
cormoran, & nous fui rapporterons egalement les joüs
(Minorons que M. Cook a vu nichés par groffès troupes
dans de petits creux que ces oifeaux fembloient avoir
agrandis eux-mêmes contre la roche feuilletée, dont les
coupes efcarpées bordent la nouvelle Zélande (t).
L ’organifation intérieure de cet oilêau, offre plufieurs
fmgularités que nous rapporterons ici d'après les obfer-
Vations de M.rs de T Académie des Sciences (u). Ua
anneau ofTeux embraffe la trachée-artère au-deffus de la
bifurcation ; le pylore n’eft point percé au bas de l’efe
tomac, comme à l’ordinaire, mais ouvert dans le milieu
du ventricule, en iaiffant la moitié d’en bas pendante
au-deïfous, comme un fàc ; & cette partie inférieure eû
fort charnue & allez forte de mufcles, pour faire remonter
par fà contraction les alimens jufqu’à l’orifice du pylore ;
i ’oefophage fbufléj s’enfle jufqu’à paroître faire continuité
avec le ventricule, qui, fans cela, en eft féparé par un
étranglement; les inteftins font renfermés dans un épi-»
ploon, fourni de beaucoup de graille de la confiftance du
fiiif; ce fait ell une exception à ce que dit Pline, qu’en
général les animaux ovipares n’ont pas d’épiploon (x)+
La figure des reins eft auffi particulière ; ils ne font point
féparés en trois lobes, comme dans les autres oifeaux;
ft) Cook, fécond Voyage, tome 1, page 2 4 4 ,
(u) Anciens Mémoires de l’Académie des Sciences, tome 111 ?
partit m , page 2 13 & fuivantest
(x) Lib. U , cap. XXX Y II.
Tom. TOU.
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