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là poitrine, &c: ; 'Ces oifeaux, fùivant M. Bâillon, arrivent
fur les cotes de Picardie 'â la J5ç de feptembre du
î au commencement d’oétobre, tandis que dans nos
autres provinces plus méridionales ; ils ne paffent <pa en
novembre & même plus tard; ils repafTeiit èn février
&. en mars Y t) l on les .voit en été dans le nord de la
Suède, en Dalecarlie & dans file d’Oëland (u), dans
la Norwège, i’flande & la Lapponie (x ). C ’eft par 'ces
terres , arétiques qu’ils parodient avoir communique au
nouveau monde , où ils lëmblent s’êtrè répandus plus
loin que dans l’ancien, car on trouve le pluvier dore
à la Jamaïque (y ), la Martinique, Saint-Domingue^
& Cayenne, à quelques légères différences près. Ces
pluviers, dans les provinces méridionales du'nouveau
monde, habitent les favannes, & viennent dans les
pièces de canne à fùcre où l’on a mi.s le feu ; leurs
troupes y font nombreufes & fe laiffent difficilement
approcher ; elles y voyagent & on ne les voit à Cayenne
que dans le temps des pluies.
M. BrifTon établit une féconde efpèce, fous le nom
h ) M. Lottinger a obfêrvé de même leur paflâge en, Lorraine.
fu) Linraeus, ,Fmna Suecica.
(x) Bruniçh, Ornithol. brnalis, pag. 57.
(y }. Stoane, page 318.
<• PluviaUd Jupemè f^gtiims, macalit flavicanûbas varia, infertà
alha S colla iâftüm & peélore diluiè g k jtis, marginibuS pennarum fiavef-
centibus ; reélticïbus fitfeis, albo jlavitante ad matgines maculatis. >.
Pluyialis Dominhenfis aurea» Brifîon, Ornithol. tome V , page 47.
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