
ont garnis & jojnts par une îttem-
. branew Habitudes naturelles dé ia
poule d’eau.
Éonnid que femelfe quitte tous
les foirs après 1’avoir couvert âvec
, des brins de joncs Se d’herbes ,
. 172. — Dès que les petits font
- édos, la mèaé les mène à l’eau &
. leur éducation eft fi courte, qu’elle
Élit bientôt une nouvelle ponte;;—
ba poule d’eau n’eft point un
oifeau de paflàge, eüè va feulement
des montagnes à k plaine &
des plaines à la montagne..— Elle
fe .trouve dans prçfque toutes les
• régions du monde , 173 . — Exemples
à ce fujet, 174» — Sa def-
:■^cription, 175. La femelle eft un
peu plus petite que le mâle , &
fescouleurs de fon plumage font
moins foncées, les ondes blanches
du ventre font plus fenfibles, & là
' gorge eft blanche, 176.
PoutE d ’eàU ( variétés de la } ;
nous connoiflbns en France trois
jelpèces ou variétés de k poule
d’eau, -que l’on, affine ne pas fe
tnêler quoique vivant pnfemble
.dans les mêmes lieux, Qn peut les
diftinguerpar k grandeur ; l’dpfce
moyenne eft h plus commune ; fe
grande &kpfeûfe Ipnî un peu plus
, rares, Ifâ&Sip à fi : »*-<
Poule d’easj ( grande )• V ty tl
POFZANE^
P o u tE d’eau ( petite) ; elle n’eft
pas de beaucoup plus petite que
la poule • d’eau moyenne ; cepeh*-
dantces deux efpèoes rie fedriêfent,
point eafembie, i& -leurs Couleurs
..font à' peu — près les mêiries. ‘
Qbfervation fur cet oifeau dans
Tétât de captivité, 178. %
P o u l e - i>’*e A u » ( grande } - de
Cayenne ; cet'oifeau s’approche
du héron, par la longueur du cou,
& s’éloigne de la poule d’eau , par
k longueur du bec.; il reliemhle,
néanmoHis à-cette dernière, par. le
refte de là canfonnatiou. ùi. Ses
dimenfions &. fes couleurs. ~ Elfe
rift très - communè dans les râpais,
de k Guyane , j&iloaen voit fuf-
que dans fes.fcfiesfdeja ville de
Cayenne';. la nourriture 4 lés félines
ont le plumages tout gris ,
& ils. ne prennent du:rouge qu’à
la mue , 182«.
P ou L E SU £ T AN E-J dïlculQon,
critique au fujer des oife^ux àùxU
quels les. Nomencïateurs .ont malà
propos donné le nom de poule
.. jultane 202. —- Toutes les poules
lùltanes, ainfi que les efpèces qui
lui font relatives, rie fe' trouvent
, quç dans les climats chauds de
l’un & de l’autre continent, iqp.
P o u l e ' su l t a n e , eft le même,
pfteau .que le porphyrion des Anciens
, 1514.. — Ce, nom qui rappelle
à l’efprif le r.ouge ou le pourpre
du bec &, des pieds ^ érijil
bien plus f CPaétériftiqué' Se plhS
jufteqiie celui de.poulefultane. —
. DefcriptionK i ppIpKryé^., par
les Anciens1* 19 j .ri- Erreur des
Mudéhiës pan fujet de la', cokfdr--
mation des pieds de cëf Oifeau Ai]
Il fe nourrit de toute's\f©rtës d’ali-
ïneriSi — On l’élève )aifémenit. —>
C ’eft: un très-bel oifeau; ' defeflp-
tion de fa -figure & de fon plumage.
—■ Son naturel eft paifible,
& il s’accoutume aifémentaVfecrips I
volailles ,• J cjSéû.— Ses autres habitudes
MlÉpp — Hefeription pârfi-
.culière de eet-Loifeau, -108.:^ I
Obfervations fur lès« habitudes “jfît
domefticüé ; 199, -—„Sa manière 1
de m a n g e r .L a femelle* -ne -diffère
du mâle, qu’en ce qu’elle eft
. un peu plus petite. g|» Celui - ci
eft plus gros qu’une perdrix , mais
un peu «aoins qu’une poule. •—
Nous avons vu une femelle & un
mâle de cette elpèce qui avoient
été envoyés de Sicile , I où ces
oifeaux paroilfent être allez communs
, & où probablement ils fe;
font natuçalifés après y avoir été
apportes d’Afrique, 200. — Ils fe
montrent naturellement dilpofés à
la (lomefticité, & il fer oit agréable
& utile de les multiplier.— Ils ont
conûruit un nid & leur ponte a été
de fix oeufs , chez M. le Marquis
de Melle, qui,les faifoit élever avec
grand foin à Taris, ’ 201. — Mais
la femelle n’e'tant pas affidue à
couver fes oeufs , ils n’ont rien-
produit, 202. ■
Poule sultan^* (petite), oifeau
1 de la Guyane, qui,- quoique -bien
plus petite que notre poule fultane,
fui reffemble flre'fque parfâiteméïit *
• 206.—- Sa defcription , 207t. c
P o U L E S U LTA N E bïhim ,féJfe fe
trouve à la Chine, fes dûnénftons ,
-■ 204* — Sa défêrïptiori, 2 -
Poul-E sultane V'eftè^' fa grande
ur; là defetiptiHii. —’ Elle' le-
-trouve aux Ei'dds^blrièntalès ^2*04.
Poulett-e d ’eâ u ^ P etite
Poule d’e-au.
R a.l e s , ojlêaux qui forment une
grande famille, dorades habitudes
• jfont différentes de celles- de la plu-
! part des autres Qifqaüx de riyage r
14 j. — Étymologie' .de ce nom
râle, ibid. — Caradères communs
à tous les râles.— Ils ont beaucoup
de relîèmblances avec fes poules
d’eau, l4 ô>>— Leselpèçes^enfont
peut-être plus dtverfifiées dans fes
terres humides du nouveau continent
que par-tout ailleurs ; il y en
a de plus grandes & de beaucoup