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d’un drbre, & encore . n’eflf- ce que par'effort qu’ils
seièvént en partant (r). On peut même croire que tous
césibifeaux à pieds palmés qui fe perchent, ne le font
que pour reprendre plus àifëment leur vol, Car cette
habitude eft contraire à la ff ru dure 1 de; leurs pfedsff &
c’ell la trop grande longueur dé leurs ailes qui les forcé
à'tïe lè poîèr que for dfes-pôints élevés, d’où ils.puifleiû
en partant mettre leurs ailes en plein exercice.
Àuffi les frégates fe retirent & s’étabiiflent en commun
fof dès écueils éleVés ou des îlets boifés pour nicher en
repos- S Dampier remarque qu’èllës placênt leurs
nids fut les arbres dans les lieux foîitaires & voifins dë là
avions le temps de leur fangler. au travers d e s ailes des coups. d e bâton
dont elles demeuraientj^étourdies. Dutertre, tome.Il, page n.6y.~~
Elles qutttéHt ^difficilement leurs oeufs , & fe laiffent àïïbmmer defîus
à coups 1 de bâtonpfl me fuis plufieürs :fqîs jj trouvé, témoin;?& a&eiir
J o t r ç t f u f l î f f l i f h f l ^ r c g ~jbu.it des ebfervations cûmmuni^ée%par M. 4e la
Borde, Médecin du Roi à Cayenne* ■
‘ (r) . Dutertre.
( f ) Les rochers qui font en m e r <k . ^ T p ^ e s v î l ^ / î f l ^ a b i t j l e s r , ,
ieryent. de.retraites à qes^ oifeaux j, c’eft en ces_ lieux déferts qu’ils,
font leurs nids. Hijtoin Naturelle èr morale des 'Antillespage 14 g\, —
Ces. oifeaux ont eu fort long-temps une petite île dans le petit cul-
de-lac de la Guadeloupe, qui leur fervoiCcomme de domicile, où
foutes les frégates des environs venoient fe repolér la nuit, & faire-,
ïerirs nids: dans la faifon; • Cette -petite île a été nommée JJlette aux-
frégates ; & eh porte 'elicore le ; nom , quoiqu’elles aient changé dé-
lieu; car ces ânnéèS 643 & 164f , pîufreürs' jperfonnesdeur firent
U n e fi rude 'chiffe f quelles f o r e n t contraintes d’abandonner ’cette île » .
D u t e r t r e j Hfoire générale des Antilles-, tome 11, 'page nSge
mer (tÿ ; la’ ponte n’eft que d’-un oeuf ou deux, cëf-oeufs
font d’un blanc teint de‘coulëùi*;dé chair, :àvec de petits
points d’un rouge eramoifi ; : les petits', dans’ le premier'.
âgé, Ifont -feolivert5 d’un duvet g?is^- blanc'; ils ont lés
pieds de la même couleur', & lè '!M'c'pfêlqlte bîanc'fajf
mais par la'fuite la couleur du bec ' changé; il dévient
ou rouge ou noir & blëuâtre daris ■ fon milieu', & i l en
eft de même de la couleur des doigts ; feb fête¥’ëft âfle^f .
petite & aplatie en d e fo ^ d ‘ë^-yeu*X“ fobt ^grands/ mpii^ ,
Sl - brillans & environnés'' dfone peau !blëüâfri*$fe/i- L e
mâle adulte a fous la gorgé une grande merifbrané'charnûe
d’un' Eèügë1-v if,: plus ou moins ènïïdè^'ou pendapte^
perfonpe n’a bien décrit cès parties , mais fi-éllês ffi’api
par-tiennent ,qu’au mâle, elles pourro.ienf avoir quelque t
rapport à fa fraife du dindon qui, s’ènffe & rougit dans
certains momens d’amour.ou de cdlërer.f
On reconnoît de loin dès,frégates, en mëf, non-feulement
à la longueur démeforée de léurs ailés, mais encore *
à leur queue très - fourchue (y J ; tout le plumage ëftr
Cet drfeau lait fon nid fur des arbres quand i f eh trôp^Æ &
ïorfqu’il n’en-.trouve point il le fait à terre. Nouveau Voyage autour du
mondeftome 1 , page 66~
. (u) Obfervation faite par M le vicomte de Querhoëut a file1 de '
l’Afcenfionf
(x) Feuillée, Obfervation spagesio y.. \
| -Les Portugais ont donné à- la frégate £è MOài de rabe'fofcàdo P
à c a i i f e - d e fa q u e u e trèsifouràhùe» ,