CINQUANTE-QUATRIÈME GENRE.
L E S TÆ N I O Ï D E S .
Une nageoire de l’anus; les nageoires pectorales en forme
. de discjue, et composées d’un grand nombre de rayons-,,
le corps et la queue très-alongés■ et comprimés en forme
de lame; le ventre à peu près de la longueur de la tête;
les écailles très-petites; les yeux à peine visibles; point
de naOgeoire caudale..
E S P È C E . C A R A C T È R E S .
ÏÆ tæn. hermannien. rTroîs ou quatre barbillons auprès de lrouyeiK
[Toenioudes Hermannii.) v ture de la bouche. 1
LE TÆNIOIDE IIERMANNIEN *.
C e poisson, que nous avons dû inscrire dans un genre
particulier , n’a encore été décrit dans aucun ouvrage'
d’histoire naturelle. Nous lui donnons un nom géhé-
rique qui désigne sa forme trèS-alongéé , semblable Ù
eelle~d un ruban ou d’une banderole , et très-voisine’
de celle des cépoles qui ont été appelés tanin. Nous le
distinguons par l’épithète d'hermannien , pour donner
au savant Hermann de Strasbourg une nouvelle preuve
de l’estime des naturalistes',' et deléur reconnoissance
envers un professeur habile qui concourt chaque'jour
au progrès des sciences et particulièrement de l’ichthjo-
logîe. :
Ce fæmoide j'dont les habitudes doivent ressembler
beaucoup à celles des cépoles , puisqu'il se rapproche
de ces osseux par le plus grand nombre de points de
sa conformation , et qui doit sur-tout partager leur agilité,
leur vitesse , leurs ondulations, leurs évolutions
rapides, en diffère cependant par-plusieurs traits remarquables.
Premièrement, ses jeux sont si petits, qu’on ne peut
les distinguer quavec beaucoup de peine, et qu’après
les avoir cherchés souvent pendant long-temps, on ne
1 Tænioïdes Hemannii.