
* L E V A N N E A U -P L U V IE R , (a)
C ' est cet ôifeâu c|ué Beibn m m tneflupkrgris, & qui
reïteihbte effe&iyemetit autant & péut4tyé plus au pluvier
qu aü vàrtrïeàu; if porte,-<à#a vérité comme te d e rn ie rc e
petit doigt poflërieur dont le pluvier efl: dépourvu, diffé*
* jP ^ j Iés Penches enluminées n.' 8j 4, fous -il. «iénominaûoà
de vanneau '*grÊjfk
i; (f) PIuTrêrLg&^ Belon x_Nat.: des Oifeaux, pagf A^ a y ec'ûng
ràau^dfe figure. Idem, Portraits
figure. — Pardalus. feèfner, Avhplg.’ f)f^ .p â v ik /is ^rferea) feu
pardalus Ariftotetis. Aldrovajide, Avi. tom. III ;fpàge « Ë . — Plmiqlis
cinerea. Jonftan, Avi. pag. 114. - Ray, Sjtmpf^vjj. pag., v} %
n. a, 3. — Cfaarleto», Jtxercit. pag. iUg^ n.8 1. Idéfti^ Guama).
p^g. 1 op, n.° 1. •— Rzaezÿn^,, jiufluar. ÏÏfVnüt. {'Palân. pag. 415.'
— Pluvhàiis cinerea, fquatarola ^M'aJ -pàg.
aap. — Marfigli, Dariub. tom. V, pag. jéjy avec une-figure défeo»
tueufe, fur-tout par Je- bec qui efl jj trop long. — Parfaksrfe.cur\dus ,
vanellus jffius*, kivHa fttfca, merula fioVajiumt. ïjcbvsenckfeld, Avian
Sîlef. pag. 3 16. Pluvialis çmereaffîdvejâns. Sibbald. *ScoUflïfF4
jpart, II, iib. m , pag. ip .—- Gaftajêu pkviaHstirtereât Klein, Avi.
pag. 26, n.* — Pluvialis Mus'cinêféus. Barrère, OmithoL claf. iy,
Gen-7, Sp. z. — Tringa rojfyo ni$ço, pedibus vii^mî)?us ycorpoêgrif^ -
fubtus aîbido. . : . Sqüqtawla. Linnæus ,Syf."nqt. ed, X, Geii.’ 7$,
Sp. 13.-— Tringa nigh^ufca\ fabtus dtb'a-,’ nfro^nigra, pedibusvifkf- ■
centibus. Idenj, FaunaSuecica, n.° 1 5 y ._ Pluviergris. Albin-,' tome I,
page b^j^ec une figure mal coloriée, _ Vanelhs fupefnf'grifèo-fjfiùs
marginibuspennarmn albidis infemcalbro & fitfco prgricarke variüs, guttufe
&imo ventre albis, reàrictbWlandidis^fcotranfverfm^riatis. . Vanellus
g fif eus. Brillon, QfnitkolrtGme V, page 100.
rence par laquelle.,les Naturalises ont féparé ces oifeaux ;
mais on doit ohferyer que ce doigt eft plus. petit que dans
H vanneau ; qu’if eftà peine.apparent : & que de plus , cet
oifèau ne porté dànsfon, plumage aucune livrée de celui
du-,vanneau-.»0e?ffra- donc ; fi l’on veut, un vanneau, parce
qu il a ^ n quatrième doigt,- ou bien ce-fera un pluvier,
parce qu’il" n’a point d’a-igrette,, & auffi parce qu’il a les
couleur^ & te§! $tes^j>Iuviers. Klein refiite’- meme
avec quelque raifon , d’admettre comme caractère gène*
tique, cette différencedegère dans tes doigts, qu’il ne
regarde que comme «une, anomalie jr & alléguant pour
exempte^tte,efpèce mpifie, il dit que le faux doigt, ou
plû^ôtd’ongtetvpoftérieur qui fe difiingpe à peine; ne lui
fembte pas l’éloigner fuffifam-ment'du pluvier, & qu’en
générai ces deux genres du pluvier & du vanneau ,fe rapprochent
dans leurs espèces , de manière à ne compolèr
-qu’une grande famille, ce qui nous parok jufle & très-vrai;
aulfi tes Naturaliftes indécis, ont-ils appelé l’oifeau dont
fious p a rle r, tantôt vanneau & tantôt pluvier ( Voyei la
nomenclature). C ’eft pour terminer le. différend & rapprocher
ces analogies , que-nous l’avons appelé vanneau-pluvier.
d-ies' .oifeteurs l’ont nommé .pluvier J e mer , dénomination
impropre puifqu’ifya de ,compagnie ^yecjespluviers ordinaires
, & que Belon 1e prend pour l’appelant ou le roi
de leurs bandes, car les chaffeurs difent que cet appelant
efl plus grand & a la voix plus forte que les autres (b ). H
| jjj fiy Nature dfeÿ Oifeaux ' page a J S i