
celles du croupion ; o r , ces plumes & telles qui couvrent
ies ailes* *' font celles qui confervent le plus long-temps
la livrée de la naifïànce : la couleur terne des grandes
pennes dés ailes, & la teinte pâle des pieds, qUj j ans
l’adulte font d’un beau bleu, ne laiîîent pas dotiter d’ailleurs
que les avocettes à plumage mêlé de gris "ne foient
les jeunes ; il y a peu de différences extérieures dans
cette efpèce entre le mâle & la femelle; les vieux ont
beaucoup de noir, mais les vieilles femelles en ont prejf
que autant; foulèment.il paroît que la taille de celle-ci
efl généralement un peu plus petite, & que la tête d e i
premiers eft plus ronde, avec le. tubercule charnu qui
s’élève fous la peau près de l’oeil, plus enflé- il n’y a
pas itqn plus de quoi établir une' variété dans l'espèce
for ce que les avocettes de Suède ont le croupion "noir,
félon Linnæus, & que celles qui vivent en,grand nombre
fur un.certain lac de baffe Autriche, ont le croupion
blanc, comme*le fait obfèrver Kramer-(n).
Soit timidité, foit finefîè, l’avocette évite les,piègesj
& elle eft fort difficile à prendre ft) ; fon efpèce, comme
on l’a vu, n’cÛ bien commune nulle part, & paroît peu
nombreufe en individus. '
1 (a) Elench. aufir. inf. pag. 24,8.
* (o) « J ai fait mettre en ufàge & employé moi - même toutes * les-
rufes poifiMes pour prendre de ces oifeaux vivais , je n’ai jamais «
pu y parvenir. » Obferyations communiquées par A l, Bâillon*
PPipjÉ