorsque -ses eaux paisibles n’offrent à nos jeux
TIuhi nus. • O v id . M a l. - v .98.
Id. G a z . A r i s t .
Id. A ld r o v a n d . lib . 3 , c a p . 18 , p - 3l 3.
Id. tT o n s to n , lib . 1 , lit. 1 , c a p . 2 , a . 1 , . t a b . 3 , f i g . -.2^
Thunnus,, sfive thynnus. B e llo n .
Id: G e s n è r , p . 9.57, 967, 1148 , e t ( g ,e r m .) fo l. 58 , b .
R a j . p . 5y.
Thunnus, v e l orcynus. S c h o n e v . p . w
Thynnus. P U n . lib . 9., c a p . i 5 y e t l ib • 32 c a p . iiv
S o lin . P o ly h is t. c a p . 18 , i l .
C u b a , lib . 3 9 c a p . 96 9f o l . 92 , b .
P . J o v . c. 6'r p - 52»
W o t t o n , lib . 8, c a p . 186 , f o l . l 63, 5.
Scomber.........denlibus plants lanpeolatis, maxillâ superloreacutâ
E p i* t.
Scomber, pinnulîs utrinque n.ovem, dorso dipter.ygio, etc. G r o n o v .
jÇ o o p h . 3o;5.
B l o c h ,,p U b 5. ■ .
Thynnus pinnuhs superi o rib u sn ovem , inferioribus octo. B r o w n , J a m a ic .
4$i.
Coretta alba Pisonis. W iU u g h b y , I c h th y o l. t a b . Af, 5 9f i g . 1.
Thynnus,, s e u thunnus Bellon\\. I d . p . 17.6;
Guara pucu. M a r c g r a v . B r a s il, p . 178-
P i s o , I n d ic . p . ô().
Thon , orkynos, grand thon-. R o n d e l e t , p a r t. 1 , liv . 8 , c ia p . 12-
Pelamis pinnâ dorsali seconda rubro aut flavo colore infeclâ , etc. K l e i n y
M i s s . p is c . 5 , p . 12 , n . 3.
Gros thon , vrai thon. D u h a m e l, T r a i t é d e s p ê c h e s , p a r t. 2 , t . 3 ?; s e c t. 7,
c h a p . 2 y a r t. 1 , p . 19.0,. p l-
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qu’ une immense plaine liquide. Le spectacle de ses
ondes bouleversées par la tem p ê te e t de ses abjmes
entr’ouverts au pied des montagnes écumautes formées
par ses flots amoncelés , nous pénètre de ce sentiment
profond qu’inspire une grandis et te’rrible catastrophe.
Et quel ravissement n’éprouve-t-on pas , lorsque ce
même Océan, ne présentant plus ni l’uniformité du
calme, ni les horreurs des orages conjurés , mollement
agité par des vents doux et légers , et resplendissant
de tous les feux de l’astre du jour, nous montre toutes'
les scènes variées des courses, des jeux, des combats
et des amours des êtres vivans qu’il renferme dans son
sein! Ce sont principalement les poissons auxquels on
adonné le nom de pélagiques, qui animent ainsi par
leurs mouvemens rapides et multipliés la mer qui les
nourrit. On les distingue par cette dénomination, parce
qu’ils se tiennent pendant une grande partie de l’année
à une grande distance dès rivages. Et parmi ces habitans
des parties de l’Océan les plus éloignées des côtes , on
doit sur-tout remarquer les thons dont nous écrivons
Thistoire.
Les divers-attributs qu’ils ont reçus de la Nature, leur
donnent une grande prééminence sur le plus grand
nombre des autres poissons. C’est presque toujours à
la surface des eaux qu’ils se livrent au repos , ou qu’ils
s’abandonnent à l’action des diverses causes qui peuvent
les déterminer à se mouvoir. On les voit, réunis en
troupes très-nombreuses , bondir avec agilité, s’élancér