
dépofe {es oeufs fur le fable nu.—
La femelle pond quatre ou cinq
eeufë, & le temps de l’incubation,
eft de vingt-ou vingt-un jouîs ;
elle ne les couve pas aflidument.
— Les petits au fortir de Foeuf,
- font couverts d’un tduvet noirâtre.
— Leurs habitudes naturelles,
îzy ■
I
ï BIS ; origine du culte de cet
*■ oifeau en Égypte, 3. — Combat
de Fibis contre les ferpens, décrit
* par Hérodote ,4 . — Il étoit -défendu
fous peine de la v ie , àux
Egyptiens de tu«- eet oifeau, 5 ;—
Les ibis embaumés par les anciens
Egyptiens, '& renfermés dans des
-- pots de terre cuite , rie fe font pas
entièrement confervés ; defcription
* de l’état aétuel 'de ces momies ,
Page 9 La grandeur de l’tbis
eft à pen-près égale à ceHe du
courlis. — Il doit être placé entre
ce dernier oifeau & la cigogne,
ibîd. ■— L ’ibis a fes habitudes
naturelles & fon- domicile en
- Égypte, à Pexçïufon de prefque
toutes les antres contrées^ — II
étoit l’emblème d’Égypte, fur tous
' les monumens. — Son hiftôîre
- naturelle a été chargée de fables
par les Anciens , 9. — Son culte
en Égypte étoit fondé fur l ’utilité
de cet oifeau, dont I’inftinél le
porte à combattre &- tuer les fer-
pens & les autres reptiles, plus
nombreux dans les terres baffes
voifines du Nil, que dans tout
-autre pays, 10. — L ’ibis fait »en
effet la plus cruelle guerre -à tous
ces animaux rampans, ainfî qu’aux
gros fcarabées & aux fautereües,
12. — Accoutumés au refpeét
qu’on leur marquoit en Égypte, ces
oifeaux venoient fans crainte ’au
milieu des viHes. Ibid. — Ils pofént
leur nid for les palmiers >, dans
l’épaiffeur des feuilles piquantes ,
pour le-mettre à l’abrides chats qui
font leurs ennemis ; ori'-èfoit que
la ponté éft de quatre oeufs , ibid.—
L ’ibis étoit confacré à la lune , &
les Anciens ont (fit -qu’B menoit
autant de jours ® faire éclore fes
petits , que I-aftrë d’IÉs en met à
parcourir le cercle de fes phafes.fe?.'
Ils lui ont attrfoné Finveritiori du
cliftère, comme celle de la faigriée
â l’hippopotame , 1 3-. — Il & k
deux efpèees d’ibis. l’un blanc &
Fautre noir. — Leurs reffernbfanêes
& leurs différences. — Explication
d’un pafîàge d’Hérodote au fujet
des ibis , méprife groffière des
Traducteurs de cet Hiftorien fur
ce pafîàge, 'êf0 i — L ’ibis blanc eft
l’ibis noir n’a été vu & décnt que
- par Belon, 14. •
IB i s: blunt ; il eft un peu plus
grand que le courlis : Sa defcrip-
tiqn, 14. -~.-C.omparaifon & proportion
du corps- de ■ Fibis -avec
celui de la cigogne. La bec de
Fibis eft gros do -arrondi £$ fa-, bale
& courb édans tou te fa Ion gueuftï—
Les côtés en■ font tranchas»; &
^fléz durs pour couper fes- ferpens,
& c’eft probablement de edtte
manière que eet ©tfeau? Tés- détruit,
15. — Defcription de cet- oifeau,
par M. Perrault, ibid. — Def-
criptron de fes parties intérieures,
- page- i>6‘. ;;
IB I &-.neir;M eft u n pe&mdins gros
qu’un courlis : fa defcription & fes
dirnenfxbas , par Beion , 17 .— fl
; eft plus, petit que Fibis Marie. —»
Son plumage eft entièrement nriir.
>— Ses habitudes naturelles pareif-
fent être’ les mêmes que celles- de
l ’ibfo blanc , 18. jU«
I mbrim ou grand plongeon de la
mer du Nord, 24 Si—- Sesdimen-
fions. — Sa defeription. — Son
féjour ordinaire eft dans les mers
du Nord, aux Grcades, aux jles
de Feroë , for les ©Ôtes d’îflande
& v,ers le Groenland, 2 59, >
1 N S TI NCT ( 1’ '1 focial n’eft pas
dtaairéTk toutes lest efpèces dfoi-
t féaux ; mais, dans celles où ii’ fe
manifefte-,, H eft plus décidé, qua
dans les autres animaux, leurs
attroupemens fontpiusnombreux j,
leur réunion plus confiante que
, celle des; | quadrupèdes ; é'aufe de
- cotise fupériorité' d’inftinâ. filial
. dans les ©Beaux
J
«Ja-c a N a j oifeau.' du Êrefil qui.
| Æeffemble aux poules d’eau par le
[ iaatprêl .& par pltiffeurs traits dë
fa-conformation ; jtnais:iferi diffère
par -dfes- caractères- : fongiaiiers- &
même -Urilg^sf . il poste; dasépe-
: rofts' aux épaules , &des lambeaux
de rapgforanéyoijur le devant de la
lête|feDefgriptton des autres par*
tiës exrérieures j i 8 5.-— L ’tefpècs
■ dece^ofeau effcommUM for t@u#
les marais du Brefil eliefe trouve
auflx ,à la Guyane & à,Saint-Domingue.
—'£$ de ferfp tibrr. ■ —» Lç cnw
feau> eft armé-d’un éperon exactement
femMabie aux éj^ânes.. oxr
: crochets- dont eft; garnie la raie
bouclée, 1 86. — Le jacana 'ri’a
” pas le eorps plus-.gros que la caille,
fi mais il a les jambes plus frautesf—•
Cette première gefpèeetpft affèz
eèmmune â^Sifet-Domirigue. —»
: S%s; habitudes ; naturelles f —»