
les Caraïbes dés^îtes df l’Amérique iè paffent ces! longs
Brms dans la cloifon du nez pour £è rendre plus beaux
au plus, terribles .
On conçoit aifément qu’un oilèau d’un vol auffi haut,
aufli libre, auffivvafte, ne peut s’âètommoder de la
çaptivité ( r jj d’ailleurs .|ès jambes courtes & placées en
arrière* le rendent a^lb pelant, aiffi ^p^ ^gife à-v terre
qu’il eft lefte & léger dans les airs. On a vu quelquefois'
ces oifeaux fatigués *©u déroutés par lès-tempête^’ venir le
polèr fur le mât des vailTeaux & fo"4aifTer, prendre a,
la main le voyageur Léguât parle d’une plailapte
guerre éntr’eux & les matelots de ion équipage dont ils
enlevaient les bonnets * i
fq j pqtertre, Uifioire. générale êtes Antilles:, tome II, page 2 y <fVa ;
i /f) et J’ai nourri pendant long-temps un jeune pSÏÏ'ë'-ën-qüéuë V
j‘ëtois obligé, quoiqu’il fût grand, de lui ouvrir’de 'fë.fc 'pour fui ce;
ôire avilir ia' Viande dont jè le nourrifloïs ; 'jamais il rie Voulut ce
ïùangfer’ feul. Autant êes ‘oifèaux ont Tàir iefti au volautant lis c?
paroifiént lourds &. ftupides erit cage ; comme 'ils onit les 'jâihbes «
très-courtes^, tous leurs mouvemens font gêtréé ; ie mien dbrltriirt ^l?
prefque tout-le jour. » Remarques faites <r l ’IJle^de-France pat AA. le
vicomte, de Querhoënt.
. ( f ) Hiftoirç univerfèlle des Voyages , par Montfraifier ; Paris,
1 7 »'.7, page 1 7 .
sc Ces oifeaux -nous firent une hoüs\
fiirprenoient paç-derrière & nous enieéoient- nos bonnets de deflus «
la tête, & cela-émitt fî fréquent & fi importun,- que no&stétions «c
obligés d’avoir 'rions *e
les prévenions quelquefois , lorfque j]^wsftà'pe"E^^^Bsfdevant nous ce.
leur ombre .au moment qums vétoitent prêts *à feiré ieunliët^ JNOus «-
Oifeaux, Tome V III. Y y