
* L E FO U D E B A S SA N. (h)
Septième ejpèce.
L ’ île de B a jfou Bajfan, dans ie petit golfe d’Édim-
jbourg, n’eft qu’un très-grand rocher qui fert de rendez-
vous à ces oifeaux qui font d’une grande & belle efpèce;
on les a nommés fous de Bajfan , parce qu’on croyoit qu’ils
ne fc trouvoient que dans ce feul endroit f l) ; cependant
on fait par le témoignage de Clufius & de Sibbald,
qu’oh én rencontre également aux tes * de Feroë (m ),
à l’île
jgf| Voye^ les planches enluminées, n i 278.
(h) JE n Anglois,' Jbland g o o fe aux îles Eerof yfs&ài
Anfer Bajfanus. Sibbald. Scot. illufir. part. I I , lik m , pag. 2 0 .—
Willughby, Omith. pag. 247.—Ray, Synopf. avi. pag. 12,1, n.d a , 2,
_ Charleton , Exercit. pag. 100, n.°4. Onomayt, pag. 95^ n.'° 4.
— Anfer Bajfanus vel fcoticus. Gefner, Avi. pig. 163;; & le on. avi.
pag. $ j. — AWrovande, Avi. tpm. I I I , pag. 1 62. -~Jonfton, Avi.
pag. 94.—Sttla hoieti. Clufîns, Exotic. auâuar, p3g./3 67. ^WiUughby,
pag. 24«).— Ray, pag. 12$ , n.° 5. —- Planctfi anfer Bajfanus. Klein ,
Avi. pag. 143 , n.° 2. — Graculus. Mdçhrîng. Avi. Gen, 6$. «- Pèle-
canus caudâ cuneiformi, rqflro ferfato; remigitus primoribus nigris'i Bajfanus.
Linnæus, Syjl. nat. ed. X , Gen. 66, Sp. 4..— Qie.de Soland. Albin,
jome I , page 75, planche 86. —- L ’oie de BafT. .Salerne, Otxàthàl,
pag. J*y\.—Sula candida; remigibusprimoribus fufeis ; reâricibus candi dis;
eculorum ambitu nigro. . Sula Bajfana. Briffon, Ornltfal. h VI, p. 503,
Ü i Ray.
M CIuüjis, Exotic. auâuar. prg. 36. Heflor Boïtius, dan» la
defeription
à f i e Mdfêë • Aj? ■ & 'dans lefsr autres ’ îl^Hébridés ( <r)i
Cet oileau^ ie d i^ o ie u r d’un^>p|e; il a près de
trois pieds de longueur & plus de cinq d’envergure ; il
è i tout hlanë;,t à* K exception des plus’grandes pennes de
î’aile qui font brunes ou noirâtres,’& du derrière'de la
tête qui paroît teint de;.jaune (p ); la peauînùe rdu tôur
dès yèux eft d’un beau bleh, .ainfrque lëbèé.qui i jufqu’à
fix pouces de long, & qui s’ouvre au point de donner
paflage à un poilTon de la taille d’un gros maquereau ;
& cet énorme morceau nëfùfRt pas toujôurs pour fatis-
faire fa voracité. M. Bâillon nous a envoyé un de ces
fous qui a été pris’ en pleine-hier, & qui s’étéit étquffé
dçfcïîption de I’ÉcofTe, dit auffi que ces oifeaux nichent fur une des
jles- jfïébrides ; mais èé qu’il ajoute, lavoir, qu’ilâ y apportent pour
rpTa tant de, bois, qu’il fait la ptovifion de Tannée p our- les habitans,
paroît fabuleux,; d’autant plus qu’il paroît que feeS oifèauX , à I’îlé de
Tîaflàn / pondent comme les autres fous d’Amériquay fur là roChemue.
Roye^ Gefiier, apud Aldrov.iahi. I I I , pag. 162 .
fn) Sibbafd. Scot. illuflr. part. I I , Rb. I I I , pâg. 2 0.
(0) Quelques perfonnes nous aflurent qu’il paroît1 quelquefois de
îces fous, jetés par les vents, fur les côtes de Bretagne, & meme
jufqu’au milieu des terres, & qu’on eh a vu aux environs de Paris. 4,%
“ (p) l e ferofs tenté de croire que c’eft une Marque de vieiftefTe ;
■ cette tache jaune eft de la même nature que.: celle qu’ont au- bas du
cou lès Ipatules ; j’en ai vu en qui cette partie- étoit prefqtte dorée» t
la même éhofe arrive aux poules -blanches,, elles jauniflent en vieil-
liftant. Hôte communiquée par AI. Bâillon. IVotà. Ray eft dé cet avi? ,
quant au fou de Baftàn.... Tbtus albus, exceptis alis; df vertiçci gui cetate
fulvefcit. Synopf. avi. pag. 12 1 ; & fuivant Wiilughby, les- petits, dans
le premier âge, font marqués de brun ou denoirâtre(fur ie dos.
Oifeaux, Tome V I II% B b b