
dos ; & cette variété dans les: couleurs a été défignée
par Aldrovande (c). Le caftagneux n’a pas plus que le
grèbe , la faculté de fe tenir & de marcher, fuf la terre ;
(es jambes traînantes & jetées en arrière ne peuvent s’y
foutenir ( d ) , & ne/lui fervent qu’à nager; il a peine à
prendre Ton vol, mais une fois éleyé^il ne laide pas
d’aller loin ('e'): on le voit fur les'rivières tout l’hiver,
temps auquel il eft fort gras ; mais quoiqu’on l'air‘nommé
grèbe de rivière, on en voit auffi fur la mer, où il mange
deSs chevrettes , des éperlans ( f ) , de mime qu’il fo
nourrit de petites écréviffes & de menus poifTons,. dans
les eaux douces.. Nous lui avons trouvé-dans l’eftomac
des grains de fable; il a ce yifcere mufculeux & revêtu
intérieurement d’une membrane glanduleufe, épaiffe &
peu adhérente; lés inteftins, comme l’obfèrve Belon,
font très-grêles ; les deux jambes font attachées au derrière
du corps par une membrane qui déborde quand les jambes
s’étendent, & qui eft attachée fort prMÿe’ l’articulation
du tarfè ; au-deflùs du croupion font, en place de queue,
deux petits pinceaux de duvet, qui fortent chacun d’un
tubercule : on remarque encore que les membranes-des
doigts font encadrées d’une bordure dehtelée de petites
écailles fimétriquement rartgées,
; (c) Colymbi minoris aliud gems. Aldrovande, AvL tom. III, pag,
3.j 7 .— Çob/mbusfluviatilis riigricans. Brillon,,tonie Y I , page 62. ’
(d) «Ses jambes lui traînent par - derrière /tellement qu’on le
jugèfoit quafi tout elréné. » Belon.
(e) Idem. 1 ( f ) Idem,