
aucune éducation du père ni'de
ïa mère, & en générai le naturel
de ces oifeaux eft fauvage, ôf ils J
'vivent prefque fofitaires.— On peut
cependant avec des fo in s les'élever
en captivité ; exemple a ce fujet#
i 58. — La marouette en captivité
• jette un cri allez fèmblable a celui
d’utt périt oifeau de proie, & ce
“ Cri eft bientôt répété par toutes
■ ïes autres marouettes du canton.
. ' — Son opiniâtreté à le tenir dans
fon gîte, & fa“fubtïlrté pour éviter
ïès chiens. — Ces oifeaux difpà-
roi lient en France dans le -fort de
l’hivër, & reviennent de bonne
heure au printemps ; c’eft un trés-
. bon gibier, i 59.
M a t u i t u i des rivages doit être
féparé de la famille'des courlis,
46. — Il eft'de la groflëur d’une
poule. — Sa différence avec un
autre matuitui qui n’eft guère plus
gros qu’une alouette, & qui ne
nous eft connu que parce qu’en
dit Marcgravé. — II nous paroît
• être un pluvier à collier, 47.
M erle d’e au ; ce n’eft point
un merle, mais un petit oifeau
d’eau douce qui ne fréquenté que
les ruiflèaux & les petits lacs dans
les montagnes ; fa réflèmblance
avec lë merle j 134. — Ses diffé-
i -fonces. — Ses habitudes naturelles
font très-finguiières. — Il entre
tout entier dans - l’eau & marche
dans ; le fond comme les autres
oifeaux, marchent for la terre ,13 $.
— Defcriptiôn de cette allure extraordinaire
, & obfervations à> eer:
fujet, r 3 6, — Dans l’eau il paroît
environné d’une Couche d’air qui
le rend brillant, femblable eil cela
à certains infeétes du genre? des
fearabées qui font toujours' dans
l’eau au milieu d’une bulle d’air,
; 137 .—Autres habitudes naturelles
de cet oiféau. — La femelle pénd
quatre ou cinq oeufs ; elle ' Caché
fon nid avec beaucoup de foin.
— Le merle d’eau n’eft point un
oifeau de paflage, il refte tout
l’hiver dans nos montagnes i 138. •
— Defcriptiôn de lès “ parties extérieures.—
Il fe nourrit de petits
poiflons & -d’infeéles âqüâtiqures,
|— Defcriptiôn de fort plumage,
*3 9’ . ‘
M i T TER, Oifeau- dü -Groenland#
auquel- lés Vôÿâgeurs' ont donné
le nom de poule d’eau y inais qui
pourroit bien être, une èfpèce de
plongeon ou de grèbe. — Defcrip-
tion du mâle. — Ses différences
avec la femelle. — Ses habitudes
naturelles, 183.
M o R e l l E . V o y e i F o ü l q u e .
M o u e t t e , nom qui déffgne des
2) 'E S M A
. efpèces d’oifeaux plüs petites, que
; celle des goélands, mais du même
:i genre •, g ..3*9.3, î — Indications ^ de
. quelques efpèçes; de? mouettes qui
lie font pas' encore" bien connues,
438.''-'
M o u e t t e mpieds'-^us-.
, grande iinouette cendjfçècif
M o y £ T t-e Manche s là grandeur,
. 422. — Sa .defcriptiôn.' V -. |Sgdl
probablement le même oifeau'que
j celui auquel Mar,tens a donné de
„ npin de. SfiMWr. • — Sa . voix.; eft
„ différente,.de; celle.,des.', pelâtes
i mouettes, i— Ses . habitudes ^natu-
. relies, 424.
M o u Eyr.T E cendrée •( grande ) ÿdèV
, ^dimenff ons. —. Sa defcriptiôn. —
.On la nomme grande miaulle. .for
tu nos* côtes de S Picardie?,, 42,8,.. —
j ObfervationSi particulières fur .les-
différentes nuances de conteurs
.. que prend" foqçeflïvement ; le.. piu-
4 mage de ces mouettes dans la foite
de.leur mue, félon ïes. difféfens
| âges„
Mouet te, cendrée, (petite ).; couleur
y de fés piçds ; fà grandeur & fa
t .defcripûpn ». 43;Qÿiv- Différences
I 4 entre j^sv jeunes & les adultes. —
• ■ .Cette .mouette . cendrée;; & la
| mouette rieufe, fc*nf les deux plus?
petites de toutes , les mouettes ,
: • ^Iles ne-font que. de la groffeur
. d’un-pigeon. — Naturel, nourriture
& vô f dé la petite mouette
. cendrée, g- Elle mange, beaucoup
d’iqfeôtès. & de moùichgs', 431.
— On,"peut la 'nourrir dans un
„.jardin ou elle cherche les., ver s &
i les femaçonsï,* ^3
- MouEîTIE' dlhiven;' .pourroit bien
- être le même oifeau que la mouette
jô'tfGhetée ", 43 7-.—- Fondement de
4» > Cette» préfomption, 43 8.
MoS’Eï t e , , airtfr nommée
, parce, que, fonj cri a quelque. reffemblance
avec un éclat, d,e ,rire,
433 EHe: §ft tteSrl^èfe, trjès-'-
vivefrès-remuante “prefque
- toujours en. l’air fgftp, criarde
coihmê tout,es,les %Ôres mouettes.,
* —; ,La„ femelle ,pond ,oeufs oli^
. s vâ-tres &ti tachetée,de noir. La
;i chair .des .jeunes ef| Hprine à man-
t • ger, 434, 1— Gette;moué|tejieufè-,
. fréquente;les ©ôtesIde la meij.oeuis
. les deux contrneps > & s’étend apfli
'4 .aflèz avant dans,-lè'sÿtçpi>es, forffes
\ -rivières j 4^©;&—.XJiiFéreia,(;^s eptre
. le mâle & la femelje, 437^^1
Mou et te taçketé^;^ obfér^atipns^
, particulières for, c^^ffea'p,, 4^4.
— Sa grandeur, fa ‘jdëfçriptkm ,
42 5.. — Son„voI'5;„çQr|trejlç v§rn; f~~
I I , a ppur ennemi;?!’,o.ifeau appelé
, Jtrundjager- »tÿl-Sfli ne j - 4f 1A1
c [ perféctiter. — , Il trouv,e., ^0^ -
y y U i j