
acxxty T A b
P l o n g e o n (grand) de là mer du
t Nard. Foy^ I'MBRI M.
P t b N e e o n’ ( petit; ) - l a mer du
N o M . Vioye% Lu M m e.
P luVIAN , ainfî nomme parce qu’il
a des rapports avec les pluviers ;
ià grandeur éft àr peu-près celle du
petit pluvier à coûter -, il a feule-
, ment le bec plus fort & le cou
^ plus long.— Sa delcriptton, 104.
P lu v I E R s ( les ) , forment de
jtrès -grandes, troupes , qui paroif-
fènt dans nos Provinces pendant
Les pluies d’automne,, & c’eftde
Ifnr arrivée, dans , la faifon/des
pluies , qu’on- les a nommés pluviers
1 7 5. — lisfréquententcomme
Jes vanneaux, les fonds humides &
les terres .limpnneufes- où ils cherchent
des vers, fit. des • infeftes ;
leurs habitudes^naturelles. ^ Us
font fortir les vers de la terre en
la frappait avec leurs pieds ÿ ils
font fort gras & cependant leurs
întëftins paroifient être toujours
vides. — Us font capables de fùp-
porter une longue diète. — Ils
changent fouvent de lieux & preft-
que chaque jour , 76 . — Parce
qu’étant en très-grand nombre r ils
ont bientôt' épuifé la pâture vivante
dans chaque endroit. — Ils
quittait nos contrées aux premières
neiges ou gelées , pour
gagner des pays plus tempérés. —
L £
i Ils reviennent ôu plutôt ils re£>a&
fent. au printemps, toujours attroupés;
Leurs plus petites bandes
font au moins de cinquante i leur
mouvement à terre eft prefque
. .continuel, parce qu’üs,font toujours
- occupés à chercher leur
■ pâture..— Qrdrexpfils fùiyent.e«
volant , 77. Comment ils :f&
fëparent & comment ils fe raffèm-
blent, foit au vol ,1 foit fur là
• terre.— Manière de les- prendre1
en grand nombre dans les plaines
de Beauce fit de Champagne*
78. — Les pluviers font un très-
bon gibier, Beion dit que de
fon temps un. pluvier fe vendpit
fouvent autant qu’un lièvre- —
J II femble que la douce ‘chaleur, du
printemps qui {^jpelïje i’inftin<ft
affcsupi de tous- nos animaux, faflè
fus les pluviers une impreffion
contraire ; ils vont dans lés contr ées
plus feptentrionales , établir ïeuv
couvée fit élever leurs* petits ;. car
pendant tout l’été nous ne les
voyons plus en France t; ils font
alors en Lappouie ou- dans les autres
provinces du Nord. — Ce
font des oifèaux communs aux
deux continens , & qui patient
de l’un à l’autre par le Nord ,
7p. — L ’efpèce du pluvier qui*
dan«t nos contrées , paroît auffi
nombreufe que celle du vanneau,
d e s M a
tt’eft pas généralement répandue
- en.. Europe* dans- les contrées-
. tempérées. -— Elle eft plus nom-
Breufe dans les régions du Nord,
fit au contraire les Vanneaux font
plus "communs dans'les contrées
du Midi, 8 ■ La'* famille des
pluviers eft: compofée ' d’un grand
; nombre, ,d?elpèces, • dont, la première
.eft .celle du pluvier doré?, à
: laquelle, on doit rapporter ce que
-,. nous avons dit fur leurs' habitudes
.. naturelles,:81. ■ ,
ÎPl.UVIE R (grand); fon critrès-remar-
lî : quable & très-fréquent, 104.,*^-
Le mot turrlui æxprime aflèz bien
> cè cri,. fitx’eft de ce fon articulé
& femblable au cri des vrais courlis,
qu’oir a dqpné à ce grand .pluvier
s le non? de courlis de terre.— Cet
oifeau a beaucoup de retienfoiance
; aVec .la canne petière ,0û petite
* outarde,— Il tient aux .autres «pluviers
par plufteurs çaraélères communs,
mais il en diffère aflèz par
plufteurs autre?, pour qu’on puiflè
le regarder, comme étant une
efpèce ifolée. — II diffère en effet
des pluviers par, la plupart de fès
habitudes naturelles. — Il eft plus.
, grand que le pluvier doré, ipd.
— Defcription de fès parties ’extérieures
fit de fon. plumage. —7 Ses
habitudes naturelles, fon vol. —
Sa courïè qui eft très-rapide, 107.
I A R E s. xxxlîj
— II «.né fréquente pas Igs. terrés
haflès fit,humides comme les pluviers
\ mais le haut, des collines' fie
les terres sèches & prefque ftériles
où il demeure- en repos pendant
le four ; jj ne fe met en mouvement
qu’à* 1’appro.che de la nuit.
—Ces ;gratidspluviérs;fe répandent
alors de tous côtés* en criant; leur
. yoht J fe fait entendre de trèstfoin.
— Singularité«, remarquable dans la
vue de ces oifèauy ; ilfomble quftls
vpient aufft-bien pendant* la nuit
que pendant -le .jojir, ia 8.—Leur
naturel'fauvage’^. timide; —, Leur
crainte, excefftve fo marque .for-
tout dans l’état de ..dompftiçité. — .
II femble preflèntiries,chaugemens
de temps & s’agite beaucoup av^nt
que l’érage, fur vienne.« —^CeLpi-
feau fait _ une exception dans la
claflè ,-des .oifeaux qüi-. ont une
portion de. la jambe nue. ■— .Le
temps fontlde'p^rt. & celtâ de
fon rétqur ,ne font jîas les mêmes
que pour les plirviers, proprement
dits ; .il part en? cioyeiphje, pendant
fès dernières* pforà.v.d’automne
iOp. r-jMaqièï^doüt,. ce grand
pluvier projette & exécuté, fès
voyages. — La foipelle. ne pond
que detux ou quelqupfgis trois
oeuff for 1%,tefre. que, ^ I*e jnâle
éft auffi confiant que vifen amdür;
il ne quitte pas fa femelle, & l’aîdo
X x x i]