
chalTe, le plus difficile étoit de faire partir l’oifëau de
fon fort; il s’y tient avec autant d’opiniâtreté que ie rate
de terre dans le ûen; il donne la même peine au chaffeur,
la même impatience au chien, devant lequel il fuit avec
rufe, & ne prend Ion vol que le plus tard qu’il peut ; il
êfl de la grofTéur à peu-près du râle de terre?, mais il a
le bec plus long, rougeâtre près de la tête ; il a les pieds
d’un rouge^ohfcur. Ray dit que quelques individus les ont
jaunes dj & que..cette différence vient peut-être de celle
du fele. Le ventre & les flancs font rayés tranfVerfàlement
de bandelettes blanchâtres, iùr un fond noirâtre ; diipo-?
fition de couleurs, commune à tous les râles la gorge,
la poitrine, l’eflomac, font dans celui-ci d’un beau gris
ardoïfe : le manteau eft d’un roux-brun olivâtre.
On voit' des râles d’eàu autour des. fources chaudes
pendant la plus grande partie de l’hiver , . cependant ils
ont comme les râles. de terre un temps de migration
marqué. Il en pafle à Malte au printemps & en automne
( f ) ; M. le vicomte de Qüerhoënt en a vu à
Cinquante lieues des côtes de Pormgal,le ly avril ; cès
râles d’eau étoient fi fatigués," qu’ils te laifloient prendre
à la main Gmelin en a trouvé dans les .terres
{f)- Note- communiquée par M. Delmazy.
(g )^ J c tentai , dit M. de Querhoëpt, d’en élever quelques-uns ;
» ils.fe portèrent à merveille d’abord.; mais après quinze jours de cap-
» tivité, leurs longues jambes fe paralysèrent , & ils ne pouvoient plus,
fe traîner que for les genoux; ils périrent enfujte. » Nota. Gefner