
côtes de notre nord (k )> Te font trouvés: dans les îles les
plus lointaines & les plus ifblées au milieu dés océans (ij*
rtniis émît pa's Qj\çgte arrivé, La nuit du a i , U en pafla près du VaifTeau
une petite troupe qui vola au ixord-oueft; & le matin depuis environ,
iméïëufè avant le lever du Iblerl jufqu’à une demi-heure après, il y
eu eut des volées continuelles qui vinrent du nord-nord-oueft, & qui
s’enfuirent au lud-lud-eft : nous n’en vimes aucun qui prît une autre
direSion pour cela que nous çopjeélurames qu’il y avoit au
fond d’une baie profonde qui étoit au fud de nous, un lagon ou tüie
rivière Ou canal d’eau baffe, où ces oifèaux alloient chercher des âliiflens
pendant le jour, & qu’il y avoit au nord dans le voifinage quelque île
où ils fè retiroient. Premier Voyage de Çook , tome I I I , page g y G —
Nota. Nous ne devons pas diiïimuler que quelques Voyageurs, entre
autres le P. Feuillée (Obferv. pag. y 8, édit. 17 2 y ), difènt qu’on trouve
des fous àplufieurs centaines de lieues en mer; & que M. Cook lui-»
même ne fèmble pas les regarder, du moûts dans certaines circenf*
tances, comme des avant-coureurs de terre plus fùrs qué les frégates,
avçc lefquelles il les/range dans le paflage fuivant. « Le temps fut
3? agréable , & nous vimes chaque jour quelques - uns de ces oifèaux
» qu’on regarde comme des lignes du voifinage de terre, tels qua
» les boubies, les frégates, les oifèaux du tropique de les mouettes.
» Nous crûmes qu’ils venoient de i’île Saint - Matthieu, ou de l'Af-
ëenfîon que nous avions iaiflees affèz près de nous, Second Voyage ,
tome I ï , page 4 4 .
/k) Voye^ l’article ci-après du Fou de Bajfan.
Æ Al’île Rodrigue; Voyage de Léguât, tome 1 , page 1 0 y . K celle
de l’Afcenfion; Cook, Second Voyage, tome IV , page 1 7 y» Aux
îles Calamianes; Gemelli Careri , dans l’Hiftoire générale des Voyages,
tome X I , page y o 8. A Timor, ibidem , page 2y 4. A Sabuda, dans
les parages de la nouvelle Guinée; Dampier, ibidem rpage 2 y 1 . A
la nouvelle Hollande, idem, ibidem, page 221 ; & Cook, Premier
Voyage, tome IV, page c to. 1 Dans toutes les îles femées fous le
lia y habitent par peuplades avec les mouettes. le£ oifèaux
du tropique, &c. & la frégate qui les pourfuit de préférence,
n’a pas manqué de les y fiuvre. ■)
Dampier fait un récit curieux des hofiilités de l’oifeau
frégate qu’il appelle le guerrier, eontre les fous qu’il
nomme boubies (mj> dans les îles Alcranes > ter la côte
d’Yucatan ; « La, foule de ces oifèaux y eft fi grande,
que je ne pouvois » dit - i l , pafifer dans leur quartier fans
être incommodé de leurs coups de bec ; j’obtervai qu’ ils p
étoient rangés par couples, ce qui me fit croire que c’étoit
le mâle & la femelle. . . . Les ayant frappés, quelques-
uns s’envolèrent, mais le plus grand nombre refta, ils
ne s’envofoient point malgré tes efforts que je faifois »
pour les y contraindre. Je Remarquai auffi que les guer- V
fiers & les boubies lailfoient toujours des gardes auprès «
de leurs petits, fiir-tout dans le temps ;pù les vieux alloient &
faire leur provifion en mer ; on voyoit un aflez grand «
nombre de guerriers malades ou eflropiés, qui paroiflbiem <e
hors d’état d’aller chercher de quoi te nourrir; ils ne «
demeuroient pas avec les diteàux de leur efpèce, & foit «
qu’ils fufient exclus de la lociété, ou qu’ils s’en fufifent «
féparéâ volontairement ; ils étoient dilperfés en divers(<
endroits , pour y trouver apparemment l’occafion de piller, «
Tropique auftral ; Forfter, Obfervations, page 7 . Aux grandes* » &
pentes Antilles; Feuillée, Labat, Dutertre, &c. A la baie de
Campèche ; Dampier, tome I I I , page y 1 y.,
(m) C ’eft le mot, Anglois, boaby ; fût, flupide»