LE G YMN O T E C A R A P E ' ,
LE G YMN O T E F IE RA S FE R* ,
E T L E G Y M N O T E L O N G - M U S E A U 1 * 3.
N o u s croyons pouvoir réunir dans cet article la description
de trois poissons q u i, indépendamment des
1 Gymnotus carapo.
Id. L in n é 3 é d itio n de G m e lin:
Gymnote carape. Ptaiibenton , Encyclopédie méthodique*
Id. B o n n a te rre , planches de F E n c y c lo p é d ie méthodique*
Gronov. Zooph. 168. M us: i j p. 29', n..qz.
Gymnotus. Àriedi, gen. 25 , syn.j.3.
Amoenit. acad. Lugd. Batav. 1749, p. 600, tab* i l , fig> 6»
M u s. a d . F r. 1 , p . 76*
Carapo Brasiliensibus. Marcgr. Bras. /. 4, ç. 14, 77.170,— P iso ,E is t. nerf*
2nd. utr. p. 72.
T V illu g h b y , p. n 5, ta b . G. 'J y fig . 4»
B a y . P is c .p . 41, 72. 10.
Iùangschwanz. Bloch, pl. i Sj j fig. 2«
Seba, Musi. 3%pl. 3i %fig. 1.
* Gymnotus fierasfer..
Gymnote fierasfer. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique*
Gymnotus acus. Linné, édition de Gmelin.
B ru n 7i. P is c . M a s s il. p . i 3 , n. 24.
3 Gymnotus longirostratus»
Gymnotus rostralus. Linné, édition de Gmelin.
Gymnote museau long. D a u b e n to n , E n c y c lo p é d ie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique*
Seba, Mus. 3 , p. 99, ta b . 32 yfig. 5.
Grono-v. Zooph. 167, Mus, q3.
caractères communs à tous les gymnotes, et par lesquels
ils se rapprochent l?tm de l’autre, sont encore
liés par un trait particulier, distinctif du second sous*
genre des osseux dont nous nous occupons, et qui
consiste dans la prolongation de la mâchoire supé-,
rieure, plus avancée que celle de dessous.
Le carape, le premier die ces trois gymnotes, dont on
dit que la chair est presque toujours agréable au goût,
habite dans les eaux douces de l’Amérique méridionale,
et particulièrement dans celles du Brésil. Sa nageoire
de l’anus ne. s’étend pas to.ut-à-fait jusqw’à l’extrémité
de la queue, qui se termine par un filament délié. Sa
couleur générale estbrune ;,son dosest noirâtre, tacheté
de brun *.
Le fierasfer a été déerit pour la première fois par
Brunnich, dans son Histoire des poissons, des environs
de Marseille. Il est blanchâtre, avec des taches rougeâtres
et brunes , qui font paraître son dos comme
nuageux : le bleuâtre règne sur sa partie inférieure.
La nageoire de l’anus ne s’étend pas jusqu au bout de
la queue. On voit sur le dos une saillie qui n’est pas
une nageoire, mais que l’on peut considérer, en quelque
sorte, comme un rudiment de cet organe, comme une
indication de l’existence de cette partie dans un si grand
nombre de poissons, et qui rapproche le genre des
* On compte à la membrane des branchies 5 rayons,
à chacune des nageoires pectorales 10
à celle de l’anus 23o