
Tanna ( g ) , à File Norfolk ( h) ; les îles de la Société
ont auffi deux efjpièçes de râles , un petit raie noir tacheté
(pooh-née), & un petit râle aux yeux rouges (mai-hoÿ\
Kg il paroît qué les .deux ocolins. de Fernandez , qffil
appelle des cailles d ’eau (i)\ font des râlçs, dont l’efpècé
eft propre au grand, lac de Mexique ; for quoi nous
avons déjà remarqué (k )/.qu’il faut fè garder de confondre
ces acolins ou râles de Fernandez, avec les colins
du même Naturalisé , qui font des oifeaux que l ’pn
doit rapporter aux perdrix.
(ë ) Second Voyage de Goojc, tome 111, page i 8^..
^ Jh) Ibidem, page 34 1 .
ITifi. avi. nov. Hifp. cap. X , pag. 16. Acolin, feu aqùatic'à
cotumix. Stumo magnitudine par. . . . inferna corpuns candida, ■ lateribus
fulvo maculatis ; füperwra fulva, maculis riigricdtitibus çandiSfeuf dineis
quatuor permis ambientibus, dijlinâd. E t cap. CXXXI, pag. 42 . Acolitl
altéra.
■ /U Tome IJ, page 482 de cette Hiftoir^de§„Oifeaux, .,
* L È C A U R Â L E
o u p e t i t P a o n d e s r o s e s .
A le- confidérer par la formé du bée & des pieds,
cet oifèau^foroit un râle, mais fa queue eft beaucoup
plus; longue que celle d’aucun oifoau de cette famille ;
pour exprimer en même temps cette différence & ces;
rapports, il a été nommé crnrâle ( râle -à queue) dans
nos planches enluminées ; nous lui conferverons ce nom
plutôt que celui de petit paon desrofes qu’on lui donne
à Cayenne jrfon plumage eft à ia véîité riche en couleurs,
quoiqu’elles foient toutes fombvesfaj; & pour en donner
une” idée, on ne peut mieux4 e comparer qu’aux ailes/
de ces beaux papillons phalènes, où le noir, le brun,
le roux, le fauve & le gris-blanc-, entre-mêlés en ondes,
en zones, en zigzags, forment de toutes ces teintes
un enfemble moelleux & doux. Tel eft le plumage du
caurâle , particulièrement for les ailes & la queue ; la tête
eft coiffée de noir, avec de longues lignes blanches defïùs
& deffoüs l’oeil ; le b e ç eft exactement un bec de râle ,
excepté qu’il.eft d’une dimenfron un peu plus longue,
comme toutes celles de cet'oifèau, dont la tête, le cou *
* V e y e \ lés planches enluminées, n .° y 8 2 .
(a) Ojti iniagineroit peut-être quelque rapport de cet oifeau au
paon, du moins dans fa manière d’étaler ou de foutenir fa queue ;
mais on nous allure qu’il ne la relève point.
Oifeaux, Tome V III. Yi