
pennes; de l’ailq qyiîfent tioîtes^ ü léiiçôre un; peu
moins grand que le précédent ;.fa longueur du bec à
l’extrémité de la queue, n’efl que d’un pied huit pouces^
& d’un pouce de moins du bèqsaux ongles qui font aigus
& robuftes. Ray obfertVêique cè goéland par toute l’habitude
du côrps, a l’air d’un oifèau'de rapine &; de
carnage ; & tel eften" effet la. phyfionomie.haffe & cruelle
dé tous ceux de la race fànguin'aire des,, goélands. C ’eft
à celui - ci que les Naturaiiftes fembient être eqnvenus
de rapporter l’oifeau 'ccnarratteS d’Ariftote ( ^^.ilequel >
feivant que l’indiqué fem nom, tombe* * fer i’eaiiÿpmme
un trait pour y fàifir” fà proie, ce qui le rapporte très-
bien à ce‘que dit Willughby de notre goéland, qu’ il fond
ajiec tant de rapidité fer un poiffon qué les pêéhèurs
attachent fer une planche pour l’attirer, qu’il s?ÿ caffe la
tête. De plus, \c çatarmftes d’Àriftote efl ferement un
oifeau de mer, pyijfque, feivant ce Philofophç:;; il boit
de l’eau marine (f): Le goéland brun fe trouve en effet
ïfeï^îmiettedîmue. Albin,tome II, pâg^sj ^,piaftfh,e S 5, — l-â1 cataracte.
ordipaire;QU;geséIandbrun, & lacatarcaéte d’Afdrovande ; Sàlernc, pagë
! 3 8piv— Larusfupimt obfcurèfufcus, capite & collo concoloïibus, infernègri-
feus,foJcotranfverjimJlrinius; remigibus majoribus, veélrtâbp!fâüe-ni$pis£ïïMri-
cibus lateralibus in exortualbidis. LarusJùfcus,1B riffou, tpmè VlVpage r 6 f.
• (e) Hifi. animal, lib. IX , cap. XIJ.
• ( f ) Rien de moins yrai, fans douté, que ee que dit Oppien ; que
ïe catàrraétes fe contante'dé dépofer fes oeufs fur les algues", & Ikiffe
au vent le foin de les faire couver ; fi ce n’eft ce qu’il ajoute, que
yers le tertips où; les petits doivent éclore , le mâle &. la femelle
OifeaiiXj Tome VJII. F f f